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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...

4 juin 2010

En "je ne sais quoi"...

" J'ai une foi inébranlable en je ne sais quoi."
Louis Scutenaire

Il est bien difficile, à nombre d'entre nous, de définir précisément ce en quoi il croit, dès que l'on sort du concept de,Dieu packagé par les religions. Pourtant, peu d'athées croient réellement au néant universel : chacun se construit son système pour tenir son monde en équilibre...

Sans savoir en quoi je crois, j'ai véritablement la foi en ce "je ne sais quoi"... et ça me permet d'avancer sans craindre ni douter, même si le chemin n'est pas trop éclairé : cette foi me donne confiance.
Cette "foi" ne me garantit pas que je ne peux pas connaitre d'échec, elle m'assure juste que les évènements et circonstances de ma vie ont tous leur raison d'être, et qu'ils me sont à la fois nécessaires et favorables, même quand ça ne se voit pas immédiatement au premier examen de la situation...
Cette "foi" me fait avancer avec sérénité vers demain, parce que je sais que ma vie va de mieux en mieux à tous points de vue tous les jours, et que tout contribue à ce que cela continue : on ne change pas une formule qui gagne...
Cette "foi" n'exige aucune pratique ni rituel particulier, mis à part d'ignorer l'angoisse et le pessimisme, et d'avancer : qui vivra verra...

On a réduit le monde à des limites qui pouvaient nous être compréhensibles, reléguant l'infini de l'univers à quelques théories, pour ne garder en conscience qu'un petit bout de terre, nombril de l'univers et de notre existence : au-delà de ce périmètre, nos conceptions de la vie, de la pensée et de la conscience sont invalides...


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3 juin 2010

J'ai entendu...

" Je suis allé m'asseoir où tu t'es assise ce matin et j'ai entendu ce que tu avais pensé."
Félix Leclerc

A écouter Félix Leclerc, la chose parait simple, alors pourquoi ne pas essayer ?...

Je suis allée m'asseoir où tu t'es assis ce matin... histoire de regarder dans la même direction, et chercher à deviner au loin le même horizon, poser mes yeux là où les tiens se sont posés, et laisser vagabonder mes pensées de bosquets en herbes folles à la recherche d'une vie d'ensemble que tu aurais pu y entrevoir...

J'ai fait le silence dans ma tête, pour pouvoir écouter plus loin que le vent qui fait bruisser les feuillages, plus loin que le chant du coucou, et plus loin que mes mots qui sans arrêt assemblent la réalité à leur manière, pour ne pas risquer de rater le fil de tes pensées qui a pu se dérouler là, quelque part sous mes yeux, invisible mais peut-être, après tout, tangible...

Et puis, j'ai fermé les yeux, pour retrouver ta présence, et rembobiner sur mon écran intérieur l'empreinte de ton image, de ton visage, assis là dans les premiers rayons d'un soleil qui promettait déjà tant... Je t'ai alors observé avec beaucoup plus d'attention que je ne l'avais fait ce matin, lorsque tu te tenais près de moi, toute entière au rappel en mémoire de tes moindres détails, pour y déceler peut-être quelque chose pour me mettre sur la voie de tes pensées...

J'ai imaginé ce que pouvait bien comporter la carte de ton menu du jour, de l'entrée en matière en passant par le plat principal qui te serait servi pour le plus long de cette journée, me gardant pour le dessert les plus douces de tes pensées qu'il m'a plu de croire, qu'elles m'étaient sûrement destinées...

Il serait maladroit et indiscret de dévoiler ici tout ce que j'y ai entendu : les pensées comme les mots, ont leur pudeur...
Lovée au creux de ton fauteuil, enveloppée dans cette douce chaleur, en écho j'ai répandu mes mots sur ceux que tu n'avais livré qu'au secret de ta réflexion...
Les pensées sont des ondes qu'on jette sur le monde, et qui y projettent les couleurs et les formes qu'on a envie que la réalité prenne... Il me plait à penser, qu'elles sont comme les pigeons voyageurs, et qu'elles savent toujours trouver le(s) destinataire(s) du message qu'elles transportent et apportent de la sorte.

J'ai entendu... ce que j'avais envie d'entendre, et rien de plus !...
La transmission de pensée en différé, comme la pratique Félix Leclerc, nécessite certainement un apprentissage et un entrainement que je ne possède pas, et c'est aussi bien comme ça : je ne souhaite pas me sentir en position de "voyeur" de tes états d'âme...

Mais... si tu retournes t'asseoir, au même endroit, tu pourras toi aussi, y tenter l'expérience d'explorer les pensées que j'ai pu y laisser trainer...

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2 juin 2010

Rien à perdre...

" N'aie jamais crainte de perdre quelque chose, car ce qui peut être perdu ne peut être l'essentiel."
Ayadeva

Un des problèmes qu'on rencontre tous couramment, c'est qu'on se trompe sur l'importance des choses : ce qui est vraiment important et ce qui ne l'est, après tout, pas tant que ça...
Sans vouloir concurrencer Einstein, on a tous à faire des efforts pour développer notre propre théorie de la relativité des choses...
Parfois, on met bien notre essentiel en jeu à s'attacher à des "détails" sur lesquels on focalise, et qui nous aveuglent sur nos vrais besoins ou désirs : l'arbre qui cache la forêt en quelque sorte... et on met ainsi notre équilibre en péril aussi...

Néanmoins, il faut bien l'avouer, ce n'est pas toujours aisé de garder le contact avec ses vraies valeurs et priorités, tellement caricaturés qu'on est, dans un jeu social où l'image et le reflet sont souvent beaucoup plus pris en compte que la personne... il faut garder à l'esprit toutefois qu'il n'y aucun modèle existant sur lequel on peut se calquer pour être qui l'on est... et que l'on ne peut trouver ce qui est essentiel qu'à l'intérieur de soi...

On ne peut pas passer toute une vie dans un état d'esprit "monobloc" et invariable, parce que sans cesse, les personnes et les évènements que l'on rencontre, nous obligent à refondre notre moule mental pour s'adapter aux contours des circonstances qu'on expérimente, et nous obligent à déposer derrière nous, nos théories désuètes et nos réponses inadaptées aux problématiques de notre actualité...
Et c'est tant mieux !...
A quoi servirait une existence dont on n'aurait rien à apprendre ni à attendre, et où nous connaitrions déjà, par avance, toutes les réponses aux questions qui se posent ?...

Il est fatiguant de lutter contre le vent et les bourrasques, alors qu'en changeant un tout petit peu de posture, avec le vent qui nous pousse dans le dos, on peut avancer à grands pas...
On perd beaucoup de temps et d'énergie à lutter contre un mal qu'on se fait à soi-même, alors qu'il est si facile d'aller directement vers un bien en faisant preuve d'un tout petit peu de souplesse et de lâcher prise...
(Révision d'une des lois de l'Esprit : ne pas lutter contre le mal, aller directement au bien).

Il est faux de dire que l'essentiel ne peut jamais être perdu... parce que justement si, il peut l'être !
Si l'on n'y est pas attentif, on arrive à se perdre soi-même... Il y a différentes façons de se perdre.
On peut se perdre de vue et négliger son essentiel à force de vouloir satisfaire les projections que les autres ont sur nous, en accordant plus d'importance au jugement d'autrui qu'au sien propre : en matière d'essentiel, chacun est seul apte à connaître ce qui lui convient...
On peut aussi se perdre soi-même en refusant de mettre à jour les priorités et/ou les valeurs de référence auxquelles on est habitués, mais qui s'usent parfois avec le temps... jusqu'à en devenir entravés et à mettre en péril sa propre sérénité...
On peut perdre temporairement l'espoir, dès l'instant où on garde la foi, l'essentiel est préservé...

Qu'importe si parfois on peut sembler se tromper de chemin aux yeux des autres ou aux yeux du monde, ou que l'on soit contraint de "demi-tourner" sur le chemin, l'important c'est de ne pas se perdre de vue au fond de soi... et de savoir manœuvrer ses pas toujours dans la direction qu'on sait la plus à même de nous mener vers le bien-être...

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1 juin 2010

Les lignes mêlées...

" On transforme sa main en la mettant dans une autre."
Paul Eluard

La main est, par excellence, le moyen par lequel nous expérimentons le toucher au quotidien.
Plus encore, la main se fait médiatrice d'énergie, quand utilisée à des fins thérapeutiques, elle permet d'établir un contact et de soulager par ce biais, via le massage, différents maux physiques et/ou psychiques...
La main porte également sa symbolique d'action et de réalisation : "ce que l'on fait avec ses propres mains"...
La main fait partie intégrante de nos moyens d'expression : elle complète, voire remplace la parole...
Et puis, la main est aussi l'organe essentiel de la caresse...
La main ne peut donc pas être considérée comme un banal morceau de chair pendouillant au bout de notre bras : 28 os reliés savamment et 26 muscles pour la contrôler...

Alors deux mains qui se rencontrent, qu'est-ce qu'elles se racontent ?...
Tout dépend bien sûr de quelle sorte de rencontre il s'agit...

Il y a la rencontre polie de deux mains qui se saluent, et qui se disent par la fermeté, la chaleur et l'emphase du geste, la courtoisie, le plaisir ou l'indifférence du rapprochement ainsi consenti...
Il y a la rencontre guérisseuse de deux mains qui s'écoutent, mais unilatéralement, parce que l'une s'en remet à l'autre pour percer le secret des maux à comprendre qu'elle apporte...
Il y a la rencontre secourable, d'une main tendue qui en saisit une autre, ou d'une main qui se tend pour en attraper une autre, et qui l'espace d'un instant, se soudent pour passer l'obstacle...
Et puis il y a la rencontre volontaire et désirée de deux mains qui s'appellent et se joignent, dans un désir de mêler leurs lignes et leurs vies...
Bien sûr qu'on transforme sa main en la mettant dans une autre : on crée un lien, fugace ou plus durable selon le temps et la fréquence du geste.

On peut noter aussi, que lorsqu'on désire unir sa vie à celle de l'être aimé, il est commun, non pas de lui demander son cœur, mais sa main... parce que, à la fois symboliquement et concrètement, cette main que l'on prend dans la sienne, unit et relie, comme un pont jeté entre deux individus et deux individualités : main dans la main, pour se donner l'impression de ne faire qu'un...

Les mains de l'amour se font leur propre déclaration et cultivent le langage des caresses...
Elles se cherchent, se ressentent et toujours se reconnaissent
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31 mai 2010

Planning en cours...

" Chaque fois que vous pensez à quelque chose, vous planifiez...
Quand vous vous inquiétez, vous planifiez.
Quand vous appréciez ce que vous avez, vous planifiez.
Qu'êtes-vous présentement en train de planifier ?
"
Abraham Hicks

L'espace de nos pensées est ce que nous avons de plus intime... On peut grâce à toutes sortes d'appareils, étudier l'activité cérébrale, mais en aucun cas, on ne peut percer le secret de nos pensées.
Ainsi, nous croyons que ce que nous pensons, ne regarde que nous, et n'a pas d'incidence directe sur le monde, sur notre vie et sur les gens qui nous entourent.
Mais c'est une erreur !... Nos pensées ne "regardent" pas que nous : elles agissent sur nous !...

La réalité n'est pas aussi tangible que nous le pensons, elle dépend toujours de l'angle sous laquelle on l'évalue, et de ce qu'on extrapole de ce que l'on en perçoit pour l'avenir.
Le schéma classique fait fonctionner notre pensée depuis la réalité vers une projection de sa possible évolution en envisageant une ou plusieurs hypothèses. Or, si l'on veut vraiment conduire sa réalité et ses pensées, il faut inverser cette logique, et partir de ses souhaits et de ses rêves pour penser la réalité comme on souhaiterait l'éprouver...

Quand nos pensées sont douces et agréables, quand nous sommes apaisés et confiants, nous dégageons une sérénité qui amortit les petites rugosités et contrariétés du quotidien.
Au contraire, quand nous nourrissons des pensées angoissées et anxieuses, nous fonctionnons alors comme un aimant, une pompe à s'attirer les ennuis et catastrophes qu'on s'est annoncés en son for intérieur.
Ce sont les bases de la pensée créatrice : nous recevons ce que nous concevons !...

Tout le monde connait ce proverbe : "La chance sourit aux audacieux"...
L'explication de sa validité est simple : l'audace, c'est oser aller au-delà des schémas classiques, bien-pensants ou conventionnels, parce qu'on pense que cela peut nous amener plus près de nos buts ou de nos envies...
Il ne s'agit de rien d'autre que d'un acte concret de pensée créatrice abouti : celui qui ose, a d'abord pensé et décidé que son approche avait toutes les chances d'aboutir au résultat nécessairement heureux ou positif qu'il a imaginé, c'est pourquoi il passe à l'acte...

Penser n'est pas un acte anodin, insipide, qui n'engage à rien : penser, c'est organiser ses perceptions et ses intuitions. Penser est une part de l'action, généralement en amont de la  réalisation : c'est de la qualité de la pensée que dépend la qualité de l'action...

Nous pratiquons tous la pensée créatrice, alors autant la maitriser et l'orienter vers nos rêves plutôt que vers nos craintes...

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31 mai 2010

Journée sans tabac...

" Il n'est pas difficile de décider d'arrêter de fumer. Je le fais tous les jours."
Mark Twain

La journée mondiale sans tabac a lieu chaque année le 31 mai depuis 1988, sous l'égide de l'Organisation Mondiale de la Santé(OMS). Lors de cette journée il ne doit pas être vendu de cigarette.
La journée a pour but de faire passer une prise de conscience globale sur les dangers du tabac pour la santé des consommateurs comme de leur entourage :  sur 650 millions de fumeurs, cinq millions meurent chaque année à cause de problèmes de santé liés au tabagisme selon l'organisation.

composition_cigarette

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

"Une cigarette, c’est du tabac enveloppé dans un petit morceau de papier. Chacun sait déjà que l’on y trouve de la nicotine et du goudron. Mais ce ne sont pas moins de 4 000 substances chimiques que l’on inhale avec la fumée de cigarette, dont plus de 40 sont classées comme cancérigènes. A titre d’exemples, voici 25 des plus connus sur ce schéma..."

Source : Je-veux-arreter-de-fumer.com


Fumer provoque (entre autres) :

** Fatigue
** Toux du matin
** Manque de résistance
** Impuissance/ frigidité
** Teint gris dû au rétrécissement des vaisseaux sanguins
** Douleurs dans le bras gauche
** Rhumes et grippes plus fréquents
** Enfants prématurés et allergiques
** Insuffisances respiratoires
** Difficultés dans les sports d'endurance

Bon, ben... c'est pas bien glop tout ça...
Depuis le temps qu'on nous le dit : ce serait peut-être temps de comprendre que fumer la clope, c'est pas le top !!...

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30 mai 2010

Le choix de l'accomplissement ?...

" Le destin n'est pas une question de chance, mais une question de choix : il n'est pas quelque chose que l'on doit attendre, mais quelque chose que l'on doit accomplir."
William Bryan

Ne nous leurrons pas, on est nombreux dans ce cas... à attendre que le film commence sur l'écran de notre vie, patiemment, passivement, pendant longtemps...
Dans cette sorte d'attentisme hypnotisant de l'inaction, s'égrènent et s'enfuient avec le temps qui passe, toutes ces opportunités qui nous passent sous le nez, sans même souvent qu'on les ait remarquées... ou bien terrorisés par le passage à l'acte, on préfère rêver que de s'exposer à prendre le risque de tenir notre propre rôle...

Peut-être sommes-nous un peu trop imprégnés d'une culture judéo-chrétienne qui nous tient prisonnier, dans des illusions de destinée, qui nous font croire que les dés sont lancés d'avance, et que l'on ne peut ni dévier leur course, ni les rejouer... et que l'on ne peut compter que sur la chance... et accepter sa malchance...
Mais tout cela n'est qu'une question de croyances...

Nos croyances influencent nos vies, nos choix d'action et d'inaction, parce que c'est notre système de référence qui rend toute chose possible ou impossible : il suffit de se persuader d'une vérité pour croire qu'elle est la seule valide... Mais la vérité n'est jamais qu'une théorie à laquelle on adhère, et comme toute théorie, elle est donc réfutable.
Ainsi, quand on accepte de sortir du concept du destin, par lequel tout serait écrit d'avance, on fait un grand pas vers sa propre réalisation, puisque l'on admet alors que le destin est conséquence d'actions, plutôt que déroulement des épisodes d'un feuilleton...
Dès lors, on sait que le scénario est à tout moment modifiable, qu'on ne subit pas un destin, mais qu'on le choisit et qu'on le construit... Et pour construire, il faut agir...
Rien ne sert de rester devant son tas de parpaings : si l'on veut en faire une maison, il faut retrousser ses manches, et monter les murs...

Mais avant d'agir, encore faut-il avoir pris le temps de construire, réfléchir et imaginer son projet : la pensée est l'antichambre de l'action...
Et puis surtout, il ne faut pas oublier que la puissance de l'imagination est supérieure au pouvoir de la volonté...
Nous possédons tous, en nous, notre propre baguette magique, par laquelle nous nous jetons des sorts, bons ou mauvais, suivant comment on raisonne et projette l'avenir...

Et gardez à l'esprit que :
"Toutes les personnes qui se sont rendues là où elles sont, ont eu à commencer là où elles étaient." (Richard Paul Evans)

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29 mai 2010

Attention, Mesdames et Messieurs... ça va commencer !..."

" Soyez toujours prêts à être surpris."
Swami Prajnanpad

S'il y a quelque chose susceptible de pouvoir nous faire stagner, c'est bien la résignation : croire que les choses, les situations que nous vivons ou les relations que nous entretenons avec les personnes de notre entourage, sont ce qu'elles sont et qu'elles ne peuvent pas changer...
Rien n'est jamais ni acquis ni figé : notre vie est comme le balancier d'une pendule, qui sans cesse oscille au présent, entre passé et futur, sauf que l'espace de notre "cadran" est bien plus grand que l'espace offert au balancier pour marquer les heures de la journée...

Etre toujours prêt à être surpris est l'attitude la plus raisonnable à adopter, si l'on souhaite poser un regard sain sur l'avenir : l'histoire fourmille d'anecdotes qui tendent à démontrer que c'est souvent au moment où l'on s'y attend le moins que nos vies prennent des tournants qui changent toute la trajectoire...
Etre toujours prêt à être surpris, c'est aussi ne pas tenter d'organiser l'avenir selon les schémas qui nous semblent les plus probables, mais d'accepter la réalité comme elle se présente, qu'elle corresponde ou non, à première vue, aux attentes qu'on peut avoir...
"Tout arrive toujours au moment opportun", j'y reste plus que jamais fidèle, et peu importe si je ne comprends pas toujours l'opportunité des évènements sur l'instant : il y a toujours un moment où la lumière se fait...

Etre toujours prêt à être surpris, c'est lâcher prise, c'est accepter que nous ne pouvons pas tout maitriser, mais que cela n'est absolument pas grave, parce que quand nous acceptons de vivre en confiance, beaucoup de barrières et de limitations tombent d'elles-mêmes, vaincues par un optimisme qui force la chance et nourrit le sourire beaucoup plus que l'espérance ne peut nous rassasier.
La confiance n'a rien à espérer ni à attendre : la confiance nous rend la vie autonome... indépendante de toutes circonstances, agréables ou désagréables, elle nous fait traverser la vie sans craindre les tempêtes, comme un gilet de sauvetage que nous savons à l'épreuve de toutes les intempéries, pour nous maintenir à flot quoi qu'il arrive...

Etre toujours prêt à être surpris, c'est garder toujours cette curiosité pour demain, qui nous donne l'envie de continuer, pour avoir l'occasion de découvrir, connaitre, apprendre, contempler, admirer... des tas de choses, des sensations, des émotions... que nous ne connaissons pas encore, ou que nous n'avons pas éprouvé depuis quelques temps...
Etre toujours prêt à être surpris, c'est savoir que tout a toujours sa raison d'être...

Alors, attention, Mesdames et Messieurs, ça va commencer !...
Dès lors que vous cesserez d'appréhender demain comme un fardeau potentiel à venir, mais que vous y parviendrez comme une évidence parce que demain succède toujours à aujourd'hui dans une logique temporelle, que l'on ne peut pas remettre en question...
Dès que vous cesserez de réagir aux évènements avec le désespoir d'un enfant qui se sent impuissant, mais que vous saurez calmer votre esprit qui s'emballe quand vous vous sentez submergé par l'opacité des circonstances qui vous ont imposées...
Dès que vous serez prêt à accepter que la vie est un cadeau et non une punition...
Alors... Vous serez surpris de la facilité avec laquelle on peut apprécier tous les moments et toutes les couleurs de la vie...

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28 mai 2010

Ce pour quoi l'on a été créé ?...

" La vraie marque d'une vocation est l'impossibilité d'y forfaire, c'est-à-dire de réussir à autre chose que ce pourquoi l'on a été créé."
Ernest Renan

La vocation (du latin vocare : appeler) est, éthymologiquement, un "appel" que certaines personnes ressentent pour accomplir une tâche ou une mission particulière, et s'entend au sens religieux comme au sens professionnel.
Ainsi, par définition, la vocation serait donc quelque chose qui ne vient pas de nous, mais qui nous dépasse ou nous surpasse... il apparait donc, à la lumière de cette précision, qu'il est bien difficile de s'y soustraire...

De nombreux chercheurs et psychologues se sont intéressés à ce qui induit une vocation, proposant chacun leurs théories, basées sur le développement de la personnalité ou la construction de l'identité, mais la vérité, c'est que personne ne sait vraiment pourquoi telle ou telle personne est comme "aspirée" dans une intuition de destinée, qu'elle doit suivre, si elle veut s'épanouir et se réaliser concrètement et complètement...

Il n'y a pas de contre allée paisible à un chemin contrarié ou dévié de son but, et l'on ne peut livrer son plein potentiel qu'en suivant la voie qui nous correspond.
On ne peut exceller que là où l'on est particulièrement doué, et donner le meilleur de soi dans un domaine pour lequel on n'éprouve nulle attirance ne donnera toujours que de modestes résultats, parce que le principal y manquera...
C'est avec le goût, la passion et la foi qu'on se surpasse, jamais avec la seule envie d'accomplir une tâche sur commande.

Une vocation, ça ne se contrôle pas et ça ne se décide pas : la seule chose que l'on puisse décider, c'est comment concilier sa vocation et sa vie pour tirer le meilleur parti de l'une comme de l'autre...

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27 mai 2010

L'énergie vitale...

" Tu projettes ton énergie vitale quand tu te sens bien et quand tu aimes, tu te rétractes vers le centre de ton corps quand tu as peur."
Wilhelm Reich

D'emblée, nous sommes attirés par des visages souriants et/ou sereins, et évitons ceux qui sont torturés et/ou haineux, comme par réflexe de protection.
L'évidence de ce constat s'explique aisément par la théorie de l'aura, que malheureusement peu arrivent à percevoir concrètement, mais que tous nous percevons intuitivement, c'est ce que Reich appelle "l'énergie vitale".

Nous en avons tous fait l'expérience, nous sommes dans un état d'ouverture aux autres quand nous nous sentons bien, mais que les vents viennent à tourner, et que la peur, l'angoisse ou toutes sortes de sentiments et d'émotions négatives prennent le contrôle de notre mental, et nous nous enfermons dans une sorte de prison intérieure invisible, mais pourtant perceptible sensitivement.
Tant que cette douleur, cette peur ou cette angoisse, qui nous habite n'est pas expulsée, aucune sérénité ne peut être trouvée : on est comme "squatté" par quelque chose qui nous dépasse, et momifie notre rayonnement.
Notre fonctionnement devient bancal, les plateaux de notre balance intérieure étant inéquitablement chargés.

Nous ne sommes pas toujours responsables des évènements de vie qui nous affectent, mais nous sommes responsables de nos réactions et de nos émotions face à ces circonstances. Il en va de notre santé morale et mentale, de toujours chercher à (re)créer de la sérénité dans nos vies, quel qu'en soit le prix à payer ou le combat à mener, et de ne pas s'abandonner à la facilité du syndrome de la victime, qui nous déresponsabilise de cette tâche qui nous incombe.

Quand le physique souffre, le mental absorbe sa part aussi, nécessairement. Si l'on peut laisser parfois le soin de rétablir le bon fonctionnement physique de notre être à la médecine, nous ne pouvons, en revanche, compter sur personne pour redonner sa vigueur au mental : notre alchimie intérieure est unique et complexe, nous seuls pouvons en assurer le contrôle et la réparation en cas de pépin moral...

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