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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
5 avril 2010

Compteurs remis à zéro...

" C'est quand même toujours neuf l'amour..."
Christian Osler

Malgré ce que l'on est parfois amenés à penser à la suite d'une expérience éprouvante et décevante, chaque nouvelle histoire se rebâtit à neuf, sur de nouvelles fondations et avec de nouvelles briques, sauf à chercher à revivre la même voie sans issue bien sûr...
A chaque histoire on revit la découverte, le ravissement et la joie simple du partage... à condition de lâcher prise sur ses souvenirs et ses à priori : il suffit de vouloir se laisser conquérir et envahir simplement sans lutter ni présager de rien.
L'amour n'engage jamais à rien d'autre qu'au bonheur d'aimer et de se sentir aimé : on ne vit pas l'amour pour son avenir ou son devenir, on ne peut l'apprécier qu'en tant que présent...

Présent, oui... il faut être présent à sa vie dans l'instant et dans l'acceptation pour prendre l'amour comme un cadeau, et non comme un but ou une fin : on ne prévoit jamais ni le lieu ni le moment ni même la personne, qui saura servir de catalyseur à toute la force de sentiment que l'on abrite en soi, sans pouvoir la mesurer ni la ressentir hors expérimentation...
L'amour possède son propre champ de force et de réaction que l'on ne peut mesurer sur aucune échelle de valeur : chacun ses grades et ses niveaux d'émotions et d'engagement...
Bien que l'amour ait toujours fait couler beaucoup d'encre, c'est souvent sur ses douleurs que les mots se répandent, alors qu'il est source de vie, de joie et d'intensité positives avant tout... et ce que l'on regrette d'un amour qui nous déçoit, n'est jamais l'amour en lui-même, mais l'appréciation erronée qu'on a eu de sa durée de vie ou de sa faculté à pouvoir le porter...

" ça ne se regrette pas l'amour..." (Christian Osler)
Non, l'amour vrai, ça ne se regrette jamais, et peu importe le temps qu'il dure, même si c'est sûr, on a toujours envie de le conjuguer au futur pur, sans conditionnel ni antériorité... c'est déjà bien beau de pouvoir en expérimenter le présent, et de se sentir bien dedans...
L'expérience des temps de conjugaison nous apprennnent au fur et à mesure, que les temps du passé sont des fardeaux à dompter bien plus compliqués que l'indicatif du présent : là où le cœur indique ses préférences est le temps le plus facile et le plus agréable, ne tombons pas dans le piège de vouloir maîtriser tous les temps passés et à venir...
Aimer est un verbe tout simple, sans traitrise ni piège, pour qui veut aborder chaque nouveau tandem comme un verbe de premier groupe à chaque fois... c'est dans nos suspicions d'irrégularités que naissent les plus grosses fautes, avec un peu d'attention et d'intuition, on arrive parfaitement à s'en faire un allié reposant, dont la douceur est propice à nous combler...

Il n'y a pas d'amour "d'occasion", même si l'occasion peut faire le larron... pas d'amour "deuxième main', même pour un cœur déjà expérimenté : chaque histoire est un nouveau départ, un nouveau scénario, où le seul rôle qu'on peut jouer est face à soi d'abord...
On ne peut avoir aucune crainte à aimer quand on sait que l'amour n'engage à rien... rien d'autre qu'à accepter de vivre cette alchimie magique, qui réunit par on ne sait quelle force de destinée deux êtres par ailleurs souvent très différents, dans un voyage intérieur mutualisé dans un partage d'instants qui se succèdent... jusqu'au bout d'un calendrier de vie, dont on ignore juste s'il est perpétuel ou civil...

Définitivement... je suis contre le regret : chaque histoire est une trajectoire personnelle vécue à deux, qui nous fait néanmoins avancer chacun sur son propre chemin... fifty-fifty...

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