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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
31 décembre 2009

Meilleurs voeux...

" -- Je vous apporte mes vœux.
  -- Merci, je tâcherai d'en faire quelque chose..
."
Jules Renard

Tradition oblige, on va encore passer ce mois de janvier à embrasser des tas de gens, pour l'occasion, et à souhaiter et recevoir plein de vœux du meilleur cru possible...
On ne sait pas à quoi ça sert, ni même si c'est sincère, mais on fait ça tous les ans depuis tellement longtemps qu'on ne veut pas rompre l'habitude...
Nécessairement on souhaite ses "meilleurs vœux"... formule bien ésotérique à dire vrai...

Les "meilleurs vœux", comme les fleurs, c'est périssable : ça ne survit pas au mois de janvier... Faut dire aussi qu'on ne sait pas comment les nourrir et les entretenir, les vœux ça a un côté d'engagement mystérieux...
Les "veux" issus des bonnes résolutions de début d'année, de la même façon, ne témoignent pas toujours d'une volonté farouche propre à défier toutes les épreuves. Comme les voeux traditionnelles, les "je veux" de janvier, sont surtout des "j'voudrais bien..." qui n'arrivent pas forcément à grandir et à gagner leur place parmi les autres mois de l'année qui passent...

Comme pour les autres années, on tentera de faire de 2010 une année qui marquera nos époques, où que l'on puisse se situer sur sa propre échelle temporelle. Toutes les années marquent notre vie, si ce n'est par les actes, au moins par les traces qu'elles creusent sur nos faces...
Finalement je ne souhaite rien de plus pour 2010 que ce que je souhaite chaque jour : continuer à prendre plaisir à mener mon petit bout de chemin, avec peut-être une priorité que je désire accentuer quand même : vivre pour vivre...

Comme en 2009, je pense toujours que l'année ne sera que ce que l'on aura envie d'en faire, et qu'il n'y a pas de mauvaise ou de bonne année : l'année est toujours bonne si l'on en garde le meilleur, et détestable quand on ressasse ses peines et ses erreurs...
Honoré de Balzac disait que : "Oublier est le grand secret des existences fortes et créatrices.". Je pense qu'il a bien raison, c'est toujours dans le présent qu'on est vivant, et qui reste bloqué à l'arrière, nécessairement s'enterre... Jetons donc aux oubliettes nos rancoeurs et nos blessures d'un 2009 qui va rejoindre le cimetière de nos jours déjà vécus, et offrons à 2010, un nouveau terrain de jeu vierge et ouvert à tous les paysages...

Je pourrais vous souhaiter plein de choses, en passer et aussi en inventer des meilleures, mais d'année en année, avec l'accélération du temps que l'on ressent bien tous, j'ai l'impression qu'on ne fait toujours que répéter, alors je vous dépose juste mes meilleurs vœux là, comme un post ordinaire, pour la forme plus que pour le fond... naturellement  je vous souhaite le meilleur, juste que ça me semble tellement galvaudé que je ne suis pas très motivée...
Les années qui trépassent, c'est tellement commun : on voit ça tous les ans... à la même période, le temps est tellement prévisible... C'est pas que je manque d'imagination, mais c'est surtout la vôtre qu'il faut mettre en action si vous voulez enchanter vos vies...

...... BONNE ANNEE......

Les promesses de 2009 ?... un an après...


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1 janvier 2010

Comme la flamme d'une lanterne...

" Il faut être illuminé de l'intérieur pour éclairer à l'extérieur."
François Garagnon

Toute source de lumière rayonne de l'intérieur vers l'extérieur, il n'y a pas de mystère... pourquoi pourrait-il en être autrement pour les personnes ?...
Notre rayonnement peut s'augmenter, ou diminuer, selon l'environnement dans lequel nous nous trouvons, mais notre feu intérieur ne peut prendre sa source qu'en nous-mêmes...
Le monde extérieur peut parfois contribuer à souffler sur nos braises en passe de s éteindre pour nous aider à rallumer cette flamme qu'on aurait laissée sans soin ni attention, mais l'étincelle première nait toujours d'une volonté délibérée...

Etre illuminé de l'intérieur, c'est n'avoir pas à chercher à l'extérieur de soi de quoi éclairer sa vie, son cœur et son esprit, mais savoir qu'on a déjà toutes les ressources nécessaires...
Avoir son propre soleil, et savoir que son coucher n'est pas mauvais présage pour le lendemain, mais repos nécessaire et temporaire...
Sentir la chaleur et la puissance de ses rayons nous réchauffer l'âme et la confiance, le sentir nous appartenir, mais être conscient que partager sa chaleur ne nous ruine en rien notre petit bout de paradis intérieur...

Etre illuminé de l'intérieur, ça se voit dans le regard... On a beau fermer les volets, il y a toujours une lueur qui transparait au travers des volets... une lumière discrète qui témoigne de la présence de quelqu'un à l'intérieur...
Quand on a marché longtemps dans l'obscurité, ça a quelque chose de rassurant de rencontrer, même seulement du bout des yeux, ce genre de loupiote, ça peut guider dans la nuit, comme un phare dont on perçoit au loin les signaux et qui nous indiquent une terre d'asile potentielle...

Chacun est seul gardien de son phare... et de son entretien...

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1er janvier 2008...

2 janvier 2010

Les hommes, les femmes, la vie... et même l'amour...

" L'espoir est que les hommes puissent comprendre ce qu'est être femme, que les femmes puissent comprendre que les hommes ne sont ni à combattre ni à soumettre, et que les hommes et les femmes puissent rester des amants."
Monique Canto-Sperber

Tout ce qui traite de "la guerre des sexes" a tendance à me hérisser...
C'est un fait établi, hommes et femmes sont des êtres résolument différents, tant par leur constitution que par leur façon d'appréhender le monde, mais la différence est source d'enrichissement mutuel, il n'y a aucune guerre à mener, aucun combat qui pourrait rendre à chacun sa dignité et sa légitimité d'être ce qu'il est...

Nous, les femmes, avons souvent le sentiment de ne pas être assez considérées dans nos spécificités, et reléguées à une position subalterne, qui à la fois nous réduit et nous contraint dans nos capacités d'épanouissement personnel, parce qu'effectivement, comme le disait Charlotte Whitton : "Quoi qu'elle fasse, la femme doit le faire deux fois mieux qu'un homme afin qu'on en pense autant de bien. Heureusement, ce n'est pas difficile."

Les hommes, quant à eux, semblent un peu perdus dans leur identité par l'émancipation des femmes qui, en les rendant autonomes et indépendantes, les oblige à revoir leurs repères tant au niveau professionnel, que pour trouver une place comme compagnons de vie.

Ainsi de chaque côté nourrit-on des griefs à l'encontre du sexe opposé, sans que ceux-ci n'aient de réels justifications, parce qu'avant tout nous faisons tous partie du même genre humain, et y contribuons à égalité. Il n'y a rien à reprocher de part ou d'autre, mais bien un chemin à continuer pour réellement se rencontrer de personne à personne, il nous reste à trouver dans le partage de nos différences la douceur d'une complétude que l'on ne peut pas renier, ni condamner par manque de tolérance...

Il existe bien une difficulté d'être femme, et de le rester, quand on doit sans cesse être vigilantes au respect de notre égalité et de notre intégrité à la fois physique et morale, les violences faites aux femmes ne sont pas une illusion et sont intolérables.
Toutefois ce n'est pas par une volonté de dominer ou de soumettre les hommes que les femmes  parviendront à imposer leur respect, parce que ce genre de conduite décrédibilise complètement l'égalité des sexes réclamée.
L'égalité n'est pas de vouloir que les femmes deviennent des "hommes au féminin", mais bien qu'elles restent des femmes en jouissant des mêmes droits, libertés et considération.

Et puis entre les hommes et les femmes, il y a aussi de bien belles histoires à vivre... dont il serait fort dommage de se priver, non ?

... ...

2 janvier 2008 ...
A la recherche de l'éternité...


3 janvier 2010

Au nom de l'erreur, des coïncidences et de la vie... Amen !...

" Il n'y a pas d'erreurs, pas de coïncidences. Tous les évènements sont des bénédictions qui nous sont données pour que nous apprenions."
Elizabeth Kübler-Ross

On a tous des passages plus difficiles à franchir et des coïncidences qui nous bousculent dans nos petits univers personnels qu'on a fini par se créer avec le temps et l'expérience qu'on en a faite, et ces moments où on s'interroge sur la logique et le cours de nos vies, sans vraiment savoir comment répondre à la question, ni même par quel bout commencer pour considérer la situation...
Ces moments de brève incompréhension nous font nous retourner sur nous-mêmes et interroger l'avenir, avec l'esprit presque implorant de percer ces desseins qui nous dépassent...

Pourtant, le recul du temps finit toujours par nous apporter les réponses...
Rien ne sert de s'impatienter ou de se lamenter, il n'y a que vivre qui nous permet de comprendre ce que l'on vit... et pourquoi on le vit... parce qu'il n'y a guère de détails superflus dans nos parcours : tout a sa raison d'être... même ce que nous préférerions éviter ou ne jamais connaître de près...
L'erreur n'est pas l'apanage de la jeunesse, nous restons à tout âge aussi perfectibles qu'au premier jour, et aussi capables d'apprentissages...

Les coïncidences les plus déroutantes sont celles qui nous font tilter dans nos certitudes, et qui les ébranlent avec la force d'un penalty trop précis. On sent notre cage de sécurité vaciller sous l'impact, et malgré nos efforts pour les empêcher de décalquer le filet, on ne peut mesurer que notre impuissance à arrêter leurs courses...
Encaisser... On ne peut rien faire d'autre parfois...

Si la vie n'avait plus rien à nous apprendre, passé un certain âge, quel intérêt porterait-elle ?...
Il n'y a d'arrivée qu'à notre dernière demeure, et entre notre naissance et notre mort, le voyage se déroule en continu... A chaque étape, chaque escale, on apprend...
Si nous perdons le goût de ce voyage, la vie se charge de nous faire reprendre la route. Et pendant les étapes plus pénibles, il ne faut jamais perdre de vue ce qu'elles sont : des étapes... au bout desquelles on finira par trouver un gîte d'accueil ou un paysage qui vaudra le coup...

On ne peut jamais vraiment apprendre des erreurs des autres : il faut les faire soi-même...
Et les coïncidences ne s'adressent pas au hasard non plus, chacun rencontre les siennes.
Ce qui fatigue dans ce voyage sans itinéraire tracé au départ, c'est l'accumulation de celles-ci sur un temps réduit comme si nous nous transformions par instants en véritables aimants  de circonstances aggravantes pour notre bien-être...

Acceptons aujourd'hui l'état de notre présent comme un cadeau utile, même quand il nous semble bon à jeter sans rien avoir à en retirer, parce que... ces moments-là nous font souvent passer des caps dont l'évitement nous priverait de la découverte de nouveaux paysages...

Hisser haut et tenir la barre !... Il n'y a qu'en naviguant qu'on devient marin...

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Les bonnes décisions de 2008...

5 janvier 2010

Résolution pour l'année 2010...

" Refais chaque jour le serment d'être heureux."
Alain

Il y a des choses comme ça... qui ne peuvent pas être mises en projet, être heureux par exemple...
On ne peut jamais projeter son bonheur dans le temps, on ne peut être heureux que dans le "tout de suite et maintenant".
Remettre à plus tard son bonheur d'être, c'est nécessairement se frustrer à la sérénité du présent...

Bien sûr, me direz-vous mais, les contraintes de la vie, que l'on ne peut pas écarter d'un revers de la main au nom d'une philosophie jouissive de l'instant, font que l'on est sans cesse contraints de différer notre approche du bonheur.
Je ne peux pas contredire cet aspect important de nos vies qui nous fait apprendre la patience pour atteindre notre nirvana présumé, toutefois si l'on désire vivre le mieux possible, nous devons nous donner les moyens de nos envies, et Alain prescrit un sage conseil, car c'est en n'oubliant jamais notre objectif, qu'on s'en rapproche le mieux...

Si chaque jour nous nous faisons la promesse d'être heureux, nous nous programmons mentalement à trouver le meilleur en tout, afin de ne jamais passer une journée sans avoir ressenti le plaisir et le goût de vivre...
La vie n'est pas seulement ce qui nous arrive tous les jours, c'est surtout ce que nous expérimentons chaque jour : le savant qui veut réaliser les plans de la machine qu'il a déjà vu mille fois dans ses rêves, ne se contente pas d'attendre qu'elle apparaisse comme par magie... Non !... Toutes ses pensées et réflexions sont orientées vers ce but : la réaliser... et tout essai de mise en œuvre, qu'il se solde par une réussite ou par un échec constitue alors un pas important, sur lequel d'autres pas pourront venir se caler...
Il en va de même pour nos aspirations : il ne suffit pas de les énoncer pour qu'elles se matérialisent, mais en les énonçant, en les rendant présentes à notre esprit, nous leur accordons l'attention et l'espace nécessaire à leur concrétisation.

Nos pensées sont aussi vivantes que nos cellules, et conditionnent notre vision du monde, ainsi vaut-il mieux les choisir et les orienter positivement, plutôt que de les projeter dans le vide du futur, au risque de les voir avorter avant même qu'elles n'aient pu devenir matures et se réaliser...
Nul autre que nous-mêmes n'a de pouvoir sur nos pensées, car bien que nous soyons tous à des degrés divers des individus influençables, au final nous sommes les seuls maîtres à bord quand il s'agit de prendre la parole dans nos dialogues intérieurs.
Nous pouvons tout à fait, dans le plus grand secret même s'il le faut, nous promettre de vivre la vie dont nous rêvons, sans avoir à rendre de comptes.

En cette période propice aux grandes décisions, si vous êtes à court de bonnes décisions à prendre, tentez l'expérience : voir en toute chose le bon côté, et renouveler l'expérience à chaque matin qui se lève, comme une prescription aussi médicale que mentale... à effet quasi garanti si bien respectée...
Et même si les résultats obtenus peuvent être relativisés par l'explication d'une sorte d'effet placebo, quelle importance ?... L'essentiel n'est pas de savoir pourquoi ni comment on est heureux, ni de disséquer son bonheur par souci ou nécessité de compréhension, mais tout simplement d'être heureux, non ?...

Ne remettons jamais à demain ce qui peut nous rendre aujourd'hui plus agréable...
Le monde n'appartient pas seulement à ceux qui se lèvent tôt comme le dit la légende, mais il appartient surtout, à ceux qui se lèvent "du bon pied"... la sonnerie méga matinale du réveil n'étant, en elle-même, garante de rien du tout...

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6 janvier 2010

Good Luck Mister Gorki !...

" Quand une femme a une profession, elle n'a pas besoin d'un mari ; un amant suffit."
Alfred Capus

De nos jours, c'est un constat que l'on fait immanquablement dans les sociétés occidentales... les femmes rejettent de plus en plus l'idée de l'engagement au sein d'un couple, c'est leur façon de prendre leur revanche sur leur histoire peut-être...
Il y a 50 ans seulement, il leur fallait encore la permission de leurs maris pour travailler, aujourd'hui elles ont gagné le droit de s'aliéner au travail de leur plein gré... quel progrès !... Elles en paient le prix par des journées à rallonge parfois épuisantes, mais pour rien au monde elles ne referaient le chemin en arrière, parce que cette liberté acquise est tout de même un mets de choix qu'elles veulent maintenant déguster à leur aise...

La dépendance financière a longtemps contraint la femme à rester une "moitié" relative du couple, mais en faisant sauter ce verrou-là, elle s'est aperçu qu'elle pouvait tout à fait être heureuse en étant un "tout"... toute seule... et que ses besoins de tendresse et/ou de sexe pouvaient être suffisamment assouvis par une présence épisodique dans sa routine.
Cela change forcément la donne dans les relations homme/femme actuelles : les femmes ne sont plus prêtes à accepter d'être corvéables à souhait dans l'intendance d'un foyer, et même ont compris le pouvoir et la puissance qu'elles ont acquis par ce biais...
Les hommes se retrouvent face à des créatures inconnues, qui n'ont plus besoin d'eux pour survivre, et qui les reclassent au rang "d'objets de plaisir"... Il faut reconnaître que cela peut être assez déroutant...
Se sentir observé en tant qu"objet sexuel" : quel être humain normalement constitué pourrait trouver ça honorable et agréable ?...

Je ne pense pas que le problème soit posé exactement en ces termes dans l'esprit féminin, mais plutôt que c'est une évidence qui leur apparait spontanément. Ce n'est pas que les femmes n'ont plus "besoin" des hommes, mais seulement que leurs besoins sont différents...
Les femmes restent accro aux love stories qu'elles idéalisent, et continuent à chercher leur Prince Charmant, inévitablement, parce qu'elles ont toujours envie de tendresse, de caresses, de passion et d'idéal à partager à deux...

J'entends souvent dire que les hommes "donnent" de la tendresse pour avoir du sexe, et que les femmes "donnent" du sexe pour avoir de la tendresse, les hommes ayant à satisfaire des besoins là où les femmes n'ont que des envies...
Si chacun y trouve son compte, après tout... peu importe les motivations respectives, non ?...
Je pense toutefois que l'histoire des hommes et des femmes ne peut pas se résumer à une carnalité unilatérale, dont la femme serait toutefois le maitre d'œuvre... la femme ayant compris, depuis bien des générations son pouvoir en ce domaine : celui de prodiguer ou non le don de sa personne, par amour, par compassion, par devoir... ou par pur recherche de plaisir... mutuel ou personnel...

Les femmes sont désormais en situation de décisionnaires sentimentales qui effraie les hommes par l'impuissance forcée  à accepter cet état de fait qu'ils ressentent en retour, mais... rien n'est jamais acquis et figé : la prochaine étape de l'histoire des relations hommes/femmes est encore à écrire, quand chacun aura compris qu'on a autant besoin les uns des autres...

Et si tel n'était pas le cas, alors souhaitons bonne chance à tous dans leur recherche d'épanouissement...

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Goog Luck Mister Gorki !...

3 février 2010

Profondeurs abyssales

" Les sommets de l'intelligence artificielle n'atteindront jamais le niveau des abysses de la connerie humaine."
Hubert Robert

Il y a des trucs qui ne s'inventent pas... qu'on ne peut même pas modéliser... la connerie humaine en fait partie. Elle va au-delà de tout ce qu'on peut imaginer, surtout quand elle n'est motivée que par la gratuité d'être con... Y a pas d'autres mots, faut se rendre à l'évidence, la méchanceté gratuite, l'intolérance et le manque de culture font plus de mal que bien des armes à tuer... sans remède possible à y administrer...

L'intelligence mesurée en points de QI n'est en aucun cas une garantie contre la connerie, juste que dans cette optique, elle est plus difficile à excuser... et la compassion n'est pas toujours d'un grand secours pour pardonner les excès d'incompétence en matière d'humanité...
La connerie humaine n'est pas une maladie, même si on a l'impression que le virus, sûrement résident génétiquement, tend à évoluer en force et en vigueur avec l'âge, le temps qui passe, et la médiocrité...

"Bête et méchant", deux adjectifs qui bien que ne rimant pas, s'accompagnent pourtant à merveille... L'ignorance est un terrain propice pour faire pousser l'intolérance dans un cloisonnement de pensées rétrécies par des barbelés d'orgueil...
"Les cons, ça ose tout... c'est même à ça qu'on les reconnait !" (Michel Audiard)

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8 février 2010

Le pouvoir du don...

" Si vous avez un talent, donnez-le. Il deviendra alors véritablement vôtre."
Daphné Rose Kingma

Les talents cachés... on ne les apprécie toujours que lorsqu'ils nous sont révélés : le secret et la discrétion ont leurs limites de séduction...

C'est en donnant qu'on reçoit en retour... aussi ne faut-il pas craindre d'être dépossédé de sa richesse intérieure en la répandant sur le monde : la reconnaissance de notre présent nous revient comme un boomerang revient à son point d'origine...
Ce ne sont pas les notes griffonnées sur une portée qui font le musicien, mais bien la musique qu'il nous est donnée d'entendre... tout comme les mots ne font un écrivain que s'ils sont lus... ou qu'un acteur ne devient interprète que lorsqu'il se glisse dans un rôle à jouer...

Donner dans le but de recevoir, prive de la pureté de l'art et limite le talent, parce qu'à trop s'orienter vers le but, on en néglige les moyens...
Pour sonner vrai, il faut donner pour donner, sans focaliser sur le retour...

Donner un talent, c'est l'afficher en place publique au jugement et à l'appréciation de tous... c'est risquer la déception, la jalousie et surmonter crainte, pudeur et réserve...
Mais c'est aussi permettre à autrui de venir à la rencontre de sa singularité et de sa sensibilité... s'ouvrir au monde sans pourtant s'y offrir en toute vulnérabilité...

" Donner pour donner...
C'est la seule façon de vivre !...
C'est la seule façon d'aimer !... "

(Michel Berger)

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4 février 2010

Préservation des ressources naturelles...

" Ne conquiers pas le monde si tu dois y perdre ton âme, car la sagesse vaut mieux que l'or et l'argent."
Bob Marley

En chacun de nous se tapit une voix de conscience humaine universelle, qui sait toujours si ce que nous sommes en train de faire, dire ou penser, est bien ou mal...
Cette voix, on peut y mettre une sourdine pour faire passer à l'avant, ce que l'on croit être nos besoins ou nos envies, on peut la bâillonner et penser qu'elle n'est, somme toute, qu'un point de vue comme un autre... et l'oublier même, pendant des jours, des mois, des années... mais elle trouve toujours d'autres moyens de s'exprimer et de nous atteindre : c'est pourquoi il faut être attentif à ce qu'instinctivement nous percevons comme "bien" ou "mal" pour nous-mêmes...

Nous avons tous une sagesse intérieure, aussi étonnant que cela puisse paraitre de prime abord, au regard de toutes les bassesses et atrocités commises en ce monde. Je suis convaincue qu'on ne fait le mal et le bien que sciemment... juste qu'on peut se voiler la face pour faire passer la chose quand on sait qu'on outrepasse les limites de la décence humaine...
Je ne pense pas comme Rousseau, que l'homme est foncièrement bon et que c'est l'éducation et la culture qui le pervertit, ni comme voltaire que l'homme est foncièrement mauvais, et que tout le travail de l'éducation est de le rendre "acceptable" pour le monde dans le quel il évolue... je crois que nous sommes tous partie d'un grand tout, dont nous connaissons implicitement, par essence, les règles de fonctionnement qui peuvent en préserver, ou non, l'harmonie du monde...

Le bien de chacun est intimement lié au bien de tous, et l'égoïsme n'est que cette poussée d'individualisme qui force la main au "moindre mal" infligé aux autres pour en retirer un "moindre bien"... car on ne peut jamais se sentir parfaitement serein et heureux, si notre bonheur retire quelque chose à d'autres...
Qu'on veuille le reconnaitre ou non, on SAIT toujours quelles sont les conséquences de nos actes... et l'angoisse et le mal-être sont pour une bonne part, issus de ces comportements "limites", qui nous font croire que positionner nos caprices, qu'on prend pour des besoins, tout en haut de la pyramide de nos désirs, nous comblera nécessairement...
Un caprice en remplace alors un autre, l'engrenage infernal de l'insatisfaction s'enclenche, et l'on peut passer une vie à courir après des "besoins" chimériques et exponentiels, qui ne pourront jamais trouver à nous satisfaire...
Nos besoins essentiels ne requièrent aucun stratagème : dormir, manger, boire, respirer, aimer...

Il y a des moments dans la vie, des situations ou des relations qui mettent en danger l'intégrité de cette sagesse intérieure.
Parfois l'envie est grande de céder à l'appel du désir facile, mais le gain immédiat que nous pouvons en retirer, vaut-il la culpabilité, même semi-consciente, de s'être trahi ?...
Il existe une justice "universelle", qui nous met face à nos responsabilités, à un moment ou à un autre de notre existence : certains l'appellent le destin, d'autres le "retour de bâton"... moi je crois simplement, que nous la créons, par nos remords et nos regrets inconscients et conscients, et par la force de la pensée.
Si nous comptons quelquefois sur la mémoire courte des autres, nous n'oublions jamais nous-mêmes le montant de l'addition que nous avons à régler...
Comme disait Doug Larson : " Certains confondent "mémoire courte" avec "bonne conscience"..."
Tâchons de garder ça en mémoire vive à chaque instant qu'on sent qu'on est sur la corde raide de nos décisions...

Il est important de préserver notre sagesse intérieure, et de ne pas vendre ce qui est une bonne partie de notre âme à des marchands de factice et de toc.
Nous avons toujours le pouvoir de décider de rester fidèle à ce que l'on est, et l'on ne se convertit et pervertit, qu'en décidant de le faire...

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6 février 2010

Chapitre suivant...

" Il y a plusieurs vies dans une vie, et c'est bien cela qui nous la rend attrayante."
Maryse Wolinski

Au départ on ne sait rien du tout : on a faim, on a froid, on a peur, on est mouillé, on ne voit plus maman, on sursaute d'un bruit, on est gênés par la lumière. On ressent des besoins alors qu'on vivait bien à l'abri de tout cela, dans une tanière chaude et confortable...
Et puis on grandit, on comprend qu'on nous a donné une vie... une vie à soi pour grandir encore plus, et on n'arrive pas à l'imaginer, tellement ça parait démesuré toutes ces années qui semblent se perdre dans un avenir infini...

Au fur et à mesure qu'on avance, et qu'on rencontre ceux qui en ont fait plus grande expérience, on se rend compte que notre vie n'a de linéaire que sa temporalité, et que chaque vie a ses virages, ses changements de trajectoires, ses époques et ses histoires achevées... mais que ça continue quand même, le chemin...
On s'aperçoit qu'on n'est soi-même pas à l'abri des aléas de la vie, des tournants de l'existence, dépendants ou non de notre volonté seule...
On s'aperçoit qu'une vie, c'est comme un puzzle ou un patchwork... et on accole des pièces les unes à côté des autres, de façon plus ou moins logique, plus ou moins harmonieusement... ou maladroitement...
Des fois on se sent un peu perdus, un peu paumés dans le paysage... et on continue, dans le brouillard et dans le doute, à chercher comment rejoindre demain...

Mais au bout d'un certain temps, on se rend compte que c'est une chance... qu'on peut toujours revoir l'histoire, qu'on peut toujours repeindre ses buts et ses objectifs aux couleurs de nos envies... en y travaillant de tout son cœur et de toute son ardeur, quand enfin on sait ce que l'on veut faire de ce temps imparti...
Aussi ne faut-il jamais être défaitiste, la "seconde" chance au sens restrictif du terme n'existe pas toujours, mais "d'autres" chances sont toujours à portée de main, quand on a un tant soit peu de volonté d'imaginer comment on peut se rendre la vie belle...

La seule loi de la vie est qu'on a toujours en soi les moyens de ses envies, ça s'appelle le courage, la patience, la ténacité et la foi. Rien ne peut résister à la conviction de ce qu'on sait être capable de réaliser, même si on ne perçoit pas toujours les moyens d'en rendre plus concrète la réalisation...
Tant qu'on reste croyant en soi, on trouve le chemin pour se guider...
Il y a des passages obligés, des étapes nécessaires, des choix qui impliquent tel ou tel itinéraire, parfois un peu en forme de détours ou de déviations... mais l'autoroute n'accorde pas nécessairement des paysages très agréables même si la vitesse peut nous y griser...
Chacun son temps et son tempo : l'essentiel est d'arriver là où nous désirons nous trouver, le temps est une mesure bien relative pour évaluer de la beauté d'une destinée ou d'un parcours...

Tout vient toujours au moment opportun... pour qui sait que le temps ne se compte pas en minutes ni en heures, mais en sensations de vie et de bien être...

... ...

18 février 2010

Moi omni...?...

" Et moi si j'étais à la place de Dieu, je ferais quoi ? "
Bernard Werber

Est-ce qu'on ne devrait pas, chacun, se poser la question, plutôt que de faire des constats d'impuissance pour excuser la débandade annoncée du monde qui nous supporte ?...
Il est facile de trouver des explications, des justifications, des excuses et des accusations, mais si l'on tenait en nos mains les pleins pouvoirs sur le monde, qu'en ferions-nous de ce pouvoir ?...
Il est vrai qu'il existe déjà quelques fous absolus, qui pensent pouvoir poser leurs volontés sur le devenir de la planète... mais c'est en terme d'améliorations plus universelles possibles qu'il serait utile que l'on repense le monde, et non pour assouvir des fantasmes de pouvoir... Le pouvoir ne peut jamais être un but humanitaire ni spirituel, il est surtout négation de l'autre...

Alors si j'étais Dieu... qu'est-ce que je pourrais bien faire ?... (j'entends pas Dieu, non pas une icône religieuse, mais une entité supérieure ayant toute possibilité de redistribuer les cartes et les contours du monde...)

Si j'étais Dieu, je ferai en sorte que chacun puisse vivre dans des conditions dignes et similaires, et j'essaierai de revoir le "modèle" humain, en vue de lui apporter quelques modifications qui simplifieraient les rapports qu'on a les uns aux autres...
L'humain a un ego beaucoup trop nombriliste, sa faculté de se projeter en tant que partie d'un tout est trop minimale, il faut agrandir cet espace de conscience-là, afin que nous puissions penser que l'avenir de la planète et de l'humanité est l'avenir de chacun de nous aussi...
Nous sommes comme les cellules de notre corps, chacune est importante, si l'une vient à s'abimer, elle peut manquer à la cohésion générale, ou contaminer les autres... Prendre conscience du tout aide à améliorer le particulier...

Si j'étais Dieu, je reverrai les rythmes des jours et des nuits, et celui des saisons aussi...
On a beau se dire que cette alternance de lumière et d'obscurité, de froid et de chaleur est une nécessité au bon fonctionnement et développement de tas de cycles naturels... ce sont des résignations auxquelles on se soumet, du fait des explications scientifiques, qui nous en montrent l'utilité et l'inéluctabilité...
Mais on pourrait repenser le tout dans une globalité différente, dans laquelle on pourrait remplacer la photosynthèse par d'autres choses, et où le froid n'aurait pas vertu de repos de la terre...
Je suis sure qu'avec un peu d'imagination, on pourrait faire de la terre un paradis terrestre comme on en rêve, il suffirait de faire un petit sondage pour évaluer les besoins et les envies de chacun...

Si j'étais Dieu, je reverrai aussi les modes de reproduction, la surpopulation n'étant pas propice à l'épanouissement des espèces... Les lois primaires de la nature, comme nous les montre la chaine alimentaire tendraient à nous faire croire, que cette auto-régulation a été prévue à la base, mais que c'est notre action sur la vie et la nature, qui fait qu'on en est arrivés au résultat d'aujourd'hui...
La question est bien sûr épineuse : comment imaginer que nous pourrions être conçus pour ne donner naissance chacun qu'à une descendance calculée dès le départ, ou bien à des moments précis, etc...
Ce sont nos habitudes de pensée qui brident nos facultés de concevoir que la possibilité de procréer puisse être revue... On pourrait imaginer que la procréation soit donnée comme un droit et une liberté, et non ressentie comme un besoin, un devoir ou une fatalité. La valeur de la vie en serait modifiée... et on pourrait ainsi éviter bien des drames en supprimant à la fois les problèmes de stérilité, et ceux de naissances non désirées. La liberté de procréer, ou non, devrait être inscrite dans la déclaration divine des droits de l'humain...

Si j'étais Dieu, je reverrai aussi le prix de la vie... qui ne se verrait plus indexé sur les marchés boursiers internationaux, mais sur l'ascension que chacun fait vers son accomplissement.
Je ne condamnerai plus l'humain à gagner sa pitance à la sueur de son front, ni à perdre son temps à "gagner" son droit de respirer... Etre, respirer, vivre... c'est l'état normal et naturel de tout être vivant. Nous avons perdu notre "nature", nous avons été mécanisés et industrialisés jusqu'à ne plus savoir à quoi sert la vie...

Si j'étais Dieu, je modifierai les règles du jeu de la vie en en brisant la linéarité, afin que chacun puisse bénéficier de "temps morts", utiles pour recentrer ses aspirations, désirs et possibilités. On pourrait ainsi prendre des "vacances de vie" par exemple, pour les moments où l'on ne sait plus très bien où est notre essentiel, et qu'on a besoin d'évaluer s'il nous faut rebrousser chemin jusqu'à l'endroit où on s'est perdu, ou bien faire une pause pour reprendre la force de continuer la route...
Sans donner la vie pour "rien", on peut trouver d'autres buts à passer quelques temps parmi ses semblables, que ceux actuels qui nous font plus penser à une époque de décadence que d'évolution...

Si j'étais Dieu, je descendrai de l'imaginaire collectif, pour que chacun comprenne que je suis à la fois "un" et "tous", et que ce que chacun est, il me le doit autant que je lui dois...
On ne s'en rend pas toujours compte, mais être Dieu restera quelque chose de très éprouvant, tant que les humains n'auront pas compris que leur avenir et leur épanouissement, ne tiennent qu'à la reconnaissance de leurs propres responsabilités individuelles à l'égard de leurs pairs...
C'est souvent par lâcheté ou par peur qu'on m'appelle à la rescousse... alors que je voudrais bien qu'on m'aime pour moi sans me solliciter sans cesse pour des résolutions de problèmes dont je ne suis même pas responsable... Je voudrais tenter l'expérience, que chacun s'aime pour lui-même, dans le respect et la dignité, parce que je ne peux exister que si l'on m'invente, me projette ou m'imagine... et je préfèrerai être considéré comme le bon copain avec lequel on a envie de partager et de rigoler, plutôt que comme le Maître omniscient et omniconscient qui peut et sait tout, et qui peut tout réparer par magie ...

Si j'étais Dieu, je voudrais être "omniment Moi", dans chacun et en tous lieux...
pour toujours et à jamais, que l'on comprenne, comme le dit Charles Nodier qu'il n'y a que deux choses essentielles, c'est de croire et d'aimer... et que pour cela, ce n'est pas d'un Dieu qui régit tout dont on a besoin, mais juste d'un peu plus de conscience que le destin de l'humanité, relève du sens et de la place, que chacun donne à l'humain et à l'humanité...

Les prières qui me susurrent "Only you", quand on attend de moi une faveur, j'en ai soupé !... J'aspire à ce que l'humain change de rengaine...

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Notre Père...

19 février 2010

Same player shoot again !...

" Quand rien ne semble fonctionner, je vais observer un casseur de pierres abattant sa masse sur un rocher une bonne centaine de fois sans lui infliger la moindre égratignure apparente.
Mais au cent et unième coup, le rocher se fendra en deux, et je sais que ce n'est pas seulement le dernier coup qui a fendu le rocher, mais les cent qui l'ont précédé.
"
Jacob Riis

Peu de tâches s'accomplissent par magie, d'un claquement de doigts...
C'est un ensemble de petites actions, de petits pas, qui nous mène d'un objectif à un résultat...
On dit que c'est le premier pas qui coûte, mais en fait chacun a son prix, chacun a son importance dans l'addition finale...

Le premier pas, ce qui coûte, ce n'est pas de le faire : c'est de décider de le faire...
C'est la décision qui est à  l'origine de la mise en marche du processus, pas le premier pas ou la première action... Le premier pas, c'est l'idée qu'on s'en fait, qui fait qu'on le fait sans réfléchir, ou bien qu'on hésite ou qu'on le redoute...
Une fois la réflexion bien mûrie, et que l'on sait quoi et comment faire, qu'on décide de l'objectif que l'on se fixe... le premier pas réel devient une formalité : l'enjeu de l'histoire s'est déjà déroulé en amont, le reste n'est plus que patience, persévérance et confiance...

Cependant, tous les pas qui suivront seront aussi importants : chacun son propre but à son carrefour de chemin, cahin-caha sur un parcours, qui se déroule parfois sans visibilité aucune, quant au pas suivant à amorcer...
C'est bien l'ensemble de tous ces pas mis bout à bout, qui dessine la géographie et la géométrie des couloirs de nos existences, avec toujours à chaque passage relai entre deux pas, plusieurs possibilités pour continuer la course : à chaque étape, un carrefour...
Et il faut bien choisir une direction...
Sans arrêt des choix s'offrent, des décisions se prennent, et la vie se trace ainsi...

Le truc, c'est qu'on sait rarement à l'avance, combien de pas seront exactement nécessaires pour atteindre l'objectif... et c'est ça qui entretient quelque part, l'envie de continuer, comme un défi qui se renouvelle sans arrêt.
C'est toujours difficile d'imaginer la vie dans ses moindres développements, podomètre fixé à la ceinture du temps pour mesurer la distance parcourue...
Il y a inévitablement des éléments, des détails, des évènements que l'on ne peut pas maitriser, susceptibles d'avoir une influence sur le cours ultérieur de nos vies, et qui peuvent occasionner des détours ou des déviations non prises en compte dans l'estimation kilométrique prévisionnelle...

Enfin on franchit la ligne d'arrivée, dans la dernière foulée, souvent même la plus grande de tout le parcours... parce qu'on sait que c'est la dernière, qu'on sait qu'après celle-là on va souffler, parce qu'elle résonne en nous quasiment comme une délivrance...
Elle clôt un processus, de la même façon que la décision l'avait enclenché...
La boucle se boucle, totaux qui s'affichent au compteur !... "And the winner is..."

Super Bonus... Doublage de points... Hit of Fame... ou pas... tout d'un coup, on entend ça :
" Same player, shoot again !..." Et on se refait un nouveau parcours... Sûr qu'on connait mieux le jeu, on évite les pièges, et on vise l'objectif...

"Same Player shoot again !..." Illimited Parties... Jusqu'au "Game Over", sorte de fatal tilt inéluctable !...

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5 mars 2010

Etre une personne...

" Le défi le plus difficile à relever est d'être vous-mêmes dans un monde où chacun essaie de faire de vous une autre personne."
Mère Thérésa

Et ça commence dès l'enfance...
"Et qu'est ce qu'y va faire quand y sera grand ?..."
"Ne fais pas ci, ne fais pas ça !"
"Tu n'as pas le droit de dire, faire, penser, rêver... cela..."
"Tu devrais prendre exemple sur truc, machin ou bidule...
"Moi, si j'étais à ta place..."
"Tu ne devrais pas... Tu devrais..."
Etc... etc...
La vie est pleine de conseils et d'injonctions, parmi lesquels nous faisons notre marché, pour accommoder, assaisonner et accompagner le développement de notre personne et de notre personnalité.

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7 mars 2010

Rapport gagnant/gagnant...

" Je crois que c'est une bonne stratégie de rester optimiste."
Sting

Evidemment que c'est une bonne stratégie !... On ne devrait même pas formuler ça comme ça...
"Je crois que c'est la SEULE stratégie de rester optimiste ! "(L.W.)

Partant du principe que les pensées sont finalement, des actions comme les autres, le simple fait d'envisager les évènements à venir de façon pessimiste, en projettent l'ombre chinoise sur les pages blanches de demain... qu'il nous appartiendra d'entretenir ou de faire mentir, lorsque les moments de choix et de décisions interviendront...
En restant optimiste, on appuie inconsciemment le déroulement des évènements à venir vers des dénouements heureux ou paisibles, qu'il nous semble naturel alors de voir se produire...
L'optimisme, ça n'est pas une possibilité, c'est une habitude de vie...

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24 mars 2010

But en tête...

" Garder ses idéaux c'est essentiel. C'est ce qui permet de survivre à toutes les petites désillusions du quotidien."
Houda Rouane

C'est toujours plus facile de monter ou descendre un escalier, quand on a une rampe sur laquelle s'appuyer : nos idéaux ne sont pas une béquille pour survivre au quotidien, mais bien une base solide pour aller plus loin...
Avoir des idéaux, ça permet de ne pas se perdre dans les périodes sombres, parce qu'ils font office de "veilleuse", ils gardent une petite luminosité qui nous permet de ne redouter ni la nuit ni les cauchemars obscurs : ça permet d'éclairer ses envies à la lumière d'une ligne de conduite qu'on a définie, et qu'on prend pour principe pour avancer vers demain...

Avoir des idéaux... l'expression est un peu forte peut-être... Je ne suis pas sûre d'en posséder...
Mais j'ai des convictions, des rêves et des envies qui me confortent dans l'idée que vivre, c'est autre chose que respirer, travailler et dormir, et que la véritable importance des choses est relative d'une personne à l'autre sans qu'on puisse donner raison ou tort à qui que ce soit...
Le quotidien, toutefois, n'est pas nécessairement un chemin de croix qui se renouvelle sans arrêt : y a plein de moments que j'aime dans mon quotidien...

Avoir des idéaux, c'est plus concret qu'avoir des rêves, parce que ces idéaux donnent des repères moraux à nos buts, objectifs et envies... mais les idéaux, c'est difficile à appréhender... C'est grand, c'est beau, mais souvent un peu abstrait quand même...
En d'autres lieux, je me dis parfois "chercheuse d'absolu", boutade lancée par défi un jour, comme quête d'un idéal... mais quelque part ça définit bien.
L'absolu, j'en ai déjà parlé ici sans rentrer dans le concret. Toutefois, l'absolu ne peut pas être un idéal, parce qu'il s'agit d'une sorte de position extrême, inatteignable et relative paradoxalement...
Cette quête est infinie, elle ne peut jamais avoir de fin, mais c'est ça qui est motivant : elle est empreinte d'une curiosité saine et tous azimuth vers l'essence des choses... Elle n'est pas un but, elle est un chemin, une direction, un parcours... qui lui aura une fin.
L'idéal, les idéaux jouent le même rôle : ils ne sont pas faits pour être atteints, mais bien pour baliser la route, un peu comme des glissières de sécurité qui nous évitent de plonger dans l'abîme...

Et il est vrai que, parfois, le quotidien nous assomme avec des petits défis mal relevés qui finissent en problèmes à gérer... mais tout problème a toujours en germe une part de la solution...
Une des choses qui nous empêche de surmonter un obstacle, c'est l'idée qu'on s'en fait...
Et les idéaux qu'on entretient, sont comme des tremplins qui nous permettent de rebondir pour passer ces caps plus difficiles en confiance...

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25 mars 2010

L'homme invisible : rêve ou cauchemar ?...

" Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience."
René Char

Faut reconnaître : il y a plein de gens dont le but est de ne pas se faire remarquer, et qui à force d'abnégation et de discrétion arrivent presque à se fondre dans le paysage existentiel, comme les fleurs sur le papier peint, en décor de fond...
Ce sont des gens "bien élevés"... qui ne veulent pas prendre le risque d'assumer les vagues qu'ils déclencheraient peut-être s'ils assumaient qui ils sont en réalité...

Ne pas déranger... Ne rien changer... Ne rien influencer... S'excuser d'exister ?...

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26 mars 2010

Oyez, oyez bonnes gens...

" Plus on partage, plus on possède. Voilà le miracle."
Léonard Nimoy

On peut amasser toutes les richesses, toutes les connaissances que l'on veut : thésauriser pour posséder n'a aucun sens en soi, le partage enrichit bien plus... La valeur des choses tient à ce que l'on en retire, pas à leur possession.
Ce qui est valable au matériel, l'est de la même façon au relationnel : plus on partage avec quelqu'un, plus la relation s'enrichit.

"Les gens se plaisent à penser qu'ils peuvent se débrouiller seuls, alors que rien ne vaut le soutien et les encouragements d'une équipe"(Tim Allen)... Et quelque soit la réalité que recouvre le terme "équipe"...
S'il est utile de savoir agir et vivre seul si besoin est, l'équilibre d'une vie ne peut se satisfaire d'une telle conception : c'est toujours dans l'échange qu'on évolue et qu'on agrandit ses horizons, et c'est en donnant et en recevant qu'on évite la sclérose de sa propre personne...

Notre époque a grandement encouragé et développé l'individualisme, du fait de la perte des valeurs morales amorcées depuis quelques décennies, mais on se rend compte que cet individualisme ne développe qu'une partie de la personne, et que pour être une personne à part entière et reconnue comme telle, on a nécessairement besoin de la médiation des autres.
Ce sont les "autres" qui font de notre personne intérieure, un être social ; c'est de nos interactions avec le monde extérieur que nous nourrissons notre richesse intérieure : qui vit centré sur son nombril ne peut voir que la surface de son ventre...

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28 mars 2010

En mains propres...

" Je voudrais bien être la lettre d'amour que j'envoie ce matin à celle que j'aime."
Félix Leclerc

Les lettres d'amour transportent, avec elles, tous les mots que l'absence ne peut entendre...
Timbrées à l'émotion, elles se glissent en boîte, et partent pourtant seules, porter leur bonne parole... pendant que nous restons là, vidés des mots dont la réalité qui nous habite, se ressent parfois douloureuse, cruelle ou injuste...
On n'écrit guère de lettre d'amour à ceux qui partagent notre quotidien...
A tort certainement d'ailleurs...

J'ai imaginé que je faisais le voyage, tapie au fond de l'enveloppe, et voilà ce que j'ai entendu...

"J'aimerais bien être la lettre d'amour que je t'envoie ce matin... et me retrouver là, au creux de tes mains, prête à m'ouvrir à toutes tes interrogations... Je voudrais bien être celle-ci, sur laquelle ton regard se portera, et à laquelle sûrement... tu souriras...
Je sentirai, à la course de tes yeux, les battements de ton cœur tout contre mes mots, et à ton tempo de lecteur, ton plaisir de ressentir à ton égard les douceurs de ma plume, quand elle a envie de caresser bien plus qu'un vélin...
J'y ai glissé tous les mots que j'avais au bout de mes doigts... faute de pouvoir faire glisser mes doigts sur toi jusqu'au bout de mes envies...

Il y a toujours comme une sorte d'impudeur à écrire, à graver en couleur sur support recyclé, ses sentiments présents, livrés à l'intemporalité de l'écrit, qui survivent ainsi à l'instant bien plus que la parole ne le peut faire...
Souvent mes mots se taisent, souvent mes mots se retiennent...
Et pour une fois qu'ils se libèrent, je ne serai pas là pour les accompagner ?...
Oh, je voudrais être cette lettre, et porter de concert avec elle, la petite musique de mon cœur, que j'ai transposée en prose mineure, pour que tes yeux en la déchiffrant, perçoivent le rythme de mes sentiments... comme une valse d'amour qui martèle de ses basses, les trois temps de chaque mesure, sur ces trois syllabes qui te murmurent : je t'aime...

Faut-il que je t'aime, pour te livrer ainsi, tout le bruit de fond de ma pensée, que souvent mon silence et ma pudeur te dissimulent... Faut-il que tu me manques, parfois, pour que je déroule ainsi le fil de mes aveux...
Rien que pour toi... Oui, ils sont bien pour toi, ces mots qui fusent, au son feutré de la mine qui court sur le papier...
A toi et aussi à moi un peu... parce que c'est quand même mieux, si pour les partager... on est deux dans ce "nous"...
Nous...  comme la première personne d'un pluriel que j'apprends à conjuguer à tes côtés...
Ki supporte malgré tout, quelques fautes d'orthographe et quelques erreurs d'accords..."

Et puis, je n'ai plus rien entendu... parce que je me suis rappelé qu'il était indécent d'écouter aux portes...
Et que s'il en était aussi de la sorte, en ce qui concerne les enveloppes, je me suis dit qu'il valait peut-être mieux que j'en sorte, et que je la laisse achever son voyage sans escorte...
Les lettres d'amour, après tout, n'ont pas besoin qu'on traduise leur discours...

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30 mars 2010

Positive défiance ?...

" Vous ne résoudrez peut-être pas tous vos problèmes en adoptant une attitude positive, mais vous agacerez tellement de gens que ça en vaudra la peine."
Herm Albright

La "positive attitude" est un peu un courant dans l'air du temps, mais entre les mots et la réalité, il y a quelques pas à franchir, que certains n'osent pas aligner...
Mais pourquoi donc ?... Quels risques prend-on à préférer "positiver" la vie plutôt que de se l'angoisser en permanence?...
Si l'on dresse un tableau en deux colonnes des avantages et des inconvénients des deux attitudes : le choix est pourtant relativement simple !
On peut y objecter que ça n'est pas si simple, et que certaines personnes sont d'un naturel angoissé, et qu'on ne peut rien y faire... C'est faux ! On peut décider de s'affranchir de l'angoisse, du doute non constructif et du pessimisme entendu...

Notre façon d'appréhender la vie et de réagir aux évènements tient bel et bien à une décision : on ne subit pas sa façon de vivre, on la décide !...
Relativiser est la première étape d'une délivrance, qui ne peut que nous apporter un bien-être notable.
S'angoisser pour demain n'apporte rien, hormis un sentiment d'insécurité qui nous empêche de croquer le présent à pleines dents, et imaginer les problèmes possibles avant même qu'ils n'apparaissent ne nous prépare pas vraiment mieux à les affronter, parce que si ça se trouve, ils ne se présenteront jamais...

Et puis il est vrai, qu'afficher sa confiance en toutes circonstances, a le don d'agacer les broyeurs de noir professionnels, dont l'une des priorités de vie semble être de saper le moral à tout le monde : il y a une part de sadomasochisme dans le pessimisme et l'angoisse...
Masochisme, parce que c'est d'abord à soi qu'on fait du mal avec une telle attitude.
Sadisme, parce qu'on tente d'ouvrir une brèche dans la sérénité des autres, en les polluant avec des scénarios catastrophes plausibles, qui parfois peuvent ébranler la force tranquille de la confiance, alors même que rien ne peut prouver qu'ils arriveront...
Luttons contre cela en affichant une positivité à toute épreuve : oui, ça en énerve beaucoup d'être sereinement désinvolte devant l'avenir, et de croire résolument que "tous les jours, à tous points de vue, tout va de mieux en mieux"...
Mais il y a une sorte de jouissance puérile, à continuer à arborer un sourire sincère quand quelqu'un essaie d'agiter devant nous toutes ses menaces de noirceur, comme des poupées vaudoues à l'image de la vie, que le mauvais sort s'acharnerait à transpercer pour nous faire souffrir, encore et encore... parce que c'est bien connu "si on est là, c'est pour en ch..."

La positive attitude n'empêche pas les problèmes de se présenter, c'est certain, mais elle permet de les poser en termes de "défis" plutôt qu'en termes de "catastrophes". On y est convaincus que si un problème se pose, c'est qu'il est là pour nous délivrer son message, qu'il est une opportunité plus qu'une punition, et qu'on en sortira plus fort encore...
Il est impossible de résoudre un problème avant qu'il ne se pose réellement : on ne peut jamais tout prévoir, et il n'y a qu'en faisant équipe avec la réalité dans le temps présent qu'on peut bien soupeser tous les aspects, tous les tenants et tous les aboutissants d'une situation : la visualisation a ses limites !... (même la visualisation négative...)

Et puis... ça impressionne beaucoup plus d'avoir en face de soi quelqu'un de résolument confiant, plutôt que quelqu'un qui, toujours en proie à l'inquiétude, doit sans cesse être rassuré...
La confiance, ça rend autonome et libre, et ça, ça n'a pas de prix !...

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4 avril 2010

La force de l'hérédité ?...

Est-ce que la maman d'un œuf de Pâques est une poule en chocolat ?...

Question d'actualité : en effet, en ce jour de Pâques, les jardins se retrouvent encombrés par des tas de petits œufs en chocolat, dont on ignore la provenance et l'origine exacte...

Pour les cadeaux que l'on trouve au pied du sapin le matin de de Noël, le mystère n'est que partiel, puisque tout le monde sait que le Père Noël passe pendant la nuit, récompenser les enfants, petits et grands, qui auront été sages durant l'année... et force est de constater qu'il est quand même plutôt cool le Père Noël, parce que c'est rare qu'il nous sanctionne réellement (ou alors son réseau de renseignements n'est pas très efficace... mais bon on ne va pas lui en tenir grief et l'embêter pour ce genre de détail qui n'a guère d'importance au final, hein ?...)
Mais en ce qui concerne les œufs de Pâques, j'avoue ne pas avoir d'explication concrète...

De source quasi-sûre, nous savons que les œufs sont déposées par les cloches... ???...
D'accord ! Elles jouent ainsi un peu le même rôle que la cigogne qui nous apporte les bébés, mais où est-ce qu'elles les trouvent ces œufs en chocolat ?...
Si vous avez déjà "ouvert" une poule en chocolat, vous savez comme moi, qu'en général, on trouve à l'intérieur des petits œufs colorés en sucre... et non  en chocolat ! Alors, comment se fait cette opération magique qui consiste à les transformer en œufs chocolatés qui s'éparpillent aux quatre coins de nos jardins ?...

Une autre énigmes des œufs de Pâques, est qu'ils arrivent tous à maturité à peu près en même temps : ils commencent à apparaitre deux à trois semaines avant Pâques, dans les boutiques spécialisées et les supermarchés (peut-être en raison d'une différence d'élevage : d'un côté les poules "libres", de l'autre les poules "en batterie"...)
Y a-t-il un consensus global chez les poules qui leur fait pondre ces œufs un peu différents à cette époque de l'année ?...
Ou bien s'agit-il de poules spécialement sélectionnées pour cette incroyable capacité ?...

Ainsi, la théorie de poules en chocolat pondeuses est-elle la plus probable : la force de l'hérédité joue un grand rôle dans les caractères...

N'empêche... le mystère de la poule et des œufs en chocolat reste entier...

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5 avril 2010

Compteurs remis à zéro...

" C'est quand même toujours neuf l'amour..."
Christian Osler

Malgré ce que l'on est parfois amenés à penser à la suite d'une expérience éprouvante et décevante, chaque nouvelle histoire se rebâtit à neuf, sur de nouvelles fondations et avec de nouvelles briques, sauf à chercher à revivre la même voie sans issue bien sûr...
A chaque histoire on revit la découverte, le ravissement et la joie simple du partage... à condition de lâcher prise sur ses souvenirs et ses à priori : il suffit de vouloir se laisser conquérir et envahir simplement sans lutter ni présager de rien.
L'amour n'engage jamais à rien d'autre qu'au bonheur d'aimer et de se sentir aimé : on ne vit pas l'amour pour son avenir ou son devenir, on ne peut l'apprécier qu'en tant que présent...

Présent, oui... il faut être présent à sa vie dans l'instant et dans l'acceptation pour prendre l'amour comme un cadeau, et non comme un but ou une fin : on ne prévoit jamais ni le lieu ni le moment ni même la personne, qui saura servir de catalyseur à toute la force de sentiment que l'on abrite en soi, sans pouvoir la mesurer ni la ressentir hors expérimentation...
L'amour possède son propre champ de force et de réaction que l'on ne peut mesurer sur aucune échelle de valeur : chacun ses grades et ses niveaux d'émotions et d'engagement...
Bien que l'amour ait toujours fait couler beaucoup d'encre, c'est souvent sur ses douleurs que les mots se répandent, alors qu'il est source de vie, de joie et d'intensité positives avant tout... et ce que l'on regrette d'un amour qui nous déçoit, n'est jamais l'amour en lui-même, mais l'appréciation erronée qu'on a eu de sa durée de vie ou de sa faculté à pouvoir le porter...

" ça ne se regrette pas l'amour..." (Christian Osler)
Non, l'amour vrai, ça ne se regrette jamais, et peu importe le temps qu'il dure, même si c'est sûr, on a toujours envie de le conjuguer au futur pur, sans conditionnel ni antériorité... c'est déjà bien beau de pouvoir en expérimenter le présent, et de se sentir bien dedans...
L'expérience des temps de conjugaison nous apprennnent au fur et à mesure, que les temps du passé sont des fardeaux à dompter bien plus compliqués que l'indicatif du présent : là où le cœur indique ses préférences est le temps le plus facile et le plus agréable, ne tombons pas dans le piège de vouloir maîtriser tous les temps passés et à venir...
Aimer est un verbe tout simple, sans traitrise ni piège, pour qui veut aborder chaque nouveau tandem comme un verbe de premier groupe à chaque fois... c'est dans nos suspicions d'irrégularités que naissent les plus grosses fautes, avec un peu d'attention et d'intuition, on arrive parfaitement à s'en faire un allié reposant, dont la douceur est propice à nous combler...

Il n'y a pas d'amour "d'occasion", même si l'occasion peut faire le larron... pas d'amour "deuxième main', même pour un cœur déjà expérimenté : chaque histoire est un nouveau départ, un nouveau scénario, où le seul rôle qu'on peut jouer est face à soi d'abord...
On ne peut avoir aucune crainte à aimer quand on sait que l'amour n'engage à rien... rien d'autre qu'à accepter de vivre cette alchimie magique, qui réunit par on ne sait quelle force de destinée deux êtres par ailleurs souvent très différents, dans un voyage intérieur mutualisé dans un partage d'instants qui se succèdent... jusqu'au bout d'un calendrier de vie, dont on ignore juste s'il est perpétuel ou civil...

Définitivement... je suis contre le regret : chaque histoire est une trajectoire personnelle vécue à deux, qui nous fait néanmoins avancer chacun sur son propre chemin... fifty-fifty...

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7 avril 2010

L'éternité hésitante ?...

" Un amour qui n'a pas le sentiment d'être éternel n'a jamais commencé."
André Frossard

On ne peut pas aimer sans sortir de la temporalité, et qui ressent de l'amour, ressent d'abord une intensité avant d'en formuler une finalité... Si l'on envisageait l'amour à durée déterminée, bien peu oseraient s'y jeter en entier : c'est parce qu'on sort de tout compte à rebours qu'on peut s'y engager.
Les doutes qu'on peut éprouver au départ, sont surtout un refus de notre part, de se laisser submerger par un état qui nous met hors contrôle, et dont on appréhende de devoir en sortir sans que la décision soit issue de nos propres désirs...mais si l'on passe l'obstacle de l'incertitude de l'éternité, et qu'on décide que les hésitations du futur pèsent moins lourd dans la balance que le bien-être que l'on ressent, les doutes deviennent des compagnons de route qui ne nous accompagnent plus que de loin...
Après tout, de quoi est-on vraiment sûr à cent pour cent dans cette vie qui est la nôtre ?...

Bien peu de choses nous procurent à ce point, ce sentiment d'être hors du temps, que l'amour nous permet d'expérimenter... Tous ceux qui ont un jour, laissé grande ouverte la voie d'accès à leur cœur, savent de quoi je parle : ces moments que l'on partage, sur un petit nuage, loin des bourrasques existentielles, dans lesquels on oublie le chrono perpétuel sur nos jours et nos nuits, nous ouvrent les portes d'un petit paradis de vie qu'on aurait bien tort de se refuser...
Cette sensation d'intemporalité nous donne évidemment un goût d'éternité, puisque l'éternité n'est pas un concept humainement imaginable : on ne peut pas imaginer l'éternité sur une longueur de temps, mais bien sur une absence de comptabilité temporelle qui va de tout de suite à toujours, sur une déclinaison infinie et indéfinissable...

Envisager l'amour sans éternité, c'est comme commander un menu au restaurant en sachant qu'on n'aura pas le temps d'attendre qu'on nous l'apporte : on s'en fait une joie, on s'en fait une idée, mais on ne peut pas y mettre tout l'appétit qu'on y aurait si on savait qu'on allait s'en régaler... puisqu'on partira à l'apéritif ou juste après l'entrée...
Quand on sait d'avance qu'on ne peut qu'enclencher un processus, sans pouvoir assister à son développement, nécessairement on y est moins impliqués... On s'implique dans ce que l'on fait à la mesure de ce qu'on pense en retirer : en expériences, en avantages ou en connaissances...

Les chemins de l'amour sont imprévisibles, mais relèvent tout de même d'une décision. Aussi "inévitables" que puissent paraitre être certaines histoires, elles relèvent toujours, à la base, d'une décision : on a toujours le choix d'aimer ou de refouler les sentiments que l'on ressent.
Il n'y a jamais de choix meilleur ou pire, mais il y a toujours un choix.
Choisir d'aimer, c'est d'abord faire un choix de l'instant que l'on veut partager et prolonger... et c'est uniquement par réflexe de protection qu'on évite parfois d'envisager son éternité...

Mais si on choisit d'aimer vraiment, on finit par baisser la garde, et les considérations temporelles ou temporaires, deviennent des considérations subsidiaires, dont on n'a que faire... c'est en projetant une durée qu'on s'éloigne de l'éternité, mais quand on ne projette rien, on rentre de fait dans l'éternité... puisqu'on ne voit aucune limite...
Aimer, c'est avant tout se dire que c'est possible... que tout est possible... à condition de le vouloir...

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25 août 2009

Les femmes pleurent...

LES FEMMES PLEURERAIENT PENDANT 16 MOIS....

Lu sur Zigonet

" Le sondage réalisé sur 3 000 personnes, a été mené par le site internet TheBabyWebsite.com. Il a mis au jour que les raisons pour lesquelles les femmes pleurent changent radicalement durant leur vie. Entre sa naissance et l'âge de 78 ans, une femme passerait plus de 12 000 heures à pleurer, pour différentes raisons comme la colère (quand elle est enfant) ou plus tard la tristesse d'être célibataire. Durant les trois premières années de leur vie, les femmes pleurent trois heures par jour, demandant à être changées, nourries ou amusées. Devenues plus grandes, les adolescentes pleurent environ 2 heures et 13 minutes par semaine. A partir de 25 ans, cette durée augmente à 2 heures 14 minutes par semaine principalement à cause des histoires de coeur et des films à l'eau de rose."

Quand j'ai lu cette information, quelques interrogations qui sont arrivées en vrac :

** Peut-on cumuler les 16 mois sur une période donnée pour être débarrassées de l'affaire ? Y a t-il une posologie idéale pour bien vivre avec ?

** Avec le manque de temps dont souffre tout le monde en ce moment, quand trouve-t-on 2h14 dans la semaine pour s'adonner à la pratique ?
Et peut-on alors exiger un allègement d'horaires (tant à la maison qu'au travail) de façon à pouvoir exploiter ce temps comme il convient ?...

** Ne pourrait-on pas, dans un souci de protection et de préservation des ressources naturelles, trouver un moyen de récupérer toutes ces larmes de femmes ?... 
On pourrait même, peut-être, en tirer un sel très doux, qui épiceraient nos plats d'un subtil mélange...
Ou abreuver la terre de ces larmes versées... ça sauverait peut-être la planète un système d'irrigation basé sur les émotions des gens plutôt que sur leurs intérêts...
Les rivières de la vie....

** Doit-on annoncer la nouvelle aux enfants dès qu'elles sont en âge de comprendre ?...
Elles pourraient ainsi se rendre compte par de très simples calculs arithmétiques si elles ne dépensent pas un peu trop en "broutilles" ce capital précieux...
Et...

Doit-on présenter ça comme une "bonne" ou une "mauvaise" nouvelle ?...


" Que deviennent toutes les larmes qu'on ne verse pas ?"
Jules Renard

14 septembre 2009

Ce qui compte vraiment ?...

" Dans une vie sans passion, le superficiel devient le meilleur substitut à ce qui compte vraiment."
Philip Mc Graw

L'attrait pour le superficiel est effectivement un signe de manque d'ancrage dans la vie. Le superficiel c'est de l'anti-passion : quand on a dans sa vie et en soi, suffisamment d'attraits et d'intérêts, le superficiel trouve difficilement sa place. On ne peut pas perdre de temps, précieux, à entretenir des chimères sans consistance, qui n'ont aucun autre but que de faire illusion et écran, à ce que l'on est vraiment...

On le constate amèrement en ces temps de morosité décadente, qui nous poussent à nous interroger sur notre devenir et sur le bilan à tirer de toutes ces décennies passées en gaspillages divers et variés : gaspillage des ressources de la planète au nom d'un esthétisme ou d'un confort de vie pas toujours nécessaire... Gaspillage des ressources humaines par des conflits ancestraux, ethniques, religieux ou sexistes, qui en divisant le monde, divise aussi notre conscience... Gaspillage de soi par le jeu social qui bouscule qui l'on est pour tenter de nous formater conventionnellement afin de pouvoir recevoir le "bénéfice" d'une société qui nous "fédère" en une communauté...

Le superficiel, c'est le culte de l'inutile, le culte du paraitre, le culte de l'image...
L'image, si importante de nos jours... Il est préférable de savoir bien paraitre que d'être réellement quelqu'un, et le jeu social prend appui sur des caricatures retouchées de nous-mêmes selon les besoins et les situations...

Il existe une catégorie de gens dotée d'un charisme naturel et particulier, et aussi une catégorie de gens moins charismatiques qui pensent qu'en élaborant un "paraitre", on peut rayonner de la même façon...
Mais rajustons nos esprits : il y a des choses que l'on ne peut pas feindre ni imiter...
Par exemple, on a inventé les cabines de bronzage certes, mais qui a pu réaliser une réplique parfaite, même en miniature, de notre vrai soleil ?...
Imiter n'est pas exister, et le paraitre "travaillé" ne vaudra jamais "l'être" spontané, quoi que puissent en dire tous les manuels de bonnes manières et de "comment se comporter en société"...
On peut paraitre "être" en surface, mais... quand le vernis commence à sauter, qu'est-ce qu'on trouve derrière ?...

La passion a cet avantage certain, de nous affranchir de tout regard extérieur, parce qu'elle porte en elle un pouvoir énergisant bien plus dynamique que l'approbation des autres, que l'image et le superficiel tentent de quémander. La passion se vit en dehors de toute recherche de reconnaissance par autrui, parce qu'elle est en général un processus très personnel, et qu'elle a un effet auto-gratifiant.

Le superficiel est un esclavage nécrosant qui chasse bout après bout toute notre essence... et notre essentiel... Mais après tout, peut-être que je n'ai pas tout compris aux enjeux du superficiel... et qu'il est réellement important pour l'avenir et le moral de la planète, de s'intéresser à la grossesse de Céline Dion ou au chien de Barak Obama, et de savoir qui, de Jonathan ou son semblable sortira du loft à la fin de la semaine... ça nous donne d'autres choses à penser, au risque de nous masquer une partie des priorités qui devraient être les nôtres...

L'importance des choses est toujours d'une relativité absolue, et l'appréciation de la superficialité est elle-même très subjective...

 

15 novembre 2009

Le juste accord...

" Vous n'avez pas raison ou tort parce que d'autres dont d'accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et que votre raisonnement est juste."
Warren Buffet

C'est quand on pense détenir une vérité qu'on se place dans l'erreur... parce que ce n'est toujours qu'une affaire de point de vue, de circonstances et d'angle sous lequel on examine les choses.
Il n'y a pas d'accord parfait, même en musique, car celui-ci n'a de parfait que l'idée de son exécution : sa perfection dépend elle-même de l'accord de l'instrument qui aura été fait...
Jouer l'accord parfait sur un piano désaccordé ne donne qu'un bien pâle écho de la perfection...
Et nous sommes tous à l'image de ce piano désaccordé...

Nous pouvons cependant avoir raison dans une logique ou un ressenti qui tombe sous l'évidence, sans avoir besoin d'autre justification.
De la même façon, nous pouvons avoir tort, et nous fourvoyer même à plusieurs, parce que nous sommes tous sous le coup du même aveuglement ou de la même ignorance.
Mais une ignorance, même partagée, n'en change pas d'essence : elle reste source d'erreurs de jugement et de tromperie en toute "bonne" conscience.
Le nombre fait peut-être la force de la majorité, mais pas nécessairement celle de la raison...

Depuis le temps que le monde est monde, et que les hommes s'interrogent, cherchent et réfléchissent, nous n'avons toutefois en main que bien peu de certitudes... S'il était si aisé de trancher sur la base du tort ou de la raison, nous l'aurions fait depuis belle lurette !...
Or, l'histoire, celle du monde et celle de tous les jours, ne cesse de nous apprendre que toute vérité d'aujourd'hui se révélera caduque plus tard, et que les connaissances de demain anéantiront les certitudes présentes en les reléguant au rang d'hypothèses expérimentées...

Nous pouvons avoir ponctuellement raison, à la manière d'un paysage impressionniste...
Nous peignons nos représentations du monde, de l'univers et de la vie, par petites touches conclusives, qui finissent par nous apparaitre comme un ensemble cohérent à mesure que nos raisonnements s'emboitent les uns dans les autres selon une logique apparente...
Mais notre toile est gigantesque, et nos pinceaux bien trop fins pour couvrir en l'espace d'une vie toutes les interrogations terrestres et supra terrestres.
Nous ne deviendrons jamais les grands maitres de l'Univers... en tous cas, pas tant que nous penserons l'être déjà...

Nous ne pouvons atteindre les rivages de la raison, qu'après avoir pagayé dans les eaux troubles du doute et après avoir validé la meilleure façon de se guider. La raison est toujours l'angle qui se rapproche le plus du possible et de la réalité dans une situation donnée et à un moment donné...
Quand on sort du contexte, la raison est susceptible de chanceler.

Restons modeste dans nos conclusions et sachons ne les appliquer qu'à la lumière de notre réalité sans vouloir ni les imposer ni les solder, au motif qu'elles seraient ou non, reconnues.
La reconnaissance ou l'opposition d'autrui n'apportent aucune garantie supplémentaire à nos points de vue...

... ...

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