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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
8 avril 2010

Les limites du possible ?...

" Ne restreins pas le champ du possible aux limites de ton imaginaire."
Antony Bouchardon

Il n'y a rien de pire que de prendre les frontières de la réalité présente comme limites de notre existence : la vie est un mouvement perpétuel, qui nous transporte d'instants en instants tout naturellement, une succession de moments qui ne se reproduisent jamais à l'identique, et dont on peut planifier des grandes lignes, sans jamais pourtant acquérir aucune certitude sur leur capacité à se métamorphoser en réalité tangible...

A l'inverse l'imagination est sans limite aucune, c'est là sa force...

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3 avril 2010

Les rêves obscurs...

" Si on décrochait la Lune, le ciel serait tout triste."
Anne Alazais

Je me demande bien d'où vient ce fantasme de "décrocher la Lune"... souvent pris en exemple comme une preuve extrême de l'amour qu'on porte à quelqu'un, du fait de l'exploit impossible qu'il illustre, mais qu'on serait prêt à tenter pour témoigner de ce à quoi on est prêt à s'engager pour l'autre.

Mais à quoi pourrait bien servir de décrocher la Lune, si on le pouvait ?...
Sortie de son contexte "firmamentaire", la Lune perdrait nécessairement en brillance et en luminosité : sa beauté réside bel et bien dans sa position céleste et le renvoi de son image changeante, à la fois toujours la même dans son essence, et toujours différente dans la perception que l'on en a...
La Lune fait partie de nos repères, autant que le soleil, et le sol sur lequel nous marchons : sorte de soleil de nuit, elle accompagne nos rêves et nos rêveries...

En tant que noctambule invétérée, j'imagine mal un ciel privé définitivement de lune...

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2 avril 2010

Wahou..............

" La vie ce n'est pas seulement respirer, c'est aussi avoir le souffle coupé."
Hitchcock

Sans parler de problèmes respiratoires, avoir le souffle coupé c'est la manifestation d'une émotion si intense qu'on en reste sans voix.
Ce phénomène, plus ou moins rare, selon les personnes et leur sensibilité, s'observe au positif comme au négatif : on peut avoir le souffle coupé quand on est submergé d'amour, de colère ou encore d'admiration...

Avoir le souffle coupé, comme une parenthèse impromptue qui s'ouvre sur nos automatismes primaires, et qui autorise par cette retenue d'air, l'exploration de la richesse émotionnelle qui fait de la vie une merveilleuse aventure à découvrir...
Il y a comme ça, des apnées qui n'engagent aucun pronostic vital, mais qui bien au contraire, nous insufflent une énergie revigorante et motivante...

On peut avoir le souffle coupé devant un paysage, un lieu, un chef d'œuvre artistique, saisis dans nos chairs par tant de beauté, voire de perfection à embrasser d'un seul regard...
On peut avoir le souffle coupé devant des manifestations d'amour ou de gratitude, touchés dans nos retranchements les plus profonds...
On peut aussi avoir le souffle coupé par la colère ou l'indignation, momentanés anéantis par l'effarement qui s'empare de nous devant des comportements difficilement justifiables...

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1 avril 2010

1er avril...

" L'amour est un poisson d'avril."
Joseph Guillaume Barthe

Un "poisson d'avril", c'est d'abord... une plaisanterie, ponctuelle et traditionnelle...
C'est insultant de traiter l'amour de plaisanterie, c'est bien connu : "On ne badine pas avec l'amour" (Alfred de Musset, dont je me demande s'il était le mieux placé pour dire ce genre de choses, mais bon, c'est une autre histoire...)

Considéré sous un autre angle, on pourrait admettre que l'amour se compare à un poisson d'avril, dans la mesure où, avec l'arrivée récente du printemps, tous nos sens s'émoustillent en cette sortie d'hiver, et on sent que nos cœurs frétillent et se libèrent...


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... Poissons d'avril...

30 mars 2010

Positive défiance ?...

" Vous ne résoudrez peut-être pas tous vos problèmes en adoptant une attitude positive, mais vous agacerez tellement de gens que ça en vaudra la peine."
Herm Albright

La "positive attitude" est un peu un courant dans l'air du temps, mais entre les mots et la réalité, il y a quelques pas à franchir, que certains n'osent pas aligner...
Mais pourquoi donc ?... Quels risques prend-on à préférer "positiver" la vie plutôt que de se l'angoisser en permanence?...
Si l'on dresse un tableau en deux colonnes des avantages et des inconvénients des deux attitudes : le choix est pourtant relativement simple !
On peut y objecter que ça n'est pas si simple, et que certaines personnes sont d'un naturel angoissé, et qu'on ne peut rien y faire... C'est faux ! On peut décider de s'affranchir de l'angoisse, du doute non constructif et du pessimisme entendu...

Notre façon d'appréhender la vie et de réagir aux évènements tient bel et bien à une décision : on ne subit pas sa façon de vivre, on la décide !...
Relativiser est la première étape d'une délivrance, qui ne peut que nous apporter un bien-être notable.
S'angoisser pour demain n'apporte rien, hormis un sentiment d'insécurité qui nous empêche de croquer le présent à pleines dents, et imaginer les problèmes possibles avant même qu'ils n'apparaissent ne nous prépare pas vraiment mieux à les affronter, parce que si ça se trouve, ils ne se présenteront jamais...

Et puis il est vrai, qu'afficher sa confiance en toutes circonstances, a le don d'agacer les broyeurs de noir professionnels, dont l'une des priorités de vie semble être de saper le moral à tout le monde : il y a une part de sadomasochisme dans le pessimisme et l'angoisse...
Masochisme, parce que c'est d'abord à soi qu'on fait du mal avec une telle attitude.
Sadisme, parce qu'on tente d'ouvrir une brèche dans la sérénité des autres, en les polluant avec des scénarios catastrophes plausibles, qui parfois peuvent ébranler la force tranquille de la confiance, alors même que rien ne peut prouver qu'ils arriveront...
Luttons contre cela en affichant une positivité à toute épreuve : oui, ça en énerve beaucoup d'être sereinement désinvolte devant l'avenir, et de croire résolument que "tous les jours, à tous points de vue, tout va de mieux en mieux"...
Mais il y a une sorte de jouissance puérile, à continuer à arborer un sourire sincère quand quelqu'un essaie d'agiter devant nous toutes ses menaces de noirceur, comme des poupées vaudoues à l'image de la vie, que le mauvais sort s'acharnerait à transpercer pour nous faire souffrir, encore et encore... parce que c'est bien connu "si on est là, c'est pour en ch..."

La positive attitude n'empêche pas les problèmes de se présenter, c'est certain, mais elle permet de les poser en termes de "défis" plutôt qu'en termes de "catastrophes". On y est convaincus que si un problème se pose, c'est qu'il est là pour nous délivrer son message, qu'il est une opportunité plus qu'une punition, et qu'on en sortira plus fort encore...
Il est impossible de résoudre un problème avant qu'il ne se pose réellement : on ne peut jamais tout prévoir, et il n'y a qu'en faisant équipe avec la réalité dans le temps présent qu'on peut bien soupeser tous les aspects, tous les tenants et tous les aboutissants d'une situation : la visualisation a ses limites !... (même la visualisation négative...)

Et puis... ça impressionne beaucoup plus d'avoir en face de soi quelqu'un de résolument confiant, plutôt que quelqu'un qui, toujours en proie à l'inquiétude, doit sans cesse être rassuré...
La confiance, ça rend autonome et libre, et ça, ça n'a pas de prix !...

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24 mars 2010

But en tête...

" Garder ses idéaux c'est essentiel. C'est ce qui permet de survivre à toutes les petites désillusions du quotidien."
Houda Rouane

C'est toujours plus facile de monter ou descendre un escalier, quand on a une rampe sur laquelle s'appuyer : nos idéaux ne sont pas une béquille pour survivre au quotidien, mais bien une base solide pour aller plus loin...
Avoir des idéaux, ça permet de ne pas se perdre dans les périodes sombres, parce qu'ils font office de "veilleuse", ils gardent une petite luminosité qui nous permet de ne redouter ni la nuit ni les cauchemars obscurs : ça permet d'éclairer ses envies à la lumière d'une ligne de conduite qu'on a définie, et qu'on prend pour principe pour avancer vers demain...

Avoir des idéaux... l'expression est un peu forte peut-être... Je ne suis pas sûre d'en posséder...
Mais j'ai des convictions, des rêves et des envies qui me confortent dans l'idée que vivre, c'est autre chose que respirer, travailler et dormir, et que la véritable importance des choses est relative d'une personne à l'autre sans qu'on puisse donner raison ou tort à qui que ce soit...
Le quotidien, toutefois, n'est pas nécessairement un chemin de croix qui se renouvelle sans arrêt : y a plein de moments que j'aime dans mon quotidien...

Avoir des idéaux, c'est plus concret qu'avoir des rêves, parce que ces idéaux donnent des repères moraux à nos buts, objectifs et envies... mais les idéaux, c'est difficile à appréhender... C'est grand, c'est beau, mais souvent un peu abstrait quand même...
En d'autres lieux, je me dis parfois "chercheuse d'absolu", boutade lancée par défi un jour, comme quête d'un idéal... mais quelque part ça définit bien.
L'absolu, j'en ai déjà parlé ici sans rentrer dans le concret. Toutefois, l'absolu ne peut pas être un idéal, parce qu'il s'agit d'une sorte de position extrême, inatteignable et relative paradoxalement...
Cette quête est infinie, elle ne peut jamais avoir de fin, mais c'est ça qui est motivant : elle est empreinte d'une curiosité saine et tous azimuth vers l'essence des choses... Elle n'est pas un but, elle est un chemin, une direction, un parcours... qui lui aura une fin.
L'idéal, les idéaux jouent le même rôle : ils ne sont pas faits pour être atteints, mais bien pour baliser la route, un peu comme des glissières de sécurité qui nous évitent de plonger dans l'abîme...

Et il est vrai que, parfois, le quotidien nous assomme avec des petits défis mal relevés qui finissent en problèmes à gérer... mais tout problème a toujours en germe une part de la solution...
Une des choses qui nous empêche de surmonter un obstacle, c'est l'idée qu'on s'en fait...
Et les idéaux qu'on entretient, sont comme des tremplins qui nous permettent de rebondir pour passer ces caps plus difficiles en confiance...

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8 mars 2010

Journée de la Femme...

"J'ai souvent envie de demander aux femmes par quoi elles remplacent l'intelligence."
Emile-Auguste Chartier dit Alain

"Les femmes ont-elles une âme ?"... Concile de 585

Peut-être qu'elles remplacent "l'intelligence" par une sorte de conscience innée et intuitive de l'ordre des choses...

Finalement elle m'a laissé sans mots cette citation...
Elle m'a laissé sans mots, parce qu'elle contient un principe de base : l'infériorité de la femme, ce sexe faible qui a pour mission d'assurer la pérennité de la race, de servir de faire valoir si c'est possible, et dans tous les cas d'être un appui solide pour se désengager de tous les petits trucs pénibles, routiniers et indispensables du quotidien...

On a beau dire et beau faire, la condition de la femme dans le monde n'est pas glorieuse...
Pire même, le nombre de femmes qui meurent chaque jour dans le monde, victimes de coups ou de "jugements punitifs", n'inquiète pas outre mesure.
On est capables de remuer ciel et terre pour sauver un ours blanc, un chien ou un "chef d'oeuvre" en péril, mais les femmes restent une sous catégorie dont on se fout, sorte de minorité silencieuse même quand elles se groupent pour élever la voix, et dont la considération tient à la culture du pays dans lequel elles résident...
C'est triste... On est au 21ème siècle...

C'est d'autant plus triste qu'il y a plus de femmes que d'hommes, et que chaque homme est bien issu de quelque part aussi...non ?... Ou bien sont-ils tous des surhommes ? des self made men ?...
J'ai du dégoût jusqu'à l'envie de vomir parfois, quand je prends connaissance de cette déconsidération de la femme, de ces violences gratuites, de ces sévices ou meurtres de femmes au nom d'une culture, d'un ordre divin ou d'une médiocrité intellectuelle telle... qu'on ne peut pas lutter contre.

Tout ça parce que... l'homme, intelligent (cela va sans dire) sait...
Il sait, comment établir un ordre du monde, fondé sur la peur et la violence pour essayer de vaincre ses propres angoisses et son insécurité...

Et c'est avec ce genre de pensée qu'on espère un jour vivre dans un monde meilleur ?...


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7 mars 2010

Rapport gagnant/gagnant...

" Je crois que c'est une bonne stratégie de rester optimiste."
Sting

Evidemment que c'est une bonne stratégie !... On ne devrait même pas formuler ça comme ça...
"Je crois que c'est la SEULE stratégie de rester optimiste ! "(L.W.)

Partant du principe que les pensées sont finalement, des actions comme les autres, le simple fait d'envisager les évènements à venir de façon pessimiste, en projettent l'ombre chinoise sur les pages blanches de demain... qu'il nous appartiendra d'entretenir ou de faire mentir, lorsque les moments de choix et de décisions interviendront...
En restant optimiste, on appuie inconsciemment le déroulement des évènements à venir vers des dénouements heureux ou paisibles, qu'il nous semble naturel alors de voir se produire...
L'optimisme, ça n'est pas une possibilité, c'est une habitude de vie...

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24 février 2010

La Bible, 1 milliard de chinois, et encore quelques cactus...

" La Bible est le plus beau succès de librairie que l'on aurait vu, et cela prouve que les hommes ne sont pas difficiles."
Alain

C'est peut-être un grand succès de librairie, mais... la Bible, y a pas tant de gens que ça, qui l'ont lue EN ENTIER...
Nombreux sont ceux qui n'en connaissent que certains épisodes ou certaines citations, et qui considèrent la Bible comme une référence, au même titre que le Code Pénal ou le Vidal peuvent encombrer les étagères d'une bibliothèque... pour finalement, ne pas servir à grand chose...
Alors à succès, succès à demi...

Ceci dit, il faut l'avouer, il faut être motivé pour lire, dans l'ordre et en entier, la Bible... (sans tricher et sans s'endormir)
Au niveau style littéraire, il y a des longueurs... parfois insurmontables...
Au niveau philosophique, il y a un fond de pensée morale qui réduit le champ de conscience des possibles...
Au niveau global, il y a trop de pages... c'est peu transportable...
Bref, après avoir caressé le bref espoir de voir soudain plus clair en ce monde une fois qu'on aura lu la Bible, on s'aperçoit très vite (au bout de quelques dizaines de pages) que, après tout, peut-être qu'on vit très bien avec sa propre clarté, et ce qu'on glane d'étincelles par-ci par-là...

Après... un succès en librairie en Chine par exemple, n'a pas le même retentissement qu'un succès national au Luxembourg, en terme d'exemplaires...
Là à côté des chinois, on ne peut pas faire le poids...
Je suppose que ce qui permet à Alain d'affirmer que la Bible est le plus grand succès de librairie fait référence à la France, mais le Yi-King a peut-être été un succès plus grand encore en Chine... question de mathématique si on y applique la même proportionnalité...

Je ne crois pas qu'il faille prendre pour Etalon la Bible, pour établir une échelle de valeur des succès de librairie potentiels. La Bible fait partie des livres "sacrés", et a le don de rassurer celui qui la possède, même s'il n'en fait, à l'ordinaire, aucun usage.
Qu'on l'ait lue ou qu'on ne l'ait pas lue, la Bible fait office de référence de la "loi" divine qui nous a été enseignée, et met donc possiblement à notre portée LA vérité qu'elle (ap)porte.
Elle peut servir de bouclier ou de coussin d'amortissage en cas de passages de vie un peu épineux, quand "le monde entier est un cactus où il est impossible de s'asseoir...".

La Bible version remastérisée, 1 milliard de chinois et quelques traversées sauvages de cactus...
Ne tient-on pas là l'ébauche d'un best seller à succès de nature à pouvoir pulvériser tous les records de vente enregistrés jusqu'à maintenant ?...
La Bible II : Le Retour !...

Comme quoi... il suffit de pas grand chose... tant qu'on y croit...

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22 février 2010

D'un choix ou l'autre...

" On ne peut pas vivre sans cesse dans la peur. Parfois il faut prendre le risque de la confiance."
Bernard Werber

On prend le même risque à vivre dans la confiance ou dans l'angoisse... parce que dans un cas comme dans l'autre, de toute façon, on n'est jamais sûr de rien.
Simplement on choisit de se définir une vue à plus ou moyen terme, et pour cela, soit on accepte la part d'inconnu avec sérénité, soit cette part d'inconnu crée des tensions, des doutes, des angoisses...
Dans les deux cas, il n'y a ni "vrai" ni "faux", ni "raison" ou "tort"... ni vérité ni mensonge...

Mais il faut reconnaitre que, parfois on a vraiment l'impression de "prendre le risque" de la confiance...
Comme si, forcément la vue la moins optimiste était toujours préférable...
Toutefois, je suis convaincue que cette pratique "d'auto flagellation" neuronale est nocive à la bonne gestion et planification de nos buts et objectifs, envies et rêves... et répercute une influence négative sur l'appréhension de la réalité telle qu'elle se présente...
La confiance leur offre un terrain de jeux bien plus vaste...

To be, or not to be, confident...

... ...   ... ...   ... ...

That is the question...

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