Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

EMBARQUEMENT IMMEDIAT...

25 mars 2010

L'homme invisible : rêve ou cauchemar ?...

" Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience."
René Char

Faut reconnaître : il y a plein de gens dont le but est de ne pas se faire remarquer, et qui à force d'abnégation et de discrétion arrivent presque à se fondre dans le paysage existentiel, comme les fleurs sur le papier peint, en décor de fond...
Ce sont des gens "bien élevés"... qui ne veulent pas prendre le risque d'assumer les vagues qu'ils déclencheraient peut-être s'ils assumaient qui ils sont en réalité...

Ne pas déranger... Ne rien changer... Ne rien influencer... S'excuser d'exister ?...

... ...

Publicité
Publicité
24 mars 2010

But en tête...

" Garder ses idéaux c'est essentiel. C'est ce qui permet de survivre à toutes les petites désillusions du quotidien."
Houda Rouane

C'est toujours plus facile de monter ou descendre un escalier, quand on a une rampe sur laquelle s'appuyer : nos idéaux ne sont pas une béquille pour survivre au quotidien, mais bien une base solide pour aller plus loin...
Avoir des idéaux, ça permet de ne pas se perdre dans les périodes sombres, parce qu'ils font office de "veilleuse", ils gardent une petite luminosité qui nous permet de ne redouter ni la nuit ni les cauchemars obscurs : ça permet d'éclairer ses envies à la lumière d'une ligne de conduite qu'on a définie, et qu'on prend pour principe pour avancer vers demain...

Avoir des idéaux... l'expression est un peu forte peut-être... Je ne suis pas sûre d'en posséder...
Mais j'ai des convictions, des rêves et des envies qui me confortent dans l'idée que vivre, c'est autre chose que respirer, travailler et dormir, et que la véritable importance des choses est relative d'une personne à l'autre sans qu'on puisse donner raison ou tort à qui que ce soit...
Le quotidien, toutefois, n'est pas nécessairement un chemin de croix qui se renouvelle sans arrêt : y a plein de moments que j'aime dans mon quotidien...

Avoir des idéaux, c'est plus concret qu'avoir des rêves, parce que ces idéaux donnent des repères moraux à nos buts, objectifs et envies... mais les idéaux, c'est difficile à appréhender... C'est grand, c'est beau, mais souvent un peu abstrait quand même...
En d'autres lieux, je me dis parfois "chercheuse d'absolu", boutade lancée par défi un jour, comme quête d'un idéal... mais quelque part ça définit bien.
L'absolu, j'en ai déjà parlé ici sans rentrer dans le concret. Toutefois, l'absolu ne peut pas être un idéal, parce qu'il s'agit d'une sorte de position extrême, inatteignable et relative paradoxalement...
Cette quête est infinie, elle ne peut jamais avoir de fin, mais c'est ça qui est motivant : elle est empreinte d'une curiosité saine et tous azimuth vers l'essence des choses... Elle n'est pas un but, elle est un chemin, une direction, un parcours... qui lui aura une fin.
L'idéal, les idéaux jouent le même rôle : ils ne sont pas faits pour être atteints, mais bien pour baliser la route, un peu comme des glissières de sécurité qui nous évitent de plonger dans l'abîme...

Et il est vrai que, parfois, le quotidien nous assomme avec des petits défis mal relevés qui finissent en problèmes à gérer... mais tout problème a toujours en germe une part de la solution...
Une des choses qui nous empêche de surmonter un obstacle, c'est l'idée qu'on s'en fait...
Et les idéaux qu'on entretient, sont comme des tremplins qui nous permettent de rebondir pour passer ces caps plus difficiles en confiance...

... ...

23 mars 2010

Ce que le monde ne connait pas...

" Crois-moi, chaque cœur a ses chagrins secrets, que le monde ne connait pas ; et souvent, nous jugeons qu'un homme est froid alors qu'il est seulement triste."
Henry Wadsworth Longfellow

Il est difficile, en un regard, de mettre à jour la personnalité intime de quelqu'un...
On a toujours des "impressions", mais elles sont un peu légères pour servir de conclusions sur l'appréciation qu'on a d'une personne.
Quand on pense au temps qu'il faut, pour arriver à connaitre une personne suffisamment, baser son jugement sur des impressions parait bien périlleux si l'on veut prétendre à une opinion juste...

Chaque cœur a ses secrets et ses blessures, qui remontent parfois très loin l'horloge du temps, enracinés sous les épaisses couches de protection, avec lesquelles on se couvre au fil de nos saisons, pour supporter la météo de nos jours personnels...
Les chagrins de cœur relèvent du domaine de l'intime, et se dissimulent par douleur ou par pudeur.
Il n'est pas toujours aisé non plus, de prêter oreille pour les recevoir...
Parfois on n'a pas envie de s'impliquer dans le chagrin d'autrui, de peur d'être éclaboussés dans notre joie de vivre peut-être...

J'ai toujours préféré les gens d'aspect un peu "bourru" à ceux qui, tout sucre tout miel, racontent et se racontent à eux aussi leurs vies, et dont on ne sait jamais quand la sincérité est de mise ou quand l'hypocrisie a cours...
Toutefois je ne crois pas que ce soit un choix d'être "bourru" ou "mielleux", c'est plutôt constitutif d'une personnalité, et cette distance mise entre le monde et la personne sert de recul relationnel plus que de véritable barrière...

Il est difficile de traverser une vie sans accroc ni accroche, et de garder le cœur aussi neuf que quand on pointe le bout de son nez ici. Ce qui ne signifie pas néanmoins que le cœur s'use, c'est ça son secret d'ailleurs : malgré les chutes, les plaies et les bosses, il reste partant pour l'aventure quand l'opportunité se présente... et heureusement...
et puis, de nos jours, il est rare que l'on meurt de chagrin...
Il y a plein de chagrins secrets, qui jamais ne suintent et ne suinteront du cœur : c'est notre privilège, ils n'appartiennent qu'à nous, nous sommes entièrement maitres de révéler ou non les affres secrètes de notre sentimentalité, veillons par contre, à ne  pas en devenir esclaves... et à toujours regarder vers l'avant...

S'il peut s'avérer utile de temps à autre d'en faire l'inventaire, les chagrins secrets du cœur ne doivent pas être considérés comme des trophées de guerre qu'on exposerait au plus profond de soi à sa propre condescendance, et tous ceux dont on peut se débarrasser, il ne faut surtout pas les retenir par passéisme désuet et souffreteux ou masochisme sentimental, parce que...
Parce que c'est toujours beau quand on a le cœur qui fonctionne à plein régime en mode action... même si on prend le risque d'agrandir peut-être la collection de nos déceptions...
Qu'on s'engage en amitié ou en amour, c'est toujours en confiance radieuse... si ça n'est pas le cas, il n'y a pas de sincérité. Et s'il n'y a pas de sincérité, le risque de la déception est encore bien plus grand...

La tristesse du cœur est une douleur qui peut physiquement affecter la personne, et jouer à la fois sur son apparence et son comportement, parce qu'il est bien difficile de "paraitre" heureux quand on ne l'est pas...
Et puis à quoi bon d'ailleurs ?...

Alors n'essayons pas de paraitre autre que ce que l'on est, ni de juger sans rien savoir ni comprendre.
C'est nous de toute façon, qui les portons nos "valises", leur contenu ne regarde que nous
...

... ...

22 mars 2010

Amplitude élargie...

" Contentons-nous de faire réfléchir, n'essayons pas de convaincre."
Georges Braque

Parfois la différence entre "convaincre" et "manipuler" est subtile... aussi est-il bon de rester mesuré dans son envie de rallier d'autres à son point de vue...
On peut être convaincu de quelque chose... et être dans l'erreur...
Convaincre est avant tout, une volonté de faire triompher sa vision plutôt qu'une autre : parfois cette vision est juste, d'autres fois, elle ne nous appartient qu'à nous, issue d'une réflexion qui nous aura amener à nous former cette opinion-là...

L'essentiel n'est pas de convaincre, mais de donner une vision élargie des choses, d'une situation ou d'un évènement. C'est en faisant sauter les verrous des barrières de réflexion, que l'on peut convaincre, pas en assénant une idée comme une vérité, qu'il faudrait accepter et adopter comme les tables de la loi...
Il est préférable que chacun arrive à ses conclusions par ses réflexions propres.

... ...

18 mars 2010

Splouch !...

" Notre cerveau est une éponge qui s'imbibe de suggestions."
Francis Piacabia (le site...)

L'oxygène sert au fonctionnement physiologique du cerveau, mais pour son fonctionnement mental, les suggestions y jouent un rôle similaire...
Sans nous en apercevoir, nous passons notre temps à nous faire des suppositions et des suggestions.
Certaines sont pertinentes, motivantes et positives, d'autres au contraire sont inutiles, pesantes et négativistes...
Les unes comme les autres, toutefois, sont sans fondement... puisque sans réalité aucune.

Les suggestions, ce sont tous les conseils, les avis, les paroles que l'on entend ou lit quelque part, toutes ces informations que l'on reçoit et que l'on trie en permanence pour continuer à tenir à jour la base de données de nos représentations du monde.
De tout cela, on s'imagine son "plan de route".
Plutôt en confiance quand on privilégie les suggestions positives... et plutôt avec précaution quand on préfère rêver des scénarios les plus catastrophes...

Il est plus "économique" de fonctionner au mode positif.
Rien ne prouve que le fonctionnement au positif change réellement quelque chose, mais dans le doute, il est plus agréable de rester attentif mais serein, que stressé et angoissé à imaginer des catastrophes qui n'arriveront peut-être jamais...
Nous anticipons tous nos vies d'une manière ou d'une autre, différemment selon les jours et les personnes, la luminosité extérieure et les saisons... mais de ce fait, tous, nous nous faisons en permanence des auto suggestions sur la façon dont notre vie va se dérouler... et nous influençons pas là nos comportements et réactions à venir...

Malgré les recherches sur le cerveau humain, nous n'arriverons de toute manière jamais à comprendre le fonctionnement et le rôle de la pensée, ni les interdépendances entre fonctionnement physique et fonctionnement mental en proportionnalités relatives...
Si physiologiquement on peut identifier et localiser des zones sur un cerveau, mort ou sous anesthésie, dans lesquelles se situent telle ou telle activité ou réactivité motrice ou sensorielle, on ne peut pas apporter de preuve réelle pour ce qui est des corrélations fortes entre "fait mental" et "réponse" réelle.

Néanmoins, absence de preuve ne valant pas preuve d'absence... s'il n'y a même qu'une toute petite chance que la pensée -- et donc la suggestion -- ait une influence sur notre comportement et nos réactions à venir, mieux vaut adopter l'économie de la pensée positive... et imaginer demain avec un arc-en-ciel plutôt  qu'en lumière déclinante jusqu'à notre dernière nuit...

Allez... ... je vous redonne la formule magique...

" Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux." (Emile Coué)
(* Traitement de choc : 10 fs matin, midi et soir // Traitement de consolidation : dès que le besoin se manifeste...)

Suggestologie...

et aussi Méthode Coué, avis de consommateurs...


Publicité
Publicité
8 mars 2010

Journée de la Femme...

"J'ai souvent envie de demander aux femmes par quoi elles remplacent l'intelligence."
Emile-Auguste Chartier dit Alain

"Les femmes ont-elles une âme ?"... Concile de 585

Peut-être qu'elles remplacent "l'intelligence" par une sorte de conscience innée et intuitive de l'ordre des choses...

Finalement elle m'a laissé sans mots cette citation...
Elle m'a laissé sans mots, parce qu'elle contient un principe de base : l'infériorité de la femme, ce sexe faible qui a pour mission d'assurer la pérennité de la race, de servir de faire valoir si c'est possible, et dans tous les cas d'être un appui solide pour se désengager de tous les petits trucs pénibles, routiniers et indispensables du quotidien...

On a beau dire et beau faire, la condition de la femme dans le monde n'est pas glorieuse...
Pire même, le nombre de femmes qui meurent chaque jour dans le monde, victimes de coups ou de "jugements punitifs", n'inquiète pas outre mesure.
On est capables de remuer ciel et terre pour sauver un ours blanc, un chien ou un "chef d'oeuvre" en péril, mais les femmes restent une sous catégorie dont on se fout, sorte de minorité silencieuse même quand elles se groupent pour élever la voix, et dont la considération tient à la culture du pays dans lequel elles résident...
C'est triste... On est au 21ème siècle...

C'est d'autant plus triste qu'il y a plus de femmes que d'hommes, et que chaque homme est bien issu de quelque part aussi...non ?... Ou bien sont-ils tous des surhommes ? des self made men ?...
J'ai du dégoût jusqu'à l'envie de vomir parfois, quand je prends connaissance de cette déconsidération de la femme, de ces violences gratuites, de ces sévices ou meurtres de femmes au nom d'une culture, d'un ordre divin ou d'une médiocrité intellectuelle telle... qu'on ne peut pas lutter contre.

Tout ça parce que... l'homme, intelligent (cela va sans dire) sait...
Il sait, comment établir un ordre du monde, fondé sur la peur et la violence pour essayer de vaincre ses propres angoisses et son insécurité...

Et c'est avec ce genre de pensée qu'on espère un jour vivre dans un monde meilleur ?...


... ...

7 mars 2010

Rapport gagnant/gagnant...

" Je crois que c'est une bonne stratégie de rester optimiste."
Sting

Evidemment que c'est une bonne stratégie !... On ne devrait même pas formuler ça comme ça...
"Je crois que c'est la SEULE stratégie de rester optimiste ! "(L.W.)

Partant du principe que les pensées sont finalement, des actions comme les autres, le simple fait d'envisager les évènements à venir de façon pessimiste, en projettent l'ombre chinoise sur les pages blanches de demain... qu'il nous appartiendra d'entretenir ou de faire mentir, lorsque les moments de choix et de décisions interviendront...
En restant optimiste, on appuie inconsciemment le déroulement des évènements à venir vers des dénouements heureux ou paisibles, qu'il nous semble naturel alors de voir se produire...
L'optimisme, ça n'est pas une possibilité, c'est une habitude de vie...

... ...

5 mars 2010

Etre une personne...

" Le défi le plus difficile à relever est d'être vous-mêmes dans un monde où chacun essaie de faire de vous une autre personne."
Mère Thérésa

Et ça commence dès l'enfance...
"Et qu'est ce qu'y va faire quand y sera grand ?..."
"Ne fais pas ci, ne fais pas ça !"
"Tu n'as pas le droit de dire, faire, penser, rêver... cela..."
"Tu devrais prendre exemple sur truc, machin ou bidule...
"Moi, si j'étais à ta place..."
"Tu ne devrais pas... Tu devrais..."
Etc... etc...
La vie est pleine de conseils et d'injonctions, parmi lesquels nous faisons notre marché, pour accommoder, assaisonner et accompagner le développement de notre personne et de notre personnalité.

... ...

4 mars 2010

La générosité de l'amour...

" Il n'y a d'amour généreux que celui qui se sait en même temps passager et singulier."
Albert Camus

C'est quand l'amour n'attend rien qu'il peut tout donner...

Tout amour est passager et singulier, indépendamment de sa durée, à quelques très rares exceptions près...
En effet, qui peut prédire et prétendre, sans se tromper ni mentir, que l'amour qu'il prodigue sera éternel et égal ?...
Et quand bien même on pense avoir les moyens de réaliser cet oracle, en s'inscrivant dans les lignes du temps et en s'écrivant, l'amour qui se projette, projette aussi des attentes... que ne projette pas l'amour qui se dit passager, parce que ce dernier sait qu'il ne peut pas s'en remettre à plus tard pour se sentir exister.
En ne rêvant pas d'éternité, il inverse les logiques temporelles, et tente plutôt de mettre de l'éternité sur l'instant en le vivant pleinement... sans demander plus à l'avenir, sinon que les instants continuent de se succéder et de se renouveler...

... ...

3 mars 2010

L'été des Indiens ? ...

" Quarante ans, bien sûr, c'est encore jeune, mais on sent qu'il n'y a plus une minute à perdre, on sent que c'est l'été des Indiens de la vie."
Ginette Quinion

"Expression d’origine américaine et canadienne. L’été indien ou l’été des Indiens (d’Amérique) est une période de temps ensoleillé et radouci, après les premières gelées de l'automne et juste avant l'hiver. (...) Elle est aléatoire et peut durer de quelques jours à plus d’une semaine, ou ne pas se produire du tout certaines années."(Wikipédia)

Je trouve que c'est un joli parallèle, cet été indien...
Après la naissance, la jeunesse et l'ivresse du printemps, la lumière de l'été qui éclaire la vie de tous ses rayons et de beaucoup plus d'activités que de sommeil, l'été indien qui prolonge en encore plus beau l'été tout court avec des couleurs inédites qu'on ne trouve qu'à cette époque-là... avant l'appel de l'automne qui prépare l'engourdissement de notre corps et de nos sens, jusqu'à l'hibernation de l'hiver, sorte de mise en veille progressive... jusqu'au printemps suivant, ou... pour la dernière fois...
Et ce parallèle peut s'appliquer à chacune de nos années, comme à la vie de chacun...
Et comme en météo, on observe pas mal de modifications dans le rythme des saisons de notre époque...
C'est connu : y a plus de saisons !...

Néanmoins, quarante ans, c'est un cap... mais comme le sont tous les changements de dizaines après tout : on a l'impression de faire un bond dans le temps ou bien de monter encore d'une marche... c'est peut-être pour ça d'ailleurs que ça parait presque vertigineux quand on regarde en arrière...
On mesure la distance, comme on se repèrerait sur le calendrier... et on voit ce qui est passé, qui ne reviendra plus, et on ne sait pas exactement combien de jours il reste avant la fin de l'année, ou combien de marches à monter pour arriver au bout du calendrier... mais on voit bien que ça s'accumule à l'arrière...
En revanche, on ne sait jamais prédire vraiment comment seront les saisons à venir...
Au moins, ça a quelque chose de rassurant de ne pas savoir à quoi s'attendre pour une fois...

On se rend compte aussi que la plupart des changements qui s'opèrent en nous, au fil des saisons, de façon visible, physiquement notamment, ne sont pas des changements structurels profonds, qu'en surface et en apparence seulement, nous devenons différents... comme d'ailleurs la plupart des plantes et de nombreux animaux aussi... tous caméléons quelque part...
Ramené au cycle d'une vie, on se rend bien compte en vieillissant, que ce que nous sommes vraiment ne change pas, et même s'accentue avec l'âge en général (pour le bon comme pour le mauvais...).
Bien sûr qu'on change dans une vie... mais pas de façon structurelle, on garde toujours la même "ossature intérieure"...

L'été indien, je connais personne qui n'aime pas...
C'est comme un cadeau bonus de l'été, ça nous donne la pêche avant de rentrer dans l'hiver...
C'est vrai que c'est une époque qui a un côté magique, étincelant, à la lumière particulière...
A 40 ans comme à l'automne, on a un peu l'impression d'être à la frontière de deux moitiés...
Mais comme quand on tente de couper la poire en deux, les deux moitiés sont rarement exactement équivalentes, y en a toujours une un peu plus grosse que l'autre... Dans une vie c'est pareil, les saisons ne peuvent pas être strictement égales les unes par rapport aux autres...
La vie est un grand pays : on y rencontre toutes sortes de climats et de successions de saisons différentes...

... ...

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>
Publicité