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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
15 février 2010

Arrêter le bruit du monde...

" Dès que la moindre parcelle de sagesse est entrée dans l'esprit d'un homme, il aspire à la solitude."
Alexandra David Neel

La solitude se définit différemment selon qu'elle est choisie ou subie, découlant d'une volonté ou imposée par la contrainte...

La première est expression de liberté d'engagement avec autrui, là où la deuxième est enfermement émanant plutôt d'une conséquence ou d'un symptôme d'inadéquation d'engagement avec autrui...
La solitude subie a des relents de mal être et de tristesse, dont je n'ai envie de discuter ni les origines ni les remèdes, parce qu'aucune interprétation exacte et généraliste ne peut de toute façon en être faite. Il y a des gens, des parcours, des émotions, des sensations, des réponses et des questions... et à cet ensemble chacun apporte ses expériences et réponses, sans qu'on n'ait à juger...
La seconde, par contre, est beaucoup plus intéressante parce qu'elle est source d'enrichissement : pour soi d'abord, pour le monde ensuite...

La solitude que l'on choisit permet de retrouver en soi un espace de temps pour retrouver et écouter sa source intérieure : elle permet d'arrêter les bruits du monde pour entendre ricocher à l'intérieur de soi, toutes les ondes et les ombres du monde, qui sans arrêt nous traversent, nous fécondent ou nous entravent...
Si l'on n'a jamais recours au silence et que l'on vit en permanence dans un monde de bruits, on perd en faculté auditive... tout comme si l'on n'a jamais recours à la solitude on perd en faculté d'être soi...
Le silence et la solitude nous en apprennent plus sur notre essentiel que n'importe quel discours, grands philosophes et maitres à penser inclus...
Aucun guide extérieur ne nous emmènera jamais si loin, à la découverte de ce que l'on est, que le lâcher prise personnel sur toutes les croyances et représentations que le tumulte de la vie forme en nous...

Le mot de "sagesse" est inexact, on pourrait essayer de lui substituer "connaissance" au sens strict et pur du terme... mais là encore, c'est insatisfaisant, car il n'y a ni sagesse ni connaissance ni vérité absolues...
Nous avons tous NOTRE absolu, notre sagesse et notre connaissance.
C'est le cumul de toutes ces sagesses, connaissances et absolus, qui donnent au monde son apparence et son existence. C'est pourquoi je suis persuadée que l'enrichissement personnel que chacun peut trouver à la fréquentation de ses propres rivages de pensées, est nécessairement, au bout de la course, un enrichissement plus global, propice à profiter à tous.
Dans la solitude, on s'éloigne de toute influence, pour trouver soi-même ses propres repères, valables pour soi, valable "dans l'absolu" pour la plupart des gens, à quelques expériences, erreurs de raisonnement ou bémols près...mais chacun doit faire l'effort d'accoster au plus près de ses territoires secrets pour aller à la découverte de ses trésors cachés... même sans carte ni boussole, on finit toujours par s'y retrouver...

Toute "connaissance" qui va au-delà du concret, qui nous est utile ou nécessaire pour pallier à nos besoins vitaux, nous engage sur un chemin de réflexion, qu'on ne peut parcourir qu'en solitaire, parce que pour aller à l'essentiel, il faut s'affranchir de toute la superficialité d'un monde, qui ne brille que par crainte de ne pas pouvoir être maitrisé dans l'obscurité, et non par goût de la lumière...
Notre lumière ne peut pas briller du même éclat sous les néons des jours et des nuits artificiels orchestrés par les sociétés de consommation moderne... qu'au fond de notre caverne intime...
La solitude n'est pas une nuit noire... mais bien source de lumière... source de notre soleil intérieur.
Et il ne faut jamais, non jamais, laisser s'éteindre cette lumière-là malgré tous les seaux d'eau que le destin peut tenter de verser dessus...
T'en souvient-il encore mon cher Auguste ?......

Auguste et Elle...

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8 février 2010

Le pouvoir du don...

" Si vous avez un talent, donnez-le. Il deviendra alors véritablement vôtre."
Daphné Rose Kingma

Les talents cachés... on ne les apprécie toujours que lorsqu'ils nous sont révélés : le secret et la discrétion ont leurs limites de séduction...

C'est en donnant qu'on reçoit en retour... aussi ne faut-il pas craindre d'être dépossédé de sa richesse intérieure en la répandant sur le monde : la reconnaissance de notre présent nous revient comme un boomerang revient à son point d'origine...
Ce ne sont pas les notes griffonnées sur une portée qui font le musicien, mais bien la musique qu'il nous est donnée d'entendre... tout comme les mots ne font un écrivain que s'ils sont lus... ou qu'un acteur ne devient interprète que lorsqu'il se glisse dans un rôle à jouer...

Donner dans le but de recevoir, prive de la pureté de l'art et limite le talent, parce qu'à trop s'orienter vers le but, on en néglige les moyens...
Pour sonner vrai, il faut donner pour donner, sans focaliser sur le retour...

Donner un talent, c'est l'afficher en place publique au jugement et à l'appréciation de tous... c'est risquer la déception, la jalousie et surmonter crainte, pudeur et réserve...
Mais c'est aussi permettre à autrui de venir à la rencontre de sa singularité et de sa sensibilité... s'ouvrir au monde sans pourtant s'y offrir en toute vulnérabilité...

" Donner pour donner...
C'est la seule façon de vivre !...
C'est la seule façon d'aimer !... "

(Michel Berger)

... ...

2 février 2010

Traduction lectorale...

" Lire, pour le vrai lecteur, ne serait-ce pas traduire une langue autre en la sienne ?"
Robert Sabatier

Au-delà de la syntaxe et de l'assemblage des syllabes qui donne sens aux mots, la résonance que l'on ressent à la lecture de textes, vient indéniablement de l'appropriation qui s'opère, du sens que l'auteur a voulu y mettre, jusqu'à celui qu'on comprend... La traduction se fait naturellement pour que les mots nous parlent...

Evidemment il y a des styles qui se prêtent moins que d'autres à "traduction" : les articles de journaux à visée purement informative, doivent être écrits de façon à limiter cet inévitable travail de transfert, que tout lecteur active pour faire chemin jusqu'à la compréhension... voire jusqu'à l'émotion.
Mais le romancier, ou pire, le poète, joue sans conteste, avec cette interprétation qui sera faite. Parfois délibérément le sens peut prêter à confusion ou à interprétations multiples : le lecteur devient libre de choisir en fonction de lui, ce qu'il lira véritablement... ou ce qui restera dans le flou.
Les explications de textes qu'on nous fait faire à l'école le prouvent bien : tout texte est expliqué en fonction du lecteur... et comment peut-on affirmer que l'un aurait plus raison que l'autre, quand c'est par la sensibilité qu'on extrapole le sens ?...

L'écriture n'est pas une langue étrangère, elle tendrait même vers une recherche d'universalité quand elle mène aux confins de l'humain, mais l'universel n'est pas un cadre étroit et défini... Ce que l'on a tous d'universel, c'est cette capacité à ressentir personnellement : c'est notre singularité qui est universelle...
Et on se trompe de définition quand on essaie de bâtir des normes en ce domaine...

Le lecteur est polyglotte et lit à différents degrés, une belle histoire qui le fait rêver, une émotion qu'il ressent, de nouvelles connaissances qu'il acquiert, des pistes de réflexion à suivre selon ses humeurs... Le lecteur ne peut pas être cantonné à la volonté de l'auteur, il ne peut être asservi à ce que les mots suggèrent : son cerveau lui appartient, et il peut actionner à sa guise l'hémisphère droit ou le gauche, suivant qu'il veut suivre une logique qui ne lui appartient pas, ou trouver lui-même son fil rouge pour suivre l'histoire...

Il y a des mots, des phrases que l'on rencontre par hasard, et qui nous ouvrent des portes d'accès vers des réflexions qu'on n'aurait pas imaginées... sortes de clés magiques qui ne sont jamais des passe-partout, mais qui constituent pour chacun, le trousseau personnel de ses appartements secrets...
Le lecteur ne cherche pas à se gorger de mots, mais bien à trouver ce qui pour lui, est "parlant"... L'évasion de la lecture tient bien plus à ce que l'on fait des mots, qu'à ce qu'ils signifient vraiment dans le Petit Larousse...

C'est le lecteur qui fait vivre les mots, l'auteur ne fait que les déposer à sa disposition...

... ...

29 janvier 2010

Venir, revenir, devenir ou advenir ?...

" Que c'est bien d'être, mais l'important c'est de devenir."
Antoine Bourdelle

Les vertus de la méditation sont nombreuses... certes, mais comme pour tout, l'excès devient nocif !...
A trop méditer, à ne se complaire que dans l'observation passive, on s'enracine dans une no way's life qui nous exclut...

Etre, ne se réduit pas à méditer non plus...
Etre, est un état de fait, un droit inaliénable qu'il faut pourtant parfois arracher à la vie, à soi-même encore plus qu'à la conscience collective : nous sommes nos premiers miroirs sans tain, bien avant que notre reflet ne soit perçu à l'extérieur...

D'abord on vient au monde, et on y s'y expérimente de gré ou de force, graduellement à toutes ses faces.
Il faut en faire du chemin souvent, avant de comprendre que notre plus grande richesse, on l'a au départ, à l'intérieur de soi...
Alors on en revient... on revient vers soi, on tente de redevenir à soi, en se défaisant de toutes les images, préjugés ou présupposés glanés... Après avoir appris, il faut désapprendre pour mieux trouver le savoir inné dont on était porteur à la base, et qui fait de chacun... ce qu'il est...
Ainsi on devient... on devient ce que l'on est, et plus rien d'autre, parce qu'on ne peut jamais ressembler à autre chose qu'à une caricature, quand on fonde sa personne et sa personnalité, sur des principes que l'on nous inculque plutôt que sur ceux que l'on découvre...
Et qu'est ce qu'il en advient ?... Il en advient des personnes, uniques, non interchangeables, riches de ce qu'elles sont, sans avoir rien à prouver, ni à imposer à quiconque, ni à justifier...

Ce chemin en boucle peut paraitre bien réducteur et même par trop facile... mais il n'est pas si fréquenté : nombreux sont ceux qui s'arrêtent à la première étape, et qui vivent par habitude comme on leur enseigne, sans jamais se poser la question de ce qui leur appartient en propre et de ce qu'on a fabriqué d'eux...
L'important n'est pas d'être quelqu'un dans le "monde", mais bien de devenir quelqu'un à ses propres yeux, de se reconnaitre une valeur...
Quand l'estime de soi va... tout va...
Ce n'est pas le monde extérieur qui nous blesse, c'est notre observation du retour à l'envoyeur qu'on en éprouve, qui nous déstabilise généralement...
Notre force n'est jamais qu'intérieure pour rester debout dans les orages de la vie...

" Deviens qui tu es. Fais ce que toi seul peux faire." (F. Nietzsche)

Y a-t-il une autre possibilité de suivre son chemin ?...

... ...

28 janvier 2010

Pause Effervescence...

" J'ai tellement à faire aujourd'hui que je vais devoir méditer deux fois plus longtemps. "
Gandhi

L'idée peut paraître paradoxale, pourtant pris dans un tourbillon de priorités à gérer, lâcher prise sur "l'urgence" du moment, c'est s'y préparer beaucoup plus efficacement qu'on ne le croit...
Quand on est dans un environnement calme, avec un emploi du temps qui ne surmène ni notre organisme ni notre mental, la gestion est facile : c'est dans les moments où l'on doit mener plusieurs tâches à la fois en un minimum de temps qu'une tension se crée...

Méditer permet d'abord, un relâchement physique, une relaxation... Un corps en état de stress, ce sont des tensions, des muscles contractés, un rythme respiratoire anarchique et une élévation de la pression artérielle... entre autres...
Dans de telles dispositions, comment le corps peut-il être performant ?...

Méditer permet d'évacuer le stress, et par rebond de se distancier émotionnellement de l'emprise des circonstances et de l'interprétation qu'on en fait... Le simple fait de se mettre en état de relaxation, c'est-à-dire de modifier ses ondes cérébrales donne la possibilité au cerveau de fonctionner de manière plus harmonieuse, par le détachement ainsi créé : l'imagination, la créativité, l'abstraction comme la conceptualisation sont libérées des pensées parasites qui soustraient à notre vue tout un champ de possibles et de possibilités...
Méditer, se retirer du mouvement, n'est pas un acte d'enfermement, mais bien un acte d'ouverture...

Méditer permet une reconnexion avec soi-même...  Prendre du recul est impossible quand on est dans l'action et l'urgence : s'arrêter un instant, en étant pleinement conscient que cet arrêt en mode pause ne met pas du tout le monde autour de nous en danger, est une liberté à laquelle il faudrait résolument recourir plus souvent...
En effet, méditer n'est pas une "non action", mais bel et bien une force d'action qualitative...

La méditation a encore une image avec une connotation un peu trop "spirituelle" : personne n'est obligé de viser le nirvana !...
Non... Heureusement !...
Mais chacun devrait apprendre à s'arrêter de temps en temps, et à passer du mode opérationnel au mode "observationnel"... A la portée de tous... s'asseoir un instant, pas nécessairement en position du lotus, ni en tournant ses paumes vers le ciel... pas d'obligation de se raser le crâne non plus ni de porter un sari !...
Juste s'arrêter, se mettre à l'écart dans sa tête, du bruit et du mouvement, et cesser de remuer le flot de ses pensées...
Finalement un peu comme devant la télé... mais SANS la télé quoi !...

Ce qui freine l'accès et le recours à la "méditation", c'est tout le tintouin qu'on fait autour...
Méditer, après tout, c'est rien qu'un truc tout simple : ne pas chercher à penser, juste laisser les pensées, les sensations, les émotions nous traverser sans s'accrocher à aucune d'elles... Voguer tranquillement sur les flots du temps qui passe sans chercher ni à s'y inclure ni à s'y soustraire...
Juste être...
Il n'y a que dans cette expérience d'être, qu'on peut comprendre ce qu'est le "être à soi", étape obligatoire pour vivre un "être aux autres" un peu harmonieux... parce que ...

Sur quoi peut-on appuyer sa relation aux autres, si l'on ne sait pas avoir avec soi-même une relation apaisée ?...

Méditons...  ... Méditons...

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27 janvier 2010

Une p'tite impulsion m'ssieurs, dames !...

" Il faut donner quelque chose au hasard."
Philippe Joseph Le Roux

Le hasard n'existe pas, le hasard, c'est rien du tout... c'est juste des opportunités, des possibilités, des billets d'entrée au spectacle de l'avenir à utiliser avec ou sans date de fin de validité...
On parle de hasard quand cette "possibilité" ne nous apparaissait pas, mais ce n'est jamais le hasard qui fait les choses, ce sont nos choix face à ces "possibilités"...

Au hasard, la première chose à donner, c'est de l'attention...
On ne voit des signes que lorsqu'on les cherche, comme quand on conduit... Sur les routes il y a des tas de panneaux indicateurs, on en regarde mais on ne les regarde pas tous, tout le temps : on cherche à voir ceux que l'on veut trouver, ceux qui nous sont utiles pour rejoindre notre destination...
Pour la vie, c'est pareil : on voit ce qu'on veut bien voir... et on trouve les opportunités et les possibilités concrètes que l'on veut bien trouver...

Au hasard, il faut donner l'importance qu'il mérite...
Il y a des hasards dont on se passerait bien, ces concours de circonstances fâcheux, qui ne nous font pas tellement sourire... Il faut les prendre pour ce qu'ils sont : des signes évidents qu'on n'était pas au moment opportun pour le but qu'on avait en tête, ou que l'opportunité qu'on a cru voir n'était sans doute pas là où l'a pensé...
La vie est un défi d'équilibre permanent : nous avons toujours le pouvoir de faire pencher la balance du côté que l'on veut... en dépit des circonstances...

Au hasard, il faut donner sa confiance...
On ne peut pas vivre en contrôle permanent, y a trop de facteurs, trop de paramètres à mettre en parallèle, trop d'interactivité : il faut lâcher prise sur tout ce dont nous ne sommes pas seuls décisionnaires... Le soleil, la pluie, l'humeur des uns et des autres, la sincérité de ceux que l'on côtoie, les décisions qu'ils prendront ou pas... ne sont pas des facteurs contrôlables...
Pour être heureux n'essayons pas de savoir par avance de quoi sera fait demain, mais restons en confiance... à croire que l'on est heureux, on le devient...

Au hasard, il faut donner sa chance...
Pourquoi rejeter ce qui nous arrive sans qu'on ait, même eu le temps, de l'envisager ?... On a tellement de trucs qui nous tournent dans la tête, c'est sûr qu'on ne peut jamais tout prévoir ni tout savoir... des questions qu'on n'a pas le temps de se poser même parfois...
Donner une chance au hasard, c'est se donner une chance à soi de voir les choses différemment de ce qu'on prévoit... la différence, souvent ça ouvre l'espace et ça enrichit...

Une p'tite impulsion, on sait jamais ce que ça va rapporter...
Mais l'attentisme, faut bien reconnaître, c'est pas très payeur non plus !...

22 janvier 2010

La religion positive ?...

" Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par "Dieu", et je vous dirai si j'y crois."
Albert Einstein

L'amalgame entre Dieu et les religions est sujet de bien des maux sur cette terre...
Je ne suis pas contre l'idée de Dieu, mais je suis opposée à ce que quelques uns, sous prétexte d'être "rapporteurs" de paroles divines, veuillent obliger le reste du monde à vivre sous le joug de lois et de contraintes, dont rien ne prouve qu'ils puissent émaner d'une quelconque volonté supérieure...
Pour que le besoin et l'utilité de Dieu soit acceptés, il faut nécessairement qu'on en tire quelques bienfaits, car supporter le joug sans jamais atteindre la carotte, ça peut fatiguer à la longue...

Une des bases de nos religions qui m'interpelle, ce sont les 10 Commandements. Ils pourraient très bien faire office de lois car ils établissent des principes simples de respect des autres pour vivre en harmonie en société... sauf que...
Sauf que, pour pouvoir être acceptés, il faudrait qu'on puisse sentir qu'ils sont porteurs d'énergie et non juste générateurs d'interdit pouvant nous coûter, ou la vie ou le paradis... voire les deux...
Pourquoi un tel discours ?... parce que les mots que nous prononçons, comme les pensées que nous entretenons, sont créateurs du monde dans lequel nous vivons, et que sur 10  commandements "donnés" par Dieu, 8 sont négatifs...

La pensée positive nous apprend à reformuler nos phrases et nos pensées, pour actualiser nos vies sur nos envies, à remplacer le négatif par le positif, afin de motiver notre énergie sans arrêt vers un mieux plutôt que vers un "pire"...
Il me semble donc qu'il aurait été plus judicieux de revoir ces commandements, qui nous enjoignent surtout à ne pas dépasser d'un cadre, certes porteur d'un certain humanisme, mais formulés de telle façon qu'il représente plus une prison qu'une voie vers laquelle on a envie de tracer son chemin...
A moins de faire une traduction pour les rendre, non seulement acceptables... mais pour la plupart évidents...

Les 10 Commandements... et une proposition de traduction positive...

1) Tu n'auras pas d'autres Dieux devant ma face. -->Tu seras fidèle à tes croyances !
2) Tu ne feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre (...) Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point
--> Tu façonneras et graveras ta croyance uniquement en toi d'après l'idée que tu t'en fais !

3) Tu ne prendras point le nom de l'Eternel, ton Dieu en vain. --> Tu respecteras le nom de Dieu pour ce qu'il est et représente pour toi !
4) Souviens-toi du jour de repos pour le sanctifier. --> Tu te respecteras en adoptant un rythme de vie qui fait place à la fois au travail et au repos !
5) Honore ton père et ta mère, afin que les jours se prolongent dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.  --> Tu respecteras l'expérience des anciens !
6) Tu ne tueras point.--> Tu respecteras la vie !
7) Tu ne commettras point l'adultère. --> Tu respecteras l'amour de ton mai ou de ton épouse, et de tout mari ou épouse pour les leurs !
8) Tu ne déroberas point. --> Tu respecteras le bien d'autrui !
9) Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. --> Tu feras de la vérité ta parole en toutes circonstances !
10) Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain (...) --> Tu seras bienveillant à l'égard d'autrui et de ses biens !

Il est tellement plus facile de croire et de respecter quand la conviction de l'évidence nous vient de l'intérieur, plutôt que quand on veut nous l'asséner à coups de marteaux et de pénitence !... même si ça en dérange certains que l'on puisse préférer aboutir à ses propres conclusions par soi-même...

... ...

15 janvier 2010

L'absolu relatif...

" L'ennui avec l'absolu, c'est que quand on le quitte, on tombe nécessairement dans le relatif."
Jean-Claude Clari

Droit de réponse... ...
Tenter de définir l'absolu, c'est nécessairement le réduire, puisqu'en l'enfermant dans le cadre d'une conceptualisation formulée, on limite son champ d'infini...

Rechercher l'absolu, en quoi cela peut-il consister alors ?...
L'absolu a à la fois un aspect d'ouverture illimitée et un aspect autoritaire restrictif, se contredisant ainsi l'un l'autre...
On rêve d'absolu quand on ne veut rentrer dans aucun cadre prédéfini, mais trouver par soi-même ce qui peut faire ou donner sens à sa vie, sans avoir à prendre en compte les jugements qui seront portés sur ces choix, à partir du moment où on les sent harmonieux pour soi-même...
L'absolu de toute chose est toujours d'une relativité absolue, quand on le rapporte à une échelle de référence plus grande... parce qu'il relève obligatoirement de la subjectivité, de la partialité et du cadrage adopté...

L'absolu implique une recherche de "perfection", de "vérité" au delà de tout système de pensée, mais s'expose donc inévitablement à la polémique et à la relativité. Absolu et relatif sont indissociables...
La recherche d'absolu est tournée vers un chemin de liberté... qu'on ne fait que pour soi-même, parce qu'il ne peut pas universellement être reconnu comme le chemin le meilleur, quels que puissent être les paysages et les rivages qu'on y découvre...

La recherche d'absolu n'est pas recherche du sens de la vie : le sens de la vie, c'est vivre... le reste est littérature et philosophie.
Si on passe notre peu de temps à occuper ici, à essayer de résoudre des questions existentielles et métaphysiques, au détriment de l'expérience qu'on peut en faire, on risque fort de ne trouver que déception et insatisfaction...

Le sens de la vie, les interrogation à propos de la mort, la modélisation du monde en un système permettant de le comprendre et de l'accepter n'est pas ma recherche...
S'appliquer à vivre, explorer le champ des émotions et des sensations qu'on rencontre, faire au mieux avec ce que les circonstances nous proposent et composer sa vie en essayant d'éviter les accords trop discordants afin de tendre vers une sorte d'harmonie... c'est mon pas en direction de mon absolu...
Mais il m'est personnel et n'implique aucune invitation à caler d'autres pas sur le mien : "Chacun sa route, chacun son chemin"...
Je ne cherche à convaincre personne, mais personne ne me fera changer le cap que j'ai décidé de suivre, parfois cahotique, parfois magique, moi seule peux décider de la route que je veux suivre...

Mon absolu n'a pas de définition, c'est bien pour ça que je le cherche...
Mon absolu n'a rien de dogmatique, je ne demande pas qu'on l'approuve...
Mon absolu m'appartient, et s'il en est que ça dérange...
Qu'ils passent leur chemin...
Mon "absolu" relatif me conduit d'aujourd'hui à demain, en passant par plein d'instants...
Dans chacun j'y puise quelque chose, et je tente de m'y ajuster...

Et loin des grandes quêtes existentielles et des grandes inquiétudes quant au devenir de l'humanité, je visite la vie... en essayant de rester en accord avec ce que je suis...
Programme de voyage très simpliste et minimaliste, mais qui me suffit !...

... ...

Relativité des choses : "Les images de la vie"...

13 novembre 2009

Les Quatre Accords Toltèques

" Ce n'est pas la mort, mais le risque d'être vivant et d'exprimer qui l'on est vraiment qui suscite la peur la plus importante. Etre simplement soi-même, voilà ce que l'on redoute le plus.
Nous avons appris à vivre en nous efforçant de satisfaire les besoins d'autrui, à vivre en fonction du point de vue des autres, de peur de ne pas être accepté et de ne pas être assez bien à leurs yeux."

Il faut une volonté très forte pour adopter ces quatre accords toltèques, mais si l'on y parvient, les transformations qui s'opèrent alors dans notre vie sont étonnantes...

Premier Accord Toltèque : Que votre Parole soit Impeccable...
Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez
N'utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire sur autrui
"Chaque être humain est un magicien. Par notre parole, nous pouvons soit jeter un sort à quelqu'un, soit l'en libérer."

Deuxième Accord Toltèque
: Quoiqu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle
Ne réagissez à rien de façon personnelle : ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve.
Lorsque vous êtes immunisé contre ça , vous n'êtes plus victime de souffrances inutiles.
" Vous n'êtes jamais responsable des actions d'autrui ; seulement de vous-mêmes."

Troisième Accord Toltèque : Ne faites pas de supposition
Ayez le courage de poser des questions et d'exprimer vos vrais désirs
Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames
" Le meilleur moyen de vous empêcher de faire des suppositions est de poser des questions."

Quatrième Accord Toltèque : Faites toujours de votre mieux
Votre mieux change d'instant en instant...
Quelques soient les circonstances faites simplement de votre mieux, et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d'avoir des regrets
" Les trois premiers accords toltèques ne fonctionneront que si vous faites de votre mieux."


"Ne vous attendez pas à vous exprimer toujours avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrées dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux.
N'imaginez pas que vous ne prendrez plus jamais rien personnellement : faites seulement de votre mieux.
Ne croyez pas que vous ne ferez plus jamais la moindre supposition, mais vous pouvez parfaitement faire de votre mieux."

C'est la pratique qui fait le maître... ...

Passeport Toltèque...

 

10 novembre 2009

Pensée créatrice...

" Il faut savoir joindre l'agréable à l'agréable et se contenter de beaucoup."
Jean-Claude Carrière

Pourquoi devrait-on vivre "petit", et nécessairement joindre l'utile à l'agréable, si on peut faire autrement ?...

Si certains esprits pieux et charitables pensent que si on est là, c'est pour en... baver, afin de gagner notre droit d'entrée à côté du paradisiaque surhomme créateur de toutes choses en ce bas monde, je consens volontiers à leur laisser tout "l'utile" et tout le "peu", et je me porte volontaire pour acquérir l'agréable, l'inutile et le "beaucoup" en surplus dont personne ne veut...
Sans honte aucune, sans culpabilité... et avec le sourire !...
Je veux bien sacrifier ma place réservée au Paradis contre du paradis tout de suite et maintenant, même si à priori... le marché semble inéquitable, vu que l'éternité dure plus longtemps que le temps qu'il me reste à passer ici...
Tant pis, je prends le risque !...

Je n'ai jamais pensé que mes petits (ou grands) malheurs d'ici bas, pouvaient un jour servir ma cause plus tard, et le masochisme n'est pas ma religion de prédilection.
Je reste convaincue que le présent est le seul mode de toute vie, et qu'à vivre sa vie en différé, dans un futur dont on n'est jamais sûrs, ne présente non seulement aucun intérêt, mais que cela nous fait passer à côté de beaucoup de choses...
Tout n'arrive au moment opportun que pour ceux qui ont confiance en demain.
Pour les anxieux de nature et les "sacrificieux", il est clair que même lorsque ce moment opportun arrive, ils ne savent pas le reconnaître, tellement submergés qu'ils sont, dans leurs calculs de probabilités négatives et leurs projections catastrophistes.

Il n'y a aucune irresponsabilité de ma part à préférer me rendre heureuse plutôt que malheureuse, et ce n'est pas par naïveté que je crois que l'on est seul artisan de nos vies.
Les circonstances défavorables que l'on expérimente tous à certains moments, ne sont jamais que des paramètres dont on doit tenir compte, pas des obstacles insurmontables ni des "épreuves" nécessaires pour nous prouver quoi que ce soit, ou nous apporter quelque chose...

La pensée créatrice est un puissant outil, susceptible de nous porter bien au-delà de nos espérances... dans les deux sens.
Que l'on envisage le pire, et à coup sûr nous finirons par le rencontrer !...
Que l'on se souhaite le meilleur, et s'opère alors une orchestration circonstancielle subtile dans le sens de nos désirs !...

Pourquoi n'espérer que ramasser des miettes quand on peut se faire servir tout le gâteau ?...
Par politesse ?... Mais tout le monde peut avoir son gâteau !... Etre heureux soi-même n'enlève rien aux bonheurs des autres, tout comme être malheureux soi-même ne soulage personne de sa mauvaise fortune...
Il n'y a pas un quota fixe de bonheur et de malheur à répartir entre toutes les âmes égarées ici, le monde de l'abondance n'est pas Outre-Tombe, il est ici !...
Quelle chance, puisque nous aussi !...

Souhaitons-nous donc "tout le bonheur du monde, dès à présent et pour longtemps !"......

Tout le bonheur du monde...

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