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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
27 septembre 2010

Ce que je crois...

" Je comprends bien que mes propos peuvent paraitre surprenants. Pourtant, je ne vais pas dire le contraire de ce que je crois pour me conformer à la pensée unique."
Yann La Flèche

Il est plus aisé d'assumer ses avis et ses choix de vie quand on adopte ceux de la majorité : on s'y sent alors fort de l'aval du plus grand nombre, et les critiques comme les attaques sont bien plus faciles à parer... mais si c'est la peur ou le manque de courage qui dictent l'adoption de ces choix, peut-on jamais se convaincre qu'ils sont réellement bien les nôtres et bien fondés ?...
Il n'est pas plus simple d'être ce que l'on n'est pas pour ne pas indisposer les autres ou pour ne pas avoir à affronter la désapprobation des autres, que d'être ce que l'on est malgré l'incompréhension que l'on peut rencontrer et les sarcasmes auxquels on peut s'exposer...
Il n'y a qu'une façon de trouver son "équilibre" et sa "justice" intérieures : c'est en acceptant de suivre son propre chemin, quelque soit le mode de transport à emprunter et le prix qu'on doive payer...

On peut essayer par commodité de se soustraire à ce qu'intérieurement on pense être son chemin de vérité, mais on se heurte inéluctablement, à un moment ou à un autre, à une sensation de mal-être et de malaise qui nous pousse à nous réorienter, ou bien à accepter de vivre comme un handicapé avec comme un sentiment d'injustice et d'inutilité...
Si on évolue dans un monde où l'on se ressent comme factice, asphyxiant et usurpateur, immanquablement on finit par avoir du mal à trouver sa respiration... un peu comme quand on n'arrive pas à déchiffrer une partition : les notes y sont, mais le rythme manquant et bancal ôte toute harmonie...
L'unisson première est d'être en accord avec soi, et de ne pas s'entêter à vouloir être autre que ce que l'on est.

Nous évoluons depuis un certain temps déjà, dans un monde où le "paraitre" domine largement sur "l'être".
On oublie seulement, que pour que le verbe "paraitre" puisse nous faire "exister", il nous faut le regard des autres, et que dès que l'on se retrouve seul avec son âme et sa conscience, le paraitre disparait... au profit d'un "être" sans construction propre ni fondation solide pour s'ancrer dans une existence individuelle...
Est-ce que l'on vit sa vie pour les autres ou pour soi-même ?...
Est-ce que l'on peut rester psychologiquement équilibré, quand toute notre estime de nous-même dépend du jugement d'autrui ?...
Est-ce qu'on peut trouver un sens à sa vie quand celle-ci se fonde sur l'apparence des choses ?...
Est-ce un choix de liberté que de s'aliéner à la dictature de la pensée unique ?...

Nous vivons aussi dans un monde au devenir qui devient de plus en plus incertain... et dans lequel notre mode de vie actuel est fortement mis en péril devant les défis de demain...
Ceux qui font comme si cette donnée n'avait aucune importance, ou qui continuent de fonctionner sur ces valeurs du "paraitre" et de "l'avoir", intimement liées à la décadence spirituelle, peuvent bien railler cette "naïveté" ou cette "inconscience" de penser que l'essentiel est ailleurs... je ne me laisserai jamais convaincre par ces arguments-là...

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26 septembre 2010

Ensemencer le champ des possibles...

" Quand rien n'est certain, tout est possible ! "
Margaret Drabble

Ensemencer le champ des possibles, c'est donner une chance à l'imagination de créer une réalité inédite et différente, en accord avec nos désirs et nos envies...
Et même sans garantie que la semence trouvera matière à germer, puis à se développer, c'est ouvrir sur l'avenir un champ de culture, potentiellement propice à nourrir une vie comme on aimerait la voir fleurir...

Comme le dit Alan Kay : "Le meilleur moyen de prédire le futur est de l'inventer."

... http://www.smiley-emoticones.com/smiley/vacances/vacances%20(66).gif ...

25 septembre 2010

Le passage de la lumière ?...

" L'amour, c'est ce pays à l'infini, ouvert par deux miroirs qui se font face."
André Hardellet

Deux miroirs qui se font face renvoient une image démultipliée, à la fois la même et différente, dans une perspective d'infini exponentielle...
Deux personnes qui se font face aussi, se renvoient à loisir, leurs deux images en reflet d'interprétation de l'un par l'autre et de l'autre en fonction de l'un, sans qu'on ne sache très bien laquelle est départ ou conséquence...
Est-ce que dans l'amour, c'est bien l'autre que l'on regarde, ou bien est-ce soi-même que l'on cherche à trouver ?...

L'amour reste chaque fois, un pays mystérieux, dans lequel on accoste souvent par hasard, sans préméditation ni documentation sur le parcours et le climat dans lequel il nous entrainera...
Bien qu'il ne s'agisse pas d'une traversée en solitaire, chacun y mène son aventure de façon unique et personnelle, et y éprouve ses capacités d'adaptation et d'imagination, à sa mesure...
C'est chemin faisant que se crée une cohésion d'ensemble, à la force de nécessaires ajustements qui jalonnent le terrain, et au prix d'une confiance, qui ne s'établit qu'avec l'envie d'aplanir les différences et les distances...
L'amour est bien un pays qui s'ouvre à l'infini pour ceux qui sauront conquérir leur liberté de rester qui ils sont, en ne tombant pas dans le piège illusoire de la fusion, laquelle ne peut mener que de déception en déception... parce que la base de l'amour se dresse sur l'acceptation du fait que l'autre reste un compagnon de voyage, et non une extension de soi...

On sait rarement par avance, si l'on prend un billet aller simple sans retour, ou si le périple sera passager, indépendamment de son intensité, et, l'implication que l'on y ressent ou l'engagement que l'on y prend n'y changent rien : l'amour reste un pays d'infinie... incertitude, où l'équilibre reste une constante précaire à laquelle il faut constamment veiller, si l'on veut minimiser le risque de naufrage ou de sabordage...
L'amour peut paraitre une terre compliquée à appréhender, quand en plus de l'infini, on en voudrait l'absolu...
L'absolu de l'amour... pourrait se peindre sur une lande protégée et sereine, à l'abri des vents et des courants du large, avec un ciel toujours bleu dans un monde parfait et idéal, où aucune réalité blessante ne pourrait venir troubler cette image du bonheur... autant dire qu'on confond l'amour avec une peinture naïve et enfantine d'une projection de paradis...
En réalité, l'amour a ses reliefs et ses récifs, sur lesquels on se hisse, sur lesquels aussi on se blesse, et du haut desquels, on voit le monde différemment...

L'amour est une ouverture de perspectives, dans cet échange addictif entre deux êtres, qui donne naissance à une entité "couple", elle-même aussi unique que chacun des participants engagés...
En effet, il n'y a point de modèle possible, ni de routes par avance balisées, mais un chemin toujours inédit à découvrir et à conquérir... Les pistes du bonheur y sont peut-être à portée pour ceux qui sauront s'y épauler, sans vouloir y répéter ou y projeter d'autres films déja tournés dans le même genre de lieux et de circonstances...

Stevenson a fait rêver beaucoup d'enfants avec son île au trésor, perdue quelque part au large d'on ne sait où...
En grandissant, on se dit qu'il se pourrait bien que l'amour soit ce pays d'inconnu et d'aventure à trouver sur la carte...
Et si on s'y applique, peut-être même qu'on peut y mettre à jour un trésor.
..

23 septembre 2010

Logiquement...

" La logique est une manière méthodique de se tromper en toute confiance."
Robert Heinlein

La logique n'est en aucun cas science de la vérité et de l'exact : même l'absurde a sa logique... aussi faut-il être circonspect et prudent des conclusions que l'on tire de la logique, notamment quand elles ont trait aux personnes et aux sentiments...
La logique est un bon refuge pour qui veut "desémotionnaliser" la vie, et se dédouaner de toute responsabilité et/ou implication, et trouver excuse et raison à toutes ses failles et faillites personnelles...
On est "logiquement" hors de cause, quand on trouve à reporter les conséquences de ses actes et actions sur des raisons extérieures, qui s'emboitent comme une démonstration mathématique ou scientifique...
Qui extrait les causes, mésestime leurs conséquences... et s'attache à l'erreur, comme à un boulet qui retient sur place et empêche d'avancer...

... http://www.smileys-gratuits.com/smiley-boulet/boulet-1.gif ...

22 septembre 2010

La re-connaissance de l'amour...

" Tout homme reconnait les choses qu'il est destiné à aimer."
Charles Baudelaire

" Ce qu'on aime, on l'aime depuis toujours."
André Hardellet

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21 septembre 2010

"Il faut boire à la source..."

" Pour qui sait les recueillir et s'en nourrir, il y a des pensées qui sont sources de vie."
Auguste Valensin

Notre corps est comme une sorte de véhicule d'emprunt, qui nous permet de traverser la vie, en s'adaptant, en quelque sorte, aux besoins de notre évolution.
Au cours de ce périple qui nous lie à lui, nous prenons soin de l'entretenir et de le maintenir en état, par les soins et la nourriture qu'on lui procure. Mais notre véhicule n'est pas qu'un paquet de chair et d'os, il comprend aussi une mécanique intérieure plus subtile, qui bien qu'invisible, lui donne tout son cachet, c'est notre esprit, notre conscience, notre âme... peu importe le nom qu'on lui donne d'ailleurs.
Même si cette partie de nous-même reste invisible de prime abord, elle est l'essence énergétique de tout notre être, et nous devons en prendre le plus grand soin, si l'on veut voyager... un peu plus loin...

Avec le développement de la société moderne et son cortège de "progrès" et d'avancées technologiques, il s'avère que nous négligeons de plus en plus, cet aspect important de notre constitution, et nous abandonnons au monde extérieur son entretien et son "nourrissage".
Or, l'on sait depuis bien longtemps qu'un esprit en friche, abandonné aux errances incertaines de la vie, sans capacité d'auto-réflexion, ne pourra rien produire d'autre qu'un raisonnement "de série", équipé des mêmes gadgets inutiles que ses comparses.
Ce qui fait la beauté d'une chose, d'un être, d'un lieu, ou d'un moment est pourtant simple et universel : c'est son unicité à s''approprier la lumière, l'espace et l'émotion de chacun dans  l'instant présent.
Le clonage, lui, n'apporte rien.
Ainsi faut-il, pour sublimer toute chose, savoir mettre en valeur ce qui la rend unique...

Au-delà de notre apparence, nous abritons tout un monde, malléable à souhait.
Nous pouvons choisir de le laisser être perméable à la crise actuelle que traverse le monde, ou bien choisir de le magnifier en cultivant d'autres graines que celles que l'on nous jette, déjà toutes prédigérées par un souci de "bienpensance" conforme aux quotidien dominant : morosité, crainte, agressivité, violence... que nous soufrons chaque jour au contact d'un monde qui surnage aux bords d'une décadence annoncée...
Pour cela, il faut savoir chercher une nourriture qui convienne à sa "croissance", et qui existe et perdure depuis la nuit des temps, dans des sortes de "pensées forces" capables de lutter contre la négativité ambiante, des pensées qui peuvent le nourrir, et dont nous éprouvons rapidement les bienfaits quand on s'y astreint...

Oui... Il y a des pensées qui sont sources de vie, et il ne faut pas hésiter à boire à ces fontaines de silence, qui laissent couler à flot nos propres résonances...
Nous sommes autant responsables de l'entretien de notre corps que de celui de notre esprit.
Tout comme nous savons entreprendre un régime pour maitriser notre silhouette, il nous faut apprendre l'hygiène spirituelle, si l'on veut prétendre à un équilibre personnel durable et responsable...

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20 septembre 2010

"Ronron" feront les mots...

" Caressez longuement votre phrase, et elle finira par sourire."
Anatole France

Les mots ne sont pas que représentation symbolique du langage, ils ont un sens et une existence propre, découlant du niveau d'émotions dont on les charge.
Il y a bien sûr les mots un peu vides, au formalisme rigoureux qui administrent la vie, et qui jouent le même rôle que les panneaux indicateurs sur le bord des routes : des balises repères qui indiquent, sans rien délivrer de plus que des informations utiles et/ou nécessaires. Ce sont les mots "utiles", les mots impersonnels : des mots justes basiques dont le dictionnaire sait nous décoder le sens quand on ne les comprend pas...
Mais au-delà de ces mots-là, il y a les mots qui disent... qui disent qui l'on est, qui disent où l'on va, qui disent nos rêves, qui disent nos secrets tout en maintenant un voile de pudeur entre la graphie et leur sens réel...

Il y a des phrases que l'on caresse longuement, naturellement, parce qu'on a envie qu'à l'intérieur, s'y glisse plus que le sentiment qui leur  insuffle la vie : on veut que ces mots-là, aussi personnels qu'ils puissent être, trouvent écho et hospitalité en d'autres lieux, en d'autres sensibilités, et qu'ils s'y nichent, à l'abri d'autres réflexions, afin que chacun, se les appropriant, leur donne une autre chance de grandir encore, en justesse et en résonance...
Les mots sont des outils à manipuler avec amour et précaution, car ils contiennent en essence, beaucoup plus qu'un sens : ils contiennent la vie en devenir parfois, et notre rôle est de les orchestrer et de les choisir avec prudence et discernement, pour qu'ils atteignent leurs desseins et leur destin...

Le pouvoir des mots est infini...
Depuis le temps que l'homme écrit, on pourrait croire que tout a déjà été dit, écrit, pensé et que l'avenir des motsse réduit au fur et à mesure que le temps s'étire. Toutefois, force est de constater, qu'ils sont comme le mouvement perpétuel de la vie, sans cesse en action et en évolution...
Le lecteur aussi, caresse les mots autant que l'auteur. Quand on se sent "en phase" avec un écrit, c'est parce qu'en soi, on avait déjà ces mots-là, sans avoir jamais eu le loisir ou les moyens de se les entendre penser.
Comme une soudaine reconnaissance, on les fait alors siens, et on les étreint du bout des yeux, comme on étreindrait un être cher perdu de vue qui soudain ressurgit...

Caresser les mots, jusqu'à les entendre ronronner, pour apaiser nos tensions et nous y sentir en sécurité, pour ressentir l'écho de nos propres émotions à travers leur musique, c'est peut-être ça, après tout, leur vraie utilité et leur vraie raison d'être...
Quand les mots sourient et appellent à la communion d'un partage, alors on sait qu'ils ont une raison d'être et qu'ils sont bien écrits...

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19 septembre 2010

Trouver son tout...

" Tu as tout en toi, mais il faut que tu y crois."
Daniel Desbiens

S'il n'y a qu'une chose que nous devrions nous obstiner à cultiver et à développer, c'est bien la confiance en soi... sans elle, point de foi ni de réalisation possible, sans elle on ne peut que se laisser pousser par le vent des évènements, sans jamais chercher à donner à la vie sa propre direction personnelle.
Pourtant, la confiance requiert parfois tellement de bâillons à poser sur nos doutes et nos interrogations, qu'on ne trouve pas le courage de faire le premier pas...

La confiance est notre moteur premier : à partir du moment où on la prend comme une évidence, le reste n'a plus aucune importance, comme un avis intime ou un jugement mûrement posé, la confiance en soi acquise ne s'incline devant aucun contradicteur, elle est capable de défier les plus impossibles conjectures quand on la sent, au fond de soi, s'élever plus haut que tous les problèmes ou contretemps auxquels on peut être exposés.
Le seul véritable problème est : comment la réapprivoiser quand elle s'est envolé bien loin de nos centres d'existence et d'espérance ?...

On peut tenter de trouver plein de sens à la vie, plein de raisons à penser et à agir comme on le fait, mais les deux seules choses qui comptent dans notre "ici et maintenant", cela ne peut être que de croire et d'aimer (cf Charles Nodier).
Si l'on ne croit pas un minimum au moins, à ce que l'on fait, dit ou pense, alors rien jamais ne peut avoir aucune utilité, et si l'on n'aime pas, alors rien ne se révèle lumineux et propice à la joie...
Croire et aimer nous mènera toujours plus loin que d'errer seul sur le chemin avec pour unique compagnie des doutes et des interrogations inutiles, qui freinent notre progression, sans jamais apporter aucune solution...

Qu'il est long toutefois le chemin de la reconquête de soi, parce qu'il exige autant de se tenir debout, bien droit, de façon à avoir la vue qui porte le plus loin possible, que de savoir plier aux bourrasques qui peuvent déséquilibrer si l'on n'y prend garde. La gymnastique est compliquée, mais l'enjeu est important : un régime d'un type nouveau pour perdre ses doutes en trop et enfin retrouver dans sa vie la vraie silhouette dans laquelle on se reconnait, et avec laquelle on se sent être ce qui nous correspond...
Le manque de confiance apporte un manque de satisfactions, car c'est la confiance qui nous donne le pouvoir de dire  sereinement, oui ou non, aux choix de vie qui nous conduiront à réaliser ou pas, ce que nous sommes...

C'est bien en nous que se trouvent à la fois nos meilleurs armes et nos pires ennemis, et le monde extérieur n'est qu'un témoin, à charge ou à décharge, qui observe passivement nos soubresauts dynamisants et nos rounds difficiles...
Sachons donner à ce public fidèle notre meilleur visage, pour récolter ce à quoi nous aspirons tous : un monde qui nous sourit et qui reste fidèle à nos envies...
La tâche peut parfois sembler rude, mais... quelle autre alternative y a-t-il ?...

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18 septembre 2010

Au secret des jardins fleuris...

" La créativité est une fleur si délicate que, bien que les compliments la fassent s'épanouir, le découragement peut l'empêcher de fleurir."
Alex Osbom

Tous les jardiniers le savent : les plantes "sentent" quand on les aime... et le secret de ceux qui ont la "main verte" n'est rien d'autre qu'un amour profond du monde végétal en général. C'est par la patience et les soins attentionnés portés à leurs fleurs, que les jardiniers peuvent s'enivrer, le moment venu, de leurs parfums et de leur beauté...

En comparant ainsi la créativité à une fleur qui s'épanouit, Osbom pointe un élément important : c'est quelque part, par sa reconnaissance que la créativité peut continuer à se nourrir et à grandir, par la reconnaissance des autres bien sûr, mais avant tout, par la propre reconnaissance du "créateur".
En effet, si celui-ci se met à douter de l'intérêt, de la valeur ou de l'utilité de ses créations, inévitablement, le découragement pointe le bout de son nez, et à mesure qu'il grandit, comme une mauvaise herbe envahissante, il sème le trouble et la panique dans les prairies et les vergers jadis prospères et féconds, et si rien ni personne ne l'arrête, le plus beau terrain devient rapidement une friche envahissante et désordonnée...

Nous sommes tous jardiniers de nos vies, jardiniers de nos jardins secrets, jardiniers de notre "ici et maintenant"... et sensibles aux intempéries, au doute et au découragement.
Nous avons tous en nous, une panoplie de personnages, qui se décline du héros à l'aquoiboniste, avec en chacun de nous, une combinaison particulière qui ordonne leur hiérarchie et leur nombre. Nous ne maîtrisons pas toujours l'art de la direction et de la mise en scène, et parfois les personnages secondaires deviennent pour un temps, rois de notre scène de vie, sans que l'histoire n'ait rien à y gagner...

Je n'échappe pas à la règle générale, et confesse que le découragement a largement pris le dessus sur toute la créativité déversée ici et ailleurs aussi, depuis des années sur ces pages virtuelles, voire fantomatiques...
Toutes sortes de pensées parasites sont venues semer le trouble dans la confiance absolue que j'ai toujours prêché jusque-là, et qui me faisait affirmer que "Tout arrive toujours au moment opportun"...
Malgré tout, je continue d'adhérer à cette thèse, malgré tout je continue de penser que rien n'arrive jamais par hasard, et malgré tout... l'envie d'écrire finit toujours par revenir, parce qu'elle est ma "nature", le terreau par lequel mes pensées peuvent germer, puis prendre forme, et s'offrir en bouquets aux amateurs d' "introspection forte"...
Aussi ai-je décidé de reprendre cette discipline quotidienne qui me lie à mon ordi chaque soir un petit moment... parce qu'il suffit parfois de quelques mots d'encouragement pour trouver la force, la volonté et l'envie de continuer, de la même façon que  quelques gouttes d'eau peuvent parfois sauver une plante menacée de se dessécher...

Je remercie ceux qui m'ont aidé à prendre conscience que le doute et le découragement ne sont jamais que des plantes parasites, capables de dévorer nos plus belles fleurs, mais que c'est en premier lieu, à nous qu'il incombe, de discipliner les plantes qui poussent dans notre jardin, et d'éliminer ces plantes parasites et carnivores qui épuisent notre "terre", et qui peu à peu éclipsent tout le reste.
Alors je vais modifier une formule d'engrais de base général pour me l'approprier, et elle dira quelque chose comme :
" Tous les jours et en tous lieux, j'écrirai de mieux en mieux, jusqu'à ce que la mort m'en empêche..."
Finalement... il ne me reste plus qu'à apposer ma signature, au regard de cette écriture, pour valider tout ça, non ?...

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8 septembre 2010

Par les routes, par les chemins...

" Pour parvenir à ce que vous ne savez pas, allez où vous ne savez pas."
Saint Jean de la Croix

On peut en extrapoler une vérité simple qui contredit la sagesse populaire (car ce n'est pas nécessairement dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes...), si on désire obtenir un résultat autre que celui qu'on a toujours obtenu, alors il est nécessaire de procéder différemment... voire de remettre tout en cause, en question... et en contenants...

Quand on ne connait pas parfaitement un chemin ou une route, on le trouve parfois terriblement long, et l'entrain et l'endurance s'essoufflent aussi parfois... Les dénivelés à stabilité réduite, les creux, les bosses, les virages, les passages en équilibre au bord de précipices, le vent, la pluie, l'inconfort d'étapes pas toujours hospitalières... ça fatigue même ceux qui s'y croient bien préparés...
Mais après tout, tant qu'on y survit, c'est qu'on n'est pas morts, ça peut peut-être en rassurer certains...
Nietzsche déjà l'affirmait : "Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort."
Je pense qu'il serait sage de "bémoliser" cette phrase, la douleur ou la souffrance ne nous rendent pas toujours plus forts, mais seulement plus fatigués...

"Chaque homme doit inventer son chemin." (Jean Paul Sartre)...
Alors inventons... Inventons...

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