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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
21 juin 2010

On ne sait jamais pourquoi...

" On ne sait jamais pourquoi on tombe amoureux de quelqu'un ; c'est même à cela que l'on reconnaît qu'on aime."
Francis de Croisset

On a toujours mille bonnes raisons d'aimer les personnes que l'on aime, mais savoir pourquoi une personne fait cette différence est difficile à expliquer...
L'amour est une surprise de la vie, qui nous ouvre d'un coup le cœur sans qu'on l'ait entendu arriver, qui s'immisce autant dans notre tête que dans notre corps, et qui semble se nourrir et s'auto-suffire de tendresse et de sourires, en neutralisant le temps autour d'un éternel instant qui se renouvelle...

On ne sait jamais pourquoi on tombe amoureux de quelqu'un, et c'est peut-être tant que ce mystère perdure, que l'amour continue de grandir sans mesure...
On sait qu'on aime quelqu'un, parce qu'on se sent bien en sa présence, et que son absence nous donne le sentiment d'être comme incomplet...
Tomber amoureux, serait-ce alors, éprouver le pressentiment de cette "complétude", de manière totalement irrationnelle, mais pourtant réelle ?...

Tomber amoureux, finalement, c'est un peu comme un beau tour de magie : on sait bien qu'il y a un "truc", un truc qu'on ne comprend pas, mais on s'en fiche complètement, parce que ça fait partie de la magie, de ne pas savoir... et de ne pas chercher à savoir...
On y retrouve le plaisir naïf et enfantin, de s'en remettre en confiance aux mains et aux caresses du destin, dans un écrin passionné protégé du lendemain, par les mots et les gestes du quotidien que l'on ressent comme transfigurés...

Certains redoutent de tomber amoureux, craignant de se perdre à aimer sans raison, et rejettent l'idée d'aimer, par peur...
par peur de s'y laisser affaiblir ou dévorer... par peur d'y souffrir à en presque mourir... par peur de s'y déshabiller l'âme jusqu'à l'impudeur... par peur d'eux-mêmes plus que de l'autre en réalité...
Comme tout en ce monde, l'amour est duel... plaisir et douleur s'y mêlent, comme l'ombre et la lumière, comme le silence et le bruit, comme le soleil et la pluie...
En grandissant, on apprend à apprivoiser l'ombre, à supporter le bruit et à affronter les intempéries, on apprend la vie dans sa globalité...
L'amour fait de même... quand on lui donne le temps de grandir et de se construire...

On ne sait peut-être jamais pourquoi on aime, mais c'est tellement bon qu'on oublie ainsi la raison et la rationalité, pour s'adonner sans chercher d'explication au bonheur d'être, d'aimer et d'être aimé, qu'il est essentiel de ne pas tenter de percer le secret des cœurs qui se trouvent...

Qu'est-ce qui est le plus important : SAVOIR pourquoi l'on aime ?... Ou bien... AIMER même sans savoir pourquoi ?...

... ...


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20 juin 2010

Ce que nous voulons...

" Nous obtenons ce que nous pensons que nous le voulions ou non."
Dr Wayne W. Dyer

L'état d'esprit que nous entretenons quotidiennement est un terreau dans lequel nous semons nos graines d'avenir...
L'avenir est une projection que nous faisons depuis notre présent jusqu'à nos envies... ou bien jusqu'à nos craintes...
Quoi que nous puissions projeter, nous en fabriquons consciemment ou non, une image mentale, qui nous habite. Il serait vain, et stupide, de croire que toutes ces projections n'ont aucune incidence sur le cours de nos existences...

En effet, ces pensées que nous entretenons conditionnent nos actions et nos réactions : nous agissons rarement en toute neutralité même quand nous faisons des choix "par défaut".
Le mécanisme est assez simple, et nous pouvons tous aisément le vérifier.
Quand nous souhaitons ardemment que quelque chose se produise ou se réalise, nous faisons tout en ce sens et nous ne comptons pas notre investissement, alors que quand nous considérons un objectif comme étant inatteignable, nous faisons des efforts modérés, convaincus de l'inutilité de s'y investir...
Et en général, dans un cas comme dans l'autre, l'issue est conforme à la projection initiale...

Il convient donc d'avoir une bonne hygiène de pensées, et de chasser de son esprit toute inquiétude ou pessimisme, qui ne peuvent rien apporter de constructif à nos plans d'avenir et de présent.
Il y a bien des moments où le doute nous tiraille, et où nous nous demandons si raisonnablement nous pouvons penser que nous parviendrons à nos buts : le doute peut être un bon serviteur, tant qu'on reste maître de sa propre confiance.
Le doute ne devient négatif que lorsqu'on lui déroule le tapis rouge et qu'on le laisse investir tout le champ de nos pensées.
Le doute, comme le stress ou la peur, ne sont rien : ils n'ont aucune existence réelle... ce ne sont que les fruits de ce que nous pensons. Libre à nous de nous pencher vers d'autres arbres aux fruits moins vénéneux !...

Se plaindre, se lamenter, se victimiser et envisager la vie sous un angle noir sont le propre d'un comportement irresponsable, parce que nous sommes responsables de ce que nous pensons.
Si parfois nous n'avons aucune prise sur les circonstances, cela ne veut pas dire que nous n'ayons aucun moyen d'action, et qu'à jamais les portes du futur se sont refermées, nous laissant sur le paillasson sans les clés !...
Rien ni personne ne peut commander nos pensées...
Naturellement, il existe des personnes "toxiques", qui peuvent influencer ce que nous croyons : à chacun d'être vigilant et de savoir faire valoir en son for intérieur, que nous savons toujours mieux que personne ce qui nous convient, ce qui nous procure joie et plaisir, et que personne d'autre que nous ne peut décider de ce qui est bien ou mal pour nous.
Si nous ne sommes pas capables de choisir nous-mêmes quelles pensées nous souhaitons entretenir, quel pouvoir de décision nous reste-t-il ?...

La pensée agit, de façon consciente... autant que de façon inconsciente... pour voyager de l'instant présent jusqu'aux temps à venir, et quoi qu'il arrive, la pensée aime à atteindre sa destination en respectant les consignes du Tour Opérator que nous sommes...

Vers quelle destination avez-vous envie de vous diriger ?...

......


19 juin 2010

Pladoyer contre la folie ordinaire...

" Etre raisonnable en toutes circonstances, il faudrait être fou ! "
Raymond Devos

Etre raisonnable... tout un programme !...
Je ne sais pas pourquoi on a tendance à considérer le fait d'être "raisonnable" comme une qualité ?... sauf à prendre en compte le conditionnement dont nous sommes le jouet depuis notre plus tendre enfance...

Où est la frontière entre la folie et la raison ?...
N'est-il pas fou de se contraindre à une existence qui va à l'encontre de nos désirs au prétexte normatif de rester dans le "raisonnable" ?...
Est-il plus raisonnable d'adopter de façon grégaire des comportements et conduites socialement installées même au détriment de son propre bien-être, ou bien de chercher en soi l'équilibre de sa propre vie ?...

En grandissant, on devient raisonnable, dit-on... c'est-à-dire qu'on se plie sans hurler, ni pleurer, aux règles, lois et et autres principes sociaux, relationnels, moraux voire conceptuels, qu'on nous inculque dès le berceau, c'est-à-dire que l'on apprend à vivre avec la frustration comme un état normal de l'être. Car c'est bien de "normalité" dont il s'agit là : celui qui dévie de la norme se met en marge, et ce terrain marginal est vaste : il se décline de l'inadéquation à la folie...

Etre raisonnable en toutes circonstances est le plus sûr moyen de passer à côté de soi-même...
C'est souvent dans nos moments de déraison qu'on se découvre, car nous y jouons notre vrai personnage, quitte à nous surprendre nous-mêmes, et goutons au doux plaisir de s'échapper du troupeau de comportements attendus et bienséants pour savourer le plaisir d'être soi...

Il y a des circonstances qui appellent à la "déraisonnabilité", les plus communes sont l'amour et le plaisir, les deux pouvant cheminer côte à côte comme des lignes parallèles, ou bien se mêler...

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17 juin 2010

Décontaminons...

Tiré du livre "Les Mots qui polluent, les mots qui guérissent" de Joseph et Caroline MESSINGER

" ... Il existe un rapport très étroit entre le mot et l'image de soi qui est le versus de l'image publique. L'image de soi est l'image du roi qui règne sur un immense royaume, celui de la conscience d'exister par la grâce de tous les mots qu'il possède.
C'est aussi le miroir d'une existence qui se déroule sous les projecteurs de votre ressenti, dans le brouhaha des paroles échangées, mais aussi sous le regard d'autrui.
Image de soi, image publique !
Le danger qui nous guette tous est la banalisation du langage construit, jour après jour, sur des stimulations verbales répétitives et vidées de toute émotion, mais carrément polluantes pour les oreilles qui les entendent.

(...)

Il y a des mots qui freinent la vie, des mots qui polluent la confiance en soi, des mots qui dévalorisent l'estime de soi et des mots qui tuent.
Mais il existe aussi des mots qui libèrent, qui gratifient, qui sentent bon et qu'on écoute avec ravissement.

Le choix des mots est comme le choix des armes. Ils sont indispensables pour évoluer vers le bien-être affectif, psychologique ou professionnel.
Le discours est une programmation qu'il est toujours possible de modifier. Tous les vilains petits canards peuvent devenir des cygnes.
Les mots sont des quanta, des grains d'énergie positive, neutre ou négative.
A vous de choisir le menu en prenant conscience de la valeur émotionnelle qu'ils véhiculent.
Il y a des termes infréquentables et d'autres qui enrichissent votre image sociale et font la fortune de votre bien-être. "

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4 juin 2010

En "je ne sais quoi"...

" J'ai une foi inébranlable en je ne sais quoi."
Louis Scutenaire

Il est bien difficile, à nombre d'entre nous, de définir précisément ce en quoi il croit, dès que l'on sort du concept de,Dieu packagé par les religions. Pourtant, peu d'athées croient réellement au néant universel : chacun se construit son système pour tenir son monde en équilibre...

Sans savoir en quoi je crois, j'ai véritablement la foi en ce "je ne sais quoi"... et ça me permet d'avancer sans craindre ni douter, même si le chemin n'est pas trop éclairé : cette foi me donne confiance.
Cette "foi" ne me garantit pas que je ne peux pas connaitre d'échec, elle m'assure juste que les évènements et circonstances de ma vie ont tous leur raison d'être, et qu'ils me sont à la fois nécessaires et favorables, même quand ça ne se voit pas immédiatement au premier examen de la situation...
Cette "foi" me fait avancer avec sérénité vers demain, parce que je sais que ma vie va de mieux en mieux à tous points de vue tous les jours, et que tout contribue à ce que cela continue : on ne change pas une formule qui gagne...
Cette "foi" n'exige aucune pratique ni rituel particulier, mis à part d'ignorer l'angoisse et le pessimisme, et d'avancer : qui vivra verra...

On a réduit le monde à des limites qui pouvaient nous être compréhensibles, reléguant l'infini de l'univers à quelques théories, pour ne garder en conscience qu'un petit bout de terre, nombril de l'univers et de notre existence : au-delà de ce périmètre, nos conceptions de la vie, de la pensée et de la conscience sont invalides...


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3 juin 2010

J'ai entendu...

" Je suis allé m'asseoir où tu t'es assise ce matin et j'ai entendu ce que tu avais pensé."
Félix Leclerc

A écouter Félix Leclerc, la chose parait simple, alors pourquoi ne pas essayer ?...

Je suis allée m'asseoir où tu t'es assis ce matin... histoire de regarder dans la même direction, et chercher à deviner au loin le même horizon, poser mes yeux là où les tiens se sont posés, et laisser vagabonder mes pensées de bosquets en herbes folles à la recherche d'une vie d'ensemble que tu aurais pu y entrevoir...

J'ai fait le silence dans ma tête, pour pouvoir écouter plus loin que le vent qui fait bruisser les feuillages, plus loin que le chant du coucou, et plus loin que mes mots qui sans arrêt assemblent la réalité à leur manière, pour ne pas risquer de rater le fil de tes pensées qui a pu se dérouler là, quelque part sous mes yeux, invisible mais peut-être, après tout, tangible...

Et puis, j'ai fermé les yeux, pour retrouver ta présence, et rembobiner sur mon écran intérieur l'empreinte de ton image, de ton visage, assis là dans les premiers rayons d'un soleil qui promettait déjà tant... Je t'ai alors observé avec beaucoup plus d'attention que je ne l'avais fait ce matin, lorsque tu te tenais près de moi, toute entière au rappel en mémoire de tes moindres détails, pour y déceler peut-être quelque chose pour me mettre sur la voie de tes pensées...

J'ai imaginé ce que pouvait bien comporter la carte de ton menu du jour, de l'entrée en matière en passant par le plat principal qui te serait servi pour le plus long de cette journée, me gardant pour le dessert les plus douces de tes pensées qu'il m'a plu de croire, qu'elles m'étaient sûrement destinées...

Il serait maladroit et indiscret de dévoiler ici tout ce que j'y ai entendu : les pensées comme les mots, ont leur pudeur...
Lovée au creux de ton fauteuil, enveloppée dans cette douce chaleur, en écho j'ai répandu mes mots sur ceux que tu n'avais livré qu'au secret de ta réflexion...
Les pensées sont des ondes qu'on jette sur le monde, et qui y projettent les couleurs et les formes qu'on a envie que la réalité prenne... Il me plait à penser, qu'elles sont comme les pigeons voyageurs, et qu'elles savent toujours trouver le(s) destinataire(s) du message qu'elles transportent et apportent de la sorte.

J'ai entendu... ce que j'avais envie d'entendre, et rien de plus !...
La transmission de pensée en différé, comme la pratique Félix Leclerc, nécessite certainement un apprentissage et un entrainement que je ne possède pas, et c'est aussi bien comme ça : je ne souhaite pas me sentir en position de "voyeur" de tes états d'âme...

Mais... si tu retournes t'asseoir, au même endroit, tu pourras toi aussi, y tenter l'expérience d'explorer les pensées que j'ai pu y laisser trainer...

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2 juin 2010

Rien à perdre...

" N'aie jamais crainte de perdre quelque chose, car ce qui peut être perdu ne peut être l'essentiel."
Ayadeva

Un des problèmes qu'on rencontre tous couramment, c'est qu'on se trompe sur l'importance des choses : ce qui est vraiment important et ce qui ne l'est, après tout, pas tant que ça...
Sans vouloir concurrencer Einstein, on a tous à faire des efforts pour développer notre propre théorie de la relativité des choses...
Parfois, on met bien notre essentiel en jeu à s'attacher à des "détails" sur lesquels on focalise, et qui nous aveuglent sur nos vrais besoins ou désirs : l'arbre qui cache la forêt en quelque sorte... et on met ainsi notre équilibre en péril aussi...

Néanmoins, il faut bien l'avouer, ce n'est pas toujours aisé de garder le contact avec ses vraies valeurs et priorités, tellement caricaturés qu'on est, dans un jeu social où l'image et le reflet sont souvent beaucoup plus pris en compte que la personne... il faut garder à l'esprit toutefois qu'il n'y aucun modèle existant sur lequel on peut se calquer pour être qui l'on est... et que l'on ne peut trouver ce qui est essentiel qu'à l'intérieur de soi...

On ne peut pas passer toute une vie dans un état d'esprit "monobloc" et invariable, parce que sans cesse, les personnes et les évènements que l'on rencontre, nous obligent à refondre notre moule mental pour s'adapter aux contours des circonstances qu'on expérimente, et nous obligent à déposer derrière nous, nos théories désuètes et nos réponses inadaptées aux problématiques de notre actualité...
Et c'est tant mieux !...
A quoi servirait une existence dont on n'aurait rien à apprendre ni à attendre, et où nous connaitrions déjà, par avance, toutes les réponses aux questions qui se posent ?...

Il est fatiguant de lutter contre le vent et les bourrasques, alors qu'en changeant un tout petit peu de posture, avec le vent qui nous pousse dans le dos, on peut avancer à grands pas...
On perd beaucoup de temps et d'énergie à lutter contre un mal qu'on se fait à soi-même, alors qu'il est si facile d'aller directement vers un bien en faisant preuve d'un tout petit peu de souplesse et de lâcher prise...
(Révision d'une des lois de l'Esprit : ne pas lutter contre le mal, aller directement au bien).

Il est faux de dire que l'essentiel ne peut jamais être perdu... parce que justement si, il peut l'être !
Si l'on n'y est pas attentif, on arrive à se perdre soi-même... Il y a différentes façons de se perdre.
On peut se perdre de vue et négliger son essentiel à force de vouloir satisfaire les projections que les autres ont sur nous, en accordant plus d'importance au jugement d'autrui qu'au sien propre : en matière d'essentiel, chacun est seul apte à connaître ce qui lui convient...
On peut aussi se perdre soi-même en refusant de mettre à jour les priorités et/ou les valeurs de référence auxquelles on est habitués, mais qui s'usent parfois avec le temps... jusqu'à en devenir entravés et à mettre en péril sa propre sérénité...
On peut perdre temporairement l'espoir, dès l'instant où on garde la foi, l'essentiel est préservé...

Qu'importe si parfois on peut sembler se tromper de chemin aux yeux des autres ou aux yeux du monde, ou que l'on soit contraint de "demi-tourner" sur le chemin, l'important c'est de ne pas se perdre de vue au fond de soi... et de savoir manœuvrer ses pas toujours dans la direction qu'on sait la plus à même de nous mener vers le bien-être...

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1 juin 2010

Les lignes mêlées...

" On transforme sa main en la mettant dans une autre."
Paul Eluard

La main est, par excellence, le moyen par lequel nous expérimentons le toucher au quotidien.
Plus encore, la main se fait médiatrice d'énergie, quand utilisée à des fins thérapeutiques, elle permet d'établir un contact et de soulager par ce biais, via le massage, différents maux physiques et/ou psychiques...
La main porte également sa symbolique d'action et de réalisation : "ce que l'on fait avec ses propres mains"...
La main fait partie intégrante de nos moyens d'expression : elle complète, voire remplace la parole...
Et puis, la main est aussi l'organe essentiel de la caresse...
La main ne peut donc pas être considérée comme un banal morceau de chair pendouillant au bout de notre bras : 28 os reliés savamment et 26 muscles pour la contrôler...

Alors deux mains qui se rencontrent, qu'est-ce qu'elles se racontent ?...
Tout dépend bien sûr de quelle sorte de rencontre il s'agit...

Il y a la rencontre polie de deux mains qui se saluent, et qui se disent par la fermeté, la chaleur et l'emphase du geste, la courtoisie, le plaisir ou l'indifférence du rapprochement ainsi consenti...
Il y a la rencontre guérisseuse de deux mains qui s'écoutent, mais unilatéralement, parce que l'une s'en remet à l'autre pour percer le secret des maux à comprendre qu'elle apporte...
Il y a la rencontre secourable, d'une main tendue qui en saisit une autre, ou d'une main qui se tend pour en attraper une autre, et qui l'espace d'un instant, se soudent pour passer l'obstacle...
Et puis il y a la rencontre volontaire et désirée de deux mains qui s'appellent et se joignent, dans un désir de mêler leurs lignes et leurs vies...
Bien sûr qu'on transforme sa main en la mettant dans une autre : on crée un lien, fugace ou plus durable selon le temps et la fréquence du geste.

On peut noter aussi, que lorsqu'on désire unir sa vie à celle de l'être aimé, il est commun, non pas de lui demander son cœur, mais sa main... parce que, à la fois symboliquement et concrètement, cette main que l'on prend dans la sienne, unit et relie, comme un pont jeté entre deux individus et deux individualités : main dans la main, pour se donner l'impression de ne faire qu'un...

Les mains de l'amour se font leur propre déclaration et cultivent le langage des caresses...
Elles se cherchent, se ressentent et toujours se reconnaissent
...

... ...

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