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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
21 octobre 2010

La raison défaillante ?...

" Les êtres du 5ème règne sont des êtres sensibles et par certains côtés fragiles. Ils ne cherchent pas à s'imposer et préfèrent souvent s'effacer. Par dessus tout, ils ont besoin d'être rassurés et confortés compte tenu de la pesanteur du monde dans lequel ils vivent. Et surtout, en raison de la prédominance du faux dans notre société, ils doutent d'eux-mêmes. Parce qu'ils ne sont pas comme les autres, et qu'ils ne sont pas méchants, ils en viennent à penser que ce sont les autres qui ont raison et eux qui se trompent. Parce qu'avoir raison leur importe peu. "
Yann la Flèche  --  La prophétie du cinquième règne

(pour Bernard... et surement quelques autres...)
"La prophétie du Cinquième Règne", je ne sais pas ce que les critiques en ont dit lorsque le livre est sorti. Pour ma part, je suis tombée dessus par hasard il y a quelques semaines, et j'y ai trouvé des choses intéressantes.
Comme toute cette littérature qui relève du "roman initiatique" ("L'alchimiste" de Paulo Coelho, "Le millionnaire" de Mark Fisher, "Le guerrier Pacifique" de Dan Millman, etc...), chacun doit le lire en son âme et conscience, c'est à dire en mettant les bémols et les parenthèses qui lui conviennent là où elles apparaitront utiles...
Et,
il me semble toujours plus juste de fonder son jugement sur sa propre opinion que sur celle des autres...
J'ai beaucoup aimé ce bouquin, parce qu'il rejoint des conceptions/sensations que j'ai depuis longtemps. Sans en faire une Bible remplie de sens pour les temps modernes ou futurs, il mérite, pour le moins, d'être lu comme un roman ordinaire : ça vaut bien un "Harry Potter" ou un "San Antonio"...

Et finalement, cette petite parenthèse me permet de faire le lien, mine de rien...
En effet, vouloir toujours prouver sa raison n'est pas une démarche très constructive, que l'on ait (ou pas) raison.
L'essentiel, en réalité, n'est jamais d'avoir raison, ou pire encore, de voir reconnaitre que l'on a raison, mais bien de se ressentir soi-même en accord et en harmonie avec les raisons que l'on choisit de reconnaitre comme valables et justifiables à nos yeux pour motiver notre démarche personnelle.
" Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort." (Gandhi)

Si l'on ne peut pas nier le fait que tous les êtres humains naissent égaux en droits, force est de constater qu'en "évoluant" dans la vie, chacun se différencie et réécrit pour faire sien dans sa conscience et sa conception du monde, un certain code de conduite en adéquation avec la personne qui s'est développée en son intérieur, et que tous semblables en apparence, nous n'en sommes pas moins forts différents.

Dans un monde très duel, certains optent pour l'avoir et le paraitre quand d'autres misent sur l'être et le faire...
Nul ne peut cependant juger avec certitude que l'un est plus dans la raison que l'autre, parce que nous "entendons" tous le monde à notre façon, et qu'au final, personne n'y comprend bien grand chose...
Il n'y a rien pour justifier nos propres raisons personnelles, étayées d'évidence par les semblables auxquels on s'amalgame nécessairement au cours de notre course parcours sur ce petit bout de caillou, perdu au milieu d'un univers dont on ne voit qu'un petit bout dans nos grosses lorgnettes téléscopiques, qui étudient les grands trous noirs qui nous entourent, pour faire toute la lumière sur un macrocosme qui s'étend partout autour de nous, sans poteaux indicateurs ni itinéraire Mappy conseillé...
Nous n'avons chacun, que nos neurones personnels pour décider du vrai et du faux, du Bien et du Mal, de l'acceptable et de l'inacceptable, de ce qu'il faut faire et de ce qu'il ne faut pas faire...

Toutefois, je reste persuadée que ce ne sont pas ceux qui parlent le plus, le plus fort ou avec le plus de véhémence, qui détiennent la vérité et la raison... Et que ceux qui cherchent absolument à convaincre, ont avant tout besoin de se rassurer...
Quand on se sent en accord, peu importe que les autres pensent qu'on ait tort...
Vivre, et surtout vivre bien, c'est autre chose qu'avoir tort ou raison...

Quand on tire à pile ou face, est-ce que celui qui gagne a eu "raison" de choisir "pile" plutôt que "face" ?...

... http://www.smiley-emoticones.com/smiley/colere/colere%20(59).gif ...

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20 octobre 2010

Autre chose...

" L'avenir n'est pas une amélioration du présent. C'est autre chose. "
Elsa Triolet

L'avenir est toujours une continuité du présent, mais n'en est pas pour autant un reflet variant aux différentes heures d'une même journée à l'infini répétée.
L'avenir, plus qu'un miroir du présent projeté, est un écran blanc qui dévoile ses images à la mesure de ce que l'on rêve d'y voir se dérouler. Nos rêves sont scénarios pré opératoires d'une réalité en co-création de nos envies, de nos décisions et de nos actions.
Nous ne sommes pas assis face au cinéma de la vie qui nous entrainerait dans son histoire à partir du moment où on y a poussé notre cri d'entrée, nous ne sommes pas des spectateurs impuissants et recevants...
Nous avons nos mots à y dire au-delà des maux qu'on y reçoit...

L'avenir nous appartient à tous de la même façon, même si certains pensent que les conditions du présent définissent déjà la réalité du futur : on peut toujours changer sa vie, la question est de savoir quels sont les risques que l'on est prêt à prendre pour dévier sa trajectoire initiale vers le but espéré...
Il n'est pas toujours plus simple ni plus facile, de continuer sur une lancée, qui bien qu'insatisfaisante, apparait comme une suite logique, plutôt que de modifier l'élan initial pour prendre un nouveau départ, une nouvelle trajectoire avec cap sur un grand inconnu...

La sécurité de la routine tranquillise, moins de dangers, plus de maitrise... mais au bout du compte, au péage final, l'addition est salée au regard des paysages moutonniers traversés...
Les petites routes de traverse, avec leurs virages imprévus et leurs cahots à rebonds déconcertants parfois, offrent toutefois l'avantage de mettre à jour une nature où l'on a la place de se mesurer à une vraie grandeur, propice à nous faire relativiser la course autoroutinière des chemins ordinaires surfréquentés sur les grandes voies de "l'avoir et du paraitre social"...
L'avenir ne s'y voit pas de très loin, mais il s'y découvre avec enthousiasme et palpitations, en nous faisant appréhender de façon plus intense chaque instant du voyage. L'avenir s'y déroule dans l'instant présent, sans grande perspective de certitude à plus longue échéance.
L'avenir, de toute manière, ne peut pas se jauger ni se découvrir de façon fiable plus loin que le prochain instant présent à déguster...

L'avenir... c'est cette suite d'instants présents, à la fois semblables et différents, qui chaque fois redessinent nos esquisses vers demain dans une réalité que nous décidons de prendre du bon ou du mauvais côté.
L'avenir n'est prévisible que pour ceux qui, par manque de foi ou d'imagination, croient que leur chemin est déjà tracé, et qu'il s'harmonise ou fait dissonance sur leurs désirs profonds, selon un fil(m) qui se déroule d'une bobine prédéfinie...

L'avenir n'est continuité que pour ceux qui oublient que la vie est toujours à inventer et à rêver, plutôt qu'à dompter, calculer ou maitriser... Il n'y a pas d'itinéraire conseillé ni conseillable, chacun a son chemin à chercher...

... http://www.smileys-gratuits.com/smiley-ete/ete-41.gif...

11 octobre 2010

Demander la Lune ?...

"  Désirez, demandez, croyez, recevez."
Stella Terril Mann

En philosophie, comme dans le domaine spirituel, deux avis s'affrontent, l'un qui dit que c'est l'absence de désirs qui apporte la sérénité, l'autre qui soutient que c'est par la force de nos désirs que nous avançons...
Dans un cas comme dans l'autre, on trouve des parts de vérités et des parts d'étrangetés, et il nous faut bien, chacun à notre façon, nous construire notre propre opinion...
En ce qui me concerne, j'aurai tendance à penser que lorsqu'on ne désire plus rien, c'est qu'on est morts... cliniquement ou psychologiquement... ce qui au bout du compte, induit un vide, pour ceux qui restent dans le cas d'une mort clinique, pour soi-même dans le cas d'une mort "psychologique".

Ne plus rien désirer pour ressentir la sérénité me parait bien farfelu, car même si on arrive à se sentir parfaitement équilibré dans une vie que l'on s'est créée, n'en garde-t-on pas pour le moins, le désir que cela continue ?...
Le désir est avant tout désir de vie...
Il est cependant, des désirs qui peuvent entraver la vie par leur mégalomanie, leur impossibilité ou leur capacité à nous empêcher de voir ce que l'on a déjà à portée de main et qu'il serait bon de savoir apprécier à juste valeur.

Il n'est pas toujours simple de savoir ce que l'on désire vraiment...

... ...

 

5 octobre 2010

A l'envers ?... Ou à contre courant ?...

"Souvent les gens essaient de vivre leur vie à l'envers : ils essaient d'avoir plus de choses, ou plus d'argent, afin de faire davantage ce qu'ils veulent pour être plus heureux.
La façon dont cela marche vraiment, c'est le contraire !
D'abord vous devez être ce que vous êtes vraiment, ensuite faire ce qu'il vous faut faire afin d'avoir ce que vous voulez.
"
Margaret Young

" Par quel chemin et en combien de temps parvient-on à être ce que l'on est vraiment...", Bernard pose la question...
Je ne saurai y répondre, n'étant ni gourou dans l'âme, ni Madame Irma... Toutefois, je pense que l'on sent toujours  à l'intérieur de soi si l'on vit en accord avec soi, ou si l'on se fait violence pour supporter une vie qui ne nous ressemble pas...
Devenir qui l'on est, et l'assumer, c'est bien le programme de toute une vie... mais il est clair que pour y parvenir, ce n'est certainement pas en différant sans cesse la réalisation de nos rêves et de nos désirs que l'on peut y arriver. On peut attendre longtemps les conditions favorables pour se mettre en marche vers nos aspirations les plus profondes... mais c'est jouer un peu trop la carte du hasard, parce que les circonstances favorables que l'on attend, peuvent ne jamais se présenter.
Ainsi vaut-il mieux, tenter de créer ses propres circonstances favorables plutôt que de les attendre : c'est en ce sens qu'il faut comprendre Margaret Young.

Tant que l'on s'emprisonne dans les conjectures du futur pour décider de ce que l'on attend de la vie, on reste dans une inaction frustrante, qui ne saurait pouvoir être un point d'appui pour prendre son envol vers ses propres sommets...

... http://www.smiley-emoticones.com/smiley/violence/violence%20(58).gif ...



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