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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...

10 juillet 2010

Je vous trouve très beau...

" La beauté est relative. Le plaisir, la joie ou la douleur même, illuminent le visage et lui donnent un genre de beauté qui vient de l'intérieur."
Mireille Maurice

L'histoire de la beauté intérieure fait toujours sourire quand on cherche dans les disgrâces de quelqu'un ce qui peut le rendre "aimable" (capacité à être aimer) aux yeux de ses admirateurs... pourtant cette histoire n'est pas une légende : au-delà de la beauté plastique, éphémère et hasardeuse, se trouve la vraie beauté, celle qui éveille la sensualité émotionnelle...

Ce qui fait la beauté des choses et des personnes n'a finalement que peu à voir avec les sens physiques, c'est la force d'émotions ressenties et la capacité à nous émerveiller qui leur confèrent leur attractivité.
L'expérience a été faite il y a longtemps déjà : on a tenté de composer le visage de l'absolue beauté, en assemblant ensemble la bouche reconnue comme la plus parfaite, les yeux, la forme du visage, etc... tout cela dans un cadre de stricte symétrie. On a ainsi établi un portrait robot idyllique de perfection.
Le résultat ?... Le résultat fut au final un portrait insipide, dénué de tout charme et de toute attraction.
Pourquoi ?... Parce que ce qui fait la beauté et le charme des personnes ne tient pas qu'à leurs mensurations ou au grain de leur peau. Ce qui rend les gens attirants et rayonnants, c'est la vie qui les habite, les émotions qu'ils ressentent et dégagent.

Evidemment, nous avons tous des idéaux de beauté plastique inscrits dans nos inconscients, et il est certain que notre aspect extérieur influence nos vies puisque la vue est un de nos sens dominants, mais la beauté physique n'est pas un critère suffisant pour être "une belle personne" : la beauté est bien plus qu'un joli minois sur un corps de rêve...
N'avez-vous jamais remarqué, comment on éprouve le charme de ceux que l'on aime, qu'ils soient ou non, plastiquement avantagés ?... Le charme est bien supérieur à la beauté plastique, parce qu'il témoigne de quelque chose d'insaisissable au premier coup d'œil, qu'on ne peut pas expliquer mais qui, incontestablement, agit...

Le charme, plus que la beauté physique, utilise les canaux de notre imagination et nous atteint inconsciemment quand il rencontre des émotions et/ou des valeurs qui trouvent un écho en nous.
Le charme ne séduit pas directement nos yeux par le titillement de nos perceptions, mais fait naitre une admiration que nous ne savons pas toujours expliquer ou verbaliser.
Le charme nous conquiert plus encore qu'on ne l'admire, comme quelque chose d'extérieur qui s'engouffre en nous, là où la beauté nait de nos idéaux intimes reconnus soudain dans notre monde extérieur. (Notons au passage la synonymie des mots "charme" et "sortilège")

On peut remodeler sa silhouette, on peut affiner ses techniques de séduction, mais le charme... ne s'apprivoise pas : sorte de charisme de la beauté, on ne peut pas feindre d'en avoir lorsqu'on est démuni, de la même manière que l'on ne peut pas faire taire celui que l'on détient naturellement...
La contrefaçon de charme est impossible...

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9 juillet 2010

Le plaisir de la lecture ?...

" Chaque femme est un roman. "
Alexandre Jardin

... constat d'évidence pour un écrivain...

Peut-être bien oui, que chaque femme est un roman qui ne s'écrit et ne reste en vie à l'abri de la poussière du temps, que parce qu'un homme s'y plonge, l'effleure ou le feuillette...

Les femmes ont le sens du superflu et du superficiel, de l'impromptu et de l'intemporel, de l'imprévu parfois en crise avec le réel... et déclinent leurs vies sur le mode de leurs envies bien plus que leurs mâles compagnons attachés à un pragmatisme logique et à une réalité pratique de la vie, des choses et souvent même des sentiments...
Les femmes ont ce goût de l'inédit apte à défier toutes les prévisions et les paris sur le futur, souvent perçu comme déroutant ou déstabilisant, car elles y arborent des évidences très particulières et personnelles à chacune, sans mesurer l'impact que leurs décisions et indécisions peuvent engendrer...

On a beau changer les codes, les dogmes et les modalités de fonctionnement de la société, résolument, les femmes semblent rester un grand mystère pour les hommes qui les côtoient...
Et ce constat est, en miroir, un grand point d'interrogation pour les femmes... qui évoluent en toute simplicité sur le cours de leurs contradictions et de leurs ambiguïtés.
L'évidence des choses reste toujours conditionnelle au regard qu'on y appose...

Hommes et femmes semblent vivre dans des mondes parallèles, qui se juxtaposent ou se superposent, sans qu'aucun ne sache vraiment s'il existe un véritable "monde réel" dont il faudrait tenir compte.
Les arguments des uns comme des autres en faveur de leurs cadres de référence ont la même force d'évidence et de logique : il n'y a ni torts ni raisons pour leur indiquer un horizon qui les pousserait à reconnaitre la possibilité d'une unisson tant existentielle que conceptuelle...

Et si chaque femme est un roman, nul ne sait, pas même elle, où se situe l'autobiographie et où la fiction prend le relai...
Mais toute œuvre littéraire dégage toujours ce double sens : celui que l'auteur lui confère en substance, et celui que le lecteur lui donnera : tout le plaisir de la lecture reste dans la liberté infinie d'y trouver ce que l'on a envie d'y projeter...

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8 juillet 2010

L'inessentielle...

" La femme se détermine et se différencie par rapport à l'homme et non celui-ci par rapport à elle ; elle est l'inessentielle par rapport à l'essentiel. Il est le sujet, il est l'Absolu : elle est l'Autre. "
Simone de Beauvoir

Le deuxième sexe, le sexe faible, l'Autre... et finalement, l'inessentielle...
A vrai dire, c'est dans les mœurs philosophiques (et encore les plus évolués !...) de considérer la femme comme un dérivé de l'homme, et non une entité à part entière.
Si dans les règles de la rhétorique, il est d'usage de passer le féminin avant le masculin, la grammaire adopte quant à elle, la même suprématie logique du masculin sur le féminin...
L'Homme s'interroge sur le sens de la vie, sur la destinée, sur la finitude ou l'infinitude du monde ; la Femme cherche toujours sa place basique sur cette terre où elle tente d'obtenir la reconnaissance de son égal droit à vivre en toute égalité et intégrité avec ses pairs masculins...
Les deux font la paire d'ailleurs : hommes et femmes restent, qu'on le veuille ou non, des êtres complémentaires, bien que l'un n'ait eu de cesse de prendre l'ascendant sur l'Autre... cet "Autre", majoritaire à l'échelle de la planète, minoritaire dans sa reconnaissance de droit à être libre, de façon digne et valorisante.

L'Homme est toujours le postulat de base à partir duquel on fait rayonner toutes les théories du monde, la Femme se détermine donc bien par rapport à lui, quand l'Homme n'a besoin de rien ni personne pour se légitimer...
Et pourtant chaque homme, pour le devenir (et peut-être même le rester) a connu en amont, une femme... qui lui a offert un abri chaud et douillet pour qu'il s'y développe... et devienne ce qu'il est...
Ainsi semblerait-il plus judicieux de partir de la femme, au corps créateur de vie, pour tenter d'élaborer une théorie des genres, plutôt que de poser l'Homme au centre de l'Univers, non ?...

La Femme est donc cette 'inessentielle", indispensable non seulement à la perpétuation de l'espèce, mais aussi à l'équilibre hormonal des mâles dominants...
La Femme, cette "inessentielle", est cet "Autre", différent et semblable à la fois, qui permet par sa singularité de qualifier et de définir ce qu'être un Homme signifie et autorise...
C'est là que commence l'injustice première de la condition féminine, de laquelle découlent toutes les autres...

On parle d'attitude "castratrice" lorsqu'une femme, quel que soit le rôle qu'elle joue dans la vie d'un homme, l'empêche de s'accomplir en tant que "mâle", sous-entendu "dominant", mais quelle est donc l'expression similaire pour exprimer ce qu'une femme peut ressentir à être assimilée à "l'autre sexe", nécessairement d'importance moindre ?...
On ne "castre" pas les femmes, on ne les ampute pas de leur féminité... cela parait juste, comme quelque chose de normal, de les considérer comme une sous catégorie, une référence secondaire de l'humanité, dont la vocation n'est que de perpétuer une espèce animale qui les déconsidère...

J'ai beau me frotter les yeux, je ne vois pas ce qui justifie, ni la pratique ni la théorie d'une telle conceptualisation de l'être humain...

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7 juillet 2010

Santé !...

" Prends la vie comme tu prends cette coupe, le sourire aux lèvres, même si ton cœur saigne. Ne gémis pas comme un luth et cache tes blessures ! "
Chams al-Din Muhammad Hafiz

Il y a, à la fois, comme un narcissisme malsain et un certain masochisme, à se complaire de ses souffrances et de ses blessures en les infligeant à la face du monde : le monde a ses propres tourments et n'attends pas les nôtres pour se ressentir désespéré voire désespérant...

6 juillet 2010

Le jour se lève...

" L'avenir parait tellement plus léger dès qu'on refuse d'en faire cas."
François Moreau

Dans l'absolu, ce genre de citation digne héritière du "Carpe Diem" semble être une sage direction, mais dans notre réalité tridimensionnelle, il est aussi rassurant de savoir, ou d'avoir pour le moins quelques présomptions, du terrain sur lequel on pose nos pieds...

Refuser de faire cas de l'avenir, est-ce que c'est sécurisant et constructif, ou est-ce jouer à pile ou face avec son destin ?...

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5 juillet 2010

Les choses qui blessent le coeur...

" La vie est pleine de choses qui blessent le cœur."
Mme de Sévigné

Mais après tout... sentir qu'on a le cœur blessé prouve qu'on en a un... de cœur... aussi désagréable que puisse être ce genre de sensation que l'on éprouve parfois...
Tant qu'on est capable d'éprouver toute la palette des émotions, c'est qu'on est présent à sa vie : l'indifférence du cœur est bien pire que toute blessure.

C'est parfois plus notre impuissance qui nous blesse, plutôt que les réels faits et actes qui s'introduisent dans nos vies.
On se sent blessé, quand nos aspirations profondes n'arrivent pas à coïncider avec la réalité éprouvée, que l'on ressent alors comme éprouvante...
La réalité éprouvée est celle que l'on vit, que l'on sent... intensément...
La réalité éprouvante est celle que l'on subit, que l'on consent... sans la choisir vraiment
...

Est-ce parce qu'on prend les choses de la vie trop à cœur qu'elles nous blessent ?...
Mais si on ne les prend pas à cœur, comment peut-on s'y investir ?...

" On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime. Le mal qui vient d'un ennemi ne compte pas..." (Victor Hugo)

......


21 juin 2010

On ne sait jamais pourquoi...

" On ne sait jamais pourquoi on tombe amoureux de quelqu'un ; c'est même à cela que l'on reconnaît qu'on aime."
Francis de Croisset

On a toujours mille bonnes raisons d'aimer les personnes que l'on aime, mais savoir pourquoi une personne fait cette différence est difficile à expliquer...
L'amour est une surprise de la vie, qui nous ouvre d'un coup le cœur sans qu'on l'ait entendu arriver, qui s'immisce autant dans notre tête que dans notre corps, et qui semble se nourrir et s'auto-suffire de tendresse et de sourires, en neutralisant le temps autour d'un éternel instant qui se renouvelle...

On ne sait jamais pourquoi on tombe amoureux de quelqu'un, et c'est peut-être tant que ce mystère perdure, que l'amour continue de grandir sans mesure...
On sait qu'on aime quelqu'un, parce qu'on se sent bien en sa présence, et que son absence nous donne le sentiment d'être comme incomplet...
Tomber amoureux, serait-ce alors, éprouver le pressentiment de cette "complétude", de manière totalement irrationnelle, mais pourtant réelle ?...

Tomber amoureux, finalement, c'est un peu comme un beau tour de magie : on sait bien qu'il y a un "truc", un truc qu'on ne comprend pas, mais on s'en fiche complètement, parce que ça fait partie de la magie, de ne pas savoir... et de ne pas chercher à savoir...
On y retrouve le plaisir naïf et enfantin, de s'en remettre en confiance aux mains et aux caresses du destin, dans un écrin passionné protégé du lendemain, par les mots et les gestes du quotidien que l'on ressent comme transfigurés...

Certains redoutent de tomber amoureux, craignant de se perdre à aimer sans raison, et rejettent l'idée d'aimer, par peur...
par peur de s'y laisser affaiblir ou dévorer... par peur d'y souffrir à en presque mourir... par peur de s'y déshabiller l'âme jusqu'à l'impudeur... par peur d'eux-mêmes plus que de l'autre en réalité...
Comme tout en ce monde, l'amour est duel... plaisir et douleur s'y mêlent, comme l'ombre et la lumière, comme le silence et le bruit, comme le soleil et la pluie...
En grandissant, on apprend à apprivoiser l'ombre, à supporter le bruit et à affronter les intempéries, on apprend la vie dans sa globalité...
L'amour fait de même... quand on lui donne le temps de grandir et de se construire...

On ne sait peut-être jamais pourquoi on aime, mais c'est tellement bon qu'on oublie ainsi la raison et la rationalité, pour s'adonner sans chercher d'explication au bonheur d'être, d'aimer et d'être aimé, qu'il est essentiel de ne pas tenter de percer le secret des cœurs qui se trouvent...

Qu'est-ce qui est le plus important : SAVOIR pourquoi l'on aime ?... Ou bien... AIMER même sans savoir pourquoi ?...

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20 juin 2010

Ce que nous voulons...

" Nous obtenons ce que nous pensons que nous le voulions ou non."
Dr Wayne W. Dyer

L'état d'esprit que nous entretenons quotidiennement est un terreau dans lequel nous semons nos graines d'avenir...
L'avenir est une projection que nous faisons depuis notre présent jusqu'à nos envies... ou bien jusqu'à nos craintes...
Quoi que nous puissions projeter, nous en fabriquons consciemment ou non, une image mentale, qui nous habite. Il serait vain, et stupide, de croire que toutes ces projections n'ont aucune incidence sur le cours de nos existences...

En effet, ces pensées que nous entretenons conditionnent nos actions et nos réactions : nous agissons rarement en toute neutralité même quand nous faisons des choix "par défaut".
Le mécanisme est assez simple, et nous pouvons tous aisément le vérifier.
Quand nous souhaitons ardemment que quelque chose se produise ou se réalise, nous faisons tout en ce sens et nous ne comptons pas notre investissement, alors que quand nous considérons un objectif comme étant inatteignable, nous faisons des efforts modérés, convaincus de l'inutilité de s'y investir...
Et en général, dans un cas comme dans l'autre, l'issue est conforme à la projection initiale...

Il convient donc d'avoir une bonne hygiène de pensées, et de chasser de son esprit toute inquiétude ou pessimisme, qui ne peuvent rien apporter de constructif à nos plans d'avenir et de présent.
Il y a bien des moments où le doute nous tiraille, et où nous nous demandons si raisonnablement nous pouvons penser que nous parviendrons à nos buts : le doute peut être un bon serviteur, tant qu'on reste maître de sa propre confiance.
Le doute ne devient négatif que lorsqu'on lui déroule le tapis rouge et qu'on le laisse investir tout le champ de nos pensées.
Le doute, comme le stress ou la peur, ne sont rien : ils n'ont aucune existence réelle... ce ne sont que les fruits de ce que nous pensons. Libre à nous de nous pencher vers d'autres arbres aux fruits moins vénéneux !...

Se plaindre, se lamenter, se victimiser et envisager la vie sous un angle noir sont le propre d'un comportement irresponsable, parce que nous sommes responsables de ce que nous pensons.
Si parfois nous n'avons aucune prise sur les circonstances, cela ne veut pas dire que nous n'ayons aucun moyen d'action, et qu'à jamais les portes du futur se sont refermées, nous laissant sur le paillasson sans les clés !...
Rien ni personne ne peut commander nos pensées...
Naturellement, il existe des personnes "toxiques", qui peuvent influencer ce que nous croyons : à chacun d'être vigilant et de savoir faire valoir en son for intérieur, que nous savons toujours mieux que personne ce qui nous convient, ce qui nous procure joie et plaisir, et que personne d'autre que nous ne peut décider de ce qui est bien ou mal pour nous.
Si nous ne sommes pas capables de choisir nous-mêmes quelles pensées nous souhaitons entretenir, quel pouvoir de décision nous reste-t-il ?...

La pensée agit, de façon consciente... autant que de façon inconsciente... pour voyager de l'instant présent jusqu'aux temps à venir, et quoi qu'il arrive, la pensée aime à atteindre sa destination en respectant les consignes du Tour Opérator que nous sommes...

Vers quelle destination avez-vous envie de vous diriger ?...

......


19 juin 2010

Pladoyer contre la folie ordinaire...

" Etre raisonnable en toutes circonstances, il faudrait être fou ! "
Raymond Devos

Etre raisonnable... tout un programme !...
Je ne sais pas pourquoi on a tendance à considérer le fait d'être "raisonnable" comme une qualité ?... sauf à prendre en compte le conditionnement dont nous sommes le jouet depuis notre plus tendre enfance...

Où est la frontière entre la folie et la raison ?...
N'est-il pas fou de se contraindre à une existence qui va à l'encontre de nos désirs au prétexte normatif de rester dans le "raisonnable" ?...
Est-il plus raisonnable d'adopter de façon grégaire des comportements et conduites socialement installées même au détriment de son propre bien-être, ou bien de chercher en soi l'équilibre de sa propre vie ?...

En grandissant, on devient raisonnable, dit-on... c'est-à-dire qu'on se plie sans hurler, ni pleurer, aux règles, lois et et autres principes sociaux, relationnels, moraux voire conceptuels, qu'on nous inculque dès le berceau, c'est-à-dire que l'on apprend à vivre avec la frustration comme un état normal de l'être. Car c'est bien de "normalité" dont il s'agit là : celui qui dévie de la norme se met en marge, et ce terrain marginal est vaste : il se décline de l'inadéquation à la folie...

Etre raisonnable en toutes circonstances est le plus sûr moyen de passer à côté de soi-même...
C'est souvent dans nos moments de déraison qu'on se découvre, car nous y jouons notre vrai personnage, quitte à nous surprendre nous-mêmes, et goutons au doux plaisir de s'échapper du troupeau de comportements attendus et bienséants pour savourer le plaisir d'être soi...

Il y a des circonstances qui appellent à la "déraisonnabilité", les plus communes sont l'amour et le plaisir, les deux pouvant cheminer côte à côte comme des lignes parallèles, ou bien se mêler...

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17 juin 2010

Décontaminons...

Tiré du livre "Les Mots qui polluent, les mots qui guérissent" de Joseph et Caroline MESSINGER

" ... Il existe un rapport très étroit entre le mot et l'image de soi qui est le versus de l'image publique. L'image de soi est l'image du roi qui règne sur un immense royaume, celui de la conscience d'exister par la grâce de tous les mots qu'il possède.
C'est aussi le miroir d'une existence qui se déroule sous les projecteurs de votre ressenti, dans le brouhaha des paroles échangées, mais aussi sous le regard d'autrui.
Image de soi, image publique !
Le danger qui nous guette tous est la banalisation du langage construit, jour après jour, sur des stimulations verbales répétitives et vidées de toute émotion, mais carrément polluantes pour les oreilles qui les entendent.

(...)

Il y a des mots qui freinent la vie, des mots qui polluent la confiance en soi, des mots qui dévalorisent l'estime de soi et des mots qui tuent.
Mais il existe aussi des mots qui libèrent, qui gratifient, qui sentent bon et qu'on écoute avec ravissement.

Le choix des mots est comme le choix des armes. Ils sont indispensables pour évoluer vers le bien-être affectif, psychologique ou professionnel.
Le discours est une programmation qu'il est toujours possible de modifier. Tous les vilains petits canards peuvent devenir des cygnes.
Les mots sont des quanta, des grains d'énergie positive, neutre ou négative.
A vous de choisir le menu en prenant conscience de la valeur émotionnelle qu'ils véhiculent.
Il y a des termes infréquentables et d'autres qui enrichissent votre image sociale et font la fortune de votre bien-être. "

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