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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
24 novembre 2010

Cul sec...

" Ne t'arrêtes jamais. On recule toujours dès que quelque chose est sur le point de se produire."
Peter Brook

C'est un réflexe normal, on ne peut blâmer personne de ressentir une certaine angoisse devant l'obstacle, l'inconnu ou le changement, même si l'envie, l'excitation ou la volonté sont présentes et réunies.
A l'heure de franchir la difficulté ou une nouvelle étape, quand bien même on a répété mentalement dix, vingt ou cent fois le scénario, le passage à l'acte est une traduction inédite du conceptuel à la matérialisation... qu'on ressent comme un moment-clé, à la fois fugace et furtif, qui pourtant, marque une séparation nette entre un "avant" et un "après"... une sorte de point de non-retour obligé, dont on attend beaucoup sans avoir aucune certitude...

Rajout du 25 novembre 2010

"Vos articles n'apportent rien de nouveau : ils sont construits avec des phrases toutes faites."
Hélène Ilisible,  Editrice professionnelle (dont par pure décence, je tairai le nom...)
....des mots glissés entre deux paragraphes d'un texte type dactylographié photocopié... )

Il n'empêche que je vais pousser un coup de gueule, ça ne fera de mal à personne, et moi ça me fera du bien... Marre de vouloir être dans le raisonnable et le posé, de vouloir toujours positiver, optimiser, relativiser, objectiver, des fois on a juste envie de décharger de l'émotionnel !...
Tiens, une émotion qui passe, qui se ressent, qui transpire et qui nous étreint quand on respire...
Moi, mes phrases "toutes faites", j'ai au moins le mérite de les inventer toute seule, Madame ! et bien que n'ayant pas votre "envergure" professionnelle de compréhension du monde et de l'attente du lecteur, je reçois en retour des témoignages humains et chaleureux, parce que je n'ai pas de jugements à l'emporte-pièce, qui me donne plus de droits à la vérité que les autres...

Vous savez ce que c'est là, l'émotion qui passe ?... Ben, je vais vous le dire !...
C'est mon petit égo qu'est blessé dans son orgueil (ben oui, moi aussi, j'en ai un !),et qui en fait toute une scène (parce que je suis juste comme tout le monde...), parce que y en a vraiment marre des ayatollah mégalos de la pensée unique.
Oui, c'est un fait et je le reconnais : je ne rentre dans aucune case... Et qu'est-ce que j'y peux moi, si y a pas de case où on pourrait me ranger ?... Pourquoi c'est à moi de m'adapter aux cases, on pourrait pas revoir les normes aussi de temps en temps ?...

C'est idiot, je sais... mais ça fait du bien......
Elle croit quoi ?... qu'elle va m'empêcher d'écrire ?...

C'est sûr qu'à voir le niveau de culture de masse proposée, en général, par les médias populaires, je comprends bien que ça doit finir par gripper deux ou trois neurones, et qu'à force de tout vouloir niveler par le bas, on finit par être convaincus que la masse populaire (dont nous faisons tous partie, et Mme Hélène Illisible n' y échappe pas non plus...), est uniquement constituée de crétins décérébrés, et qu'on ne mérite rien de mieux que Barbara Cartland (on arrive à peu près à suivre et à comprendre l'histoire), et un ou deux prix littéraires qu'on juge quand même réservés à une élite, pour le reste, de toute façon, "le livre ça n'est pas vendeur, faut du réality show, du trash...".
Faut (veuillez me pardonner l'expression mais y en a pas d'autres...) du "cul", faut du potin, faut du scandale, des révélations... des trucs que les gens aiment quoi... Mais qui décide, à leur place, de ce que les gens aiment ?... Des gens qui veulent faire du fric, du buzz, et s'assurer des retraites dorées... bien avant 62 ans...

Alors... Madame Hélène Illisible, vous ne m'avez pas découragée : vous m'avez juste dégoûtée...
Dégoûtée d'avoir permis au doute de s'insinuer en moi, dégoûtée d'avoir à entendre votre jugement personnel faire office d'avis de référence digne de foi et de crédit, dégoûtée de me rendre à l'évidence que ce sont les gens comme vous qui pourtant font loi, pluie et beau temps... et dégoûtée de savoir que vous palpez un max pour ça...

Mais, si vous m'avez passagèrement dégoûtée, vous n'avez pas réussi à ébranler ma confiance, et je continue à penser que mes mots font plus de bien autour de moi que les vôtres...
Et pour cette raison-là, je continuerai à sévir... et, (j'en ai l'intime conviction) vous aussi bien sûr...

Tout arrivant toujours au moment opportun, je suis bien aise que vous ayez passé, sans vous arrêter, mon chemin...
Mon paysage s'agrandit de votre étroitesse écartée... Qu'il fait bon respirer l'air de mes clichés...
Comme certains médicaments qui ont mauvais goût, il y a des trucs qu'il faut savoir avaler cul sec !...

"Chacun sa route, chacun son chemin..."

... ...

PS : Surtout, n'hésitez pas non plus à lâcher vos commentaires !... J'apprends à passer des caps là, en ce moment...

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