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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...

19 septembre 2010

Trouver son tout...

" Tu as tout en toi, mais il faut que tu y crois."
Daniel Desbiens

S'il n'y a qu'une chose que nous devrions nous obstiner à cultiver et à développer, c'est bien la confiance en soi... sans elle, point de foi ni de réalisation possible, sans elle on ne peut que se laisser pousser par le vent des évènements, sans jamais chercher à donner à la vie sa propre direction personnelle.
Pourtant, la confiance requiert parfois tellement de bâillons à poser sur nos doutes et nos interrogations, qu'on ne trouve pas le courage de faire le premier pas...

La confiance est notre moteur premier : à partir du moment où on la prend comme une évidence, le reste n'a plus aucune importance, comme un avis intime ou un jugement mûrement posé, la confiance en soi acquise ne s'incline devant aucun contradicteur, elle est capable de défier les plus impossibles conjectures quand on la sent, au fond de soi, s'élever plus haut que tous les problèmes ou contretemps auxquels on peut être exposés.
Le seul véritable problème est : comment la réapprivoiser quand elle s'est envolé bien loin de nos centres d'existence et d'espérance ?...

On peut tenter de trouver plein de sens à la vie, plein de raisons à penser et à agir comme on le fait, mais les deux seules choses qui comptent dans notre "ici et maintenant", cela ne peut être que de croire et d'aimer (cf Charles Nodier).
Si l'on ne croit pas un minimum au moins, à ce que l'on fait, dit ou pense, alors rien jamais ne peut avoir aucune utilité, et si l'on n'aime pas, alors rien ne se révèle lumineux et propice à la joie...
Croire et aimer nous mènera toujours plus loin que d'errer seul sur le chemin avec pour unique compagnie des doutes et des interrogations inutiles, qui freinent notre progression, sans jamais apporter aucune solution...

Qu'il est long toutefois le chemin de la reconquête de soi, parce qu'il exige autant de se tenir debout, bien droit, de façon à avoir la vue qui porte le plus loin possible, que de savoir plier aux bourrasques qui peuvent déséquilibrer si l'on n'y prend garde. La gymnastique est compliquée, mais l'enjeu est important : un régime d'un type nouveau pour perdre ses doutes en trop et enfin retrouver dans sa vie la vraie silhouette dans laquelle on se reconnait, et avec laquelle on se sent être ce qui nous correspond...
Le manque de confiance apporte un manque de satisfactions, car c'est la confiance qui nous donne le pouvoir de dire  sereinement, oui ou non, aux choix de vie qui nous conduiront à réaliser ou pas, ce que nous sommes...

C'est bien en nous que se trouvent à la fois nos meilleurs armes et nos pires ennemis, et le monde extérieur n'est qu'un témoin, à charge ou à décharge, qui observe passivement nos soubresauts dynamisants et nos rounds difficiles...
Sachons donner à ce public fidèle notre meilleur visage, pour récolter ce à quoi nous aspirons tous : un monde qui nous sourit et qui reste fidèle à nos envies...
La tâche peut parfois sembler rude, mais... quelle autre alternative y a-t-il ?...

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18 septembre 2010

Au secret des jardins fleuris...

" La créativité est une fleur si délicate que, bien que les compliments la fassent s'épanouir, le découragement peut l'empêcher de fleurir."
Alex Osbom

Tous les jardiniers le savent : les plantes "sentent" quand on les aime... et le secret de ceux qui ont la "main verte" n'est rien d'autre qu'un amour profond du monde végétal en général. C'est par la patience et les soins attentionnés portés à leurs fleurs, que les jardiniers peuvent s'enivrer, le moment venu, de leurs parfums et de leur beauté...

En comparant ainsi la créativité à une fleur qui s'épanouit, Osbom pointe un élément important : c'est quelque part, par sa reconnaissance que la créativité peut continuer à se nourrir et à grandir, par la reconnaissance des autres bien sûr, mais avant tout, par la propre reconnaissance du "créateur".
En effet, si celui-ci se met à douter de l'intérêt, de la valeur ou de l'utilité de ses créations, inévitablement, le découragement pointe le bout de son nez, et à mesure qu'il grandit, comme une mauvaise herbe envahissante, il sème le trouble et la panique dans les prairies et les vergers jadis prospères et féconds, et si rien ni personne ne l'arrête, le plus beau terrain devient rapidement une friche envahissante et désordonnée...

Nous sommes tous jardiniers de nos vies, jardiniers de nos jardins secrets, jardiniers de notre "ici et maintenant"... et sensibles aux intempéries, au doute et au découragement.
Nous avons tous en nous, une panoplie de personnages, qui se décline du héros à l'aquoiboniste, avec en chacun de nous, une combinaison particulière qui ordonne leur hiérarchie et leur nombre. Nous ne maîtrisons pas toujours l'art de la direction et de la mise en scène, et parfois les personnages secondaires deviennent pour un temps, rois de notre scène de vie, sans que l'histoire n'ait rien à y gagner...

Je n'échappe pas à la règle générale, et confesse que le découragement a largement pris le dessus sur toute la créativité déversée ici et ailleurs aussi, depuis des années sur ces pages virtuelles, voire fantomatiques...
Toutes sortes de pensées parasites sont venues semer le trouble dans la confiance absolue que j'ai toujours prêché jusque-là, et qui me faisait affirmer que "Tout arrive toujours au moment opportun"...
Malgré tout, je continue d'adhérer à cette thèse, malgré tout je continue de penser que rien n'arrive jamais par hasard, et malgré tout... l'envie d'écrire finit toujours par revenir, parce qu'elle est ma "nature", le terreau par lequel mes pensées peuvent germer, puis prendre forme, et s'offrir en bouquets aux amateurs d' "introspection forte"...
Aussi ai-je décidé de reprendre cette discipline quotidienne qui me lie à mon ordi chaque soir un petit moment... parce qu'il suffit parfois de quelques mots d'encouragement pour trouver la force, la volonté et l'envie de continuer, de la même façon que  quelques gouttes d'eau peuvent parfois sauver une plante menacée de se dessécher...

Je remercie ceux qui m'ont aidé à prendre conscience que le doute et le découragement ne sont jamais que des plantes parasites, capables de dévorer nos plus belles fleurs, mais que c'est en premier lieu, à nous qu'il incombe, de discipliner les plantes qui poussent dans notre jardin, et d'éliminer ces plantes parasites et carnivores qui épuisent notre "terre", et qui peu à peu éclipsent tout le reste.
Alors je vais modifier une formule d'engrais de base général pour me l'approprier, et elle dira quelque chose comme :
" Tous les jours et en tous lieux, j'écrirai de mieux en mieux, jusqu'à ce que la mort m'en empêche..."
Finalement... il ne me reste plus qu'à apposer ma signature, au regard de cette écriture, pour valider tout ça, non ?...

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8 septembre 2010

Par les routes, par les chemins...

" Pour parvenir à ce que vous ne savez pas, allez où vous ne savez pas."
Saint Jean de la Croix

On peut en extrapoler une vérité simple qui contredit la sagesse populaire (car ce n'est pas nécessairement dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes...), si on désire obtenir un résultat autre que celui qu'on a toujours obtenu, alors il est nécessaire de procéder différemment... voire de remettre tout en cause, en question... et en contenants...

Quand on ne connait pas parfaitement un chemin ou une route, on le trouve parfois terriblement long, et l'entrain et l'endurance s'essoufflent aussi parfois... Les dénivelés à stabilité réduite, les creux, les bosses, les virages, les passages en équilibre au bord de précipices, le vent, la pluie, l'inconfort d'étapes pas toujours hospitalières... ça fatigue même ceux qui s'y croient bien préparés...
Mais après tout, tant qu'on y survit, c'est qu'on n'est pas morts, ça peut peut-être en rassurer certains...
Nietzsche déjà l'affirmait : "Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort."
Je pense qu'il serait sage de "bémoliser" cette phrase, la douleur ou la souffrance ne nous rendent pas toujours plus forts, mais seulement plus fatigués...

"Chaque homme doit inventer son chemin." (Jean Paul Sartre)...
Alors inventons... Inventons...

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28 août 2010

Happy Birthday to Me...

" 40 ans,c'est l'âge amoureux des choses secrètes, silencieuses et intenses. L'âge intérieur, le goût de se replier."
Michèle Mailhot

Quarante ans... Déjà de quoi faire un petit bilan...
Vu qu'on n'sait jamais bien, pour combien de temps...
On va rester là... à empiler des bougies...
Sur des gâteaux qui semblent de plus en plus petits...
Où on n'arrive même plus à toutes les aligner...

Faut les regrouper par dizaines, pour symboliser les années...

On se souvient de plein de goûters d'anniversaire...
D'abord des nôtres... puis de ceux des autres... puis de ceux des nôtres...
On jalonne de bougies soufflées le temps qui passe...
Comme des petits cailloux blancs semés dans la vie pour prendre des repères...
Si jamais ça nous prenait, l'envie de vouloir refaire le chemin à l'envers...
Sait-on jamais... Des fois on a de bien drôles d'idées,
A force d'entendre dire, que dans la vie il faut toujours avancer...
Mais à part ça, de toute manière... qu'est-ce qu'on pourrait bien faire ?

Est-ce que quand on arrive en avance... on a le droit de repartir plus tôt ?...
Est-ce que l'exactitude, cette politesse des rois, donne des privilèges qui allègent ?...
Est-ce qu'on a un gage quand on on arrive en retard dès le départ ?...
Est-ce qu'un jour on arrive à être sûr de quelque chose ?...
Est-ce qu'on comprend un jour pourquoi on est arrivés là... ce jour précis, cette année-là ?...
On finit par s'y habituer à ces questions auxquelles on ne répondra jamais...
On s'habitue, on fait avec... parce que de toute façon, même si on savait...
Après tout, qu'est-ce que ça changerait ?...

Même sans connaitre les règles, on est bien obligés de jouer le jeu...
Des fois ça peut aider aussi de s'anesthésier un peu...
En utilisant la formule magique d'Emile le Bienheureux :
" Tous les jours à tous points de vue, je vais de mieux en mieux"...
Pourvu qu'on y croit...
C'est déjà ça...

.......

 

26 juillet 2010

Question de qualité ?...

" Un couple ne se mesure ni à son exclusivité sexuelle ni à ses aventures mais à sa qualité d'intimité. Deux corps et deux âmes vont-ils conserver à travers le temps le même plaisir à s'échanger, à se frôler, à se heurter et à se fondre ? "
Paule Salomon

Il y a des couples qui s'engagent en amour sans douter un seul instant, que le temps n'aura aucune prise sur l'intensité de leurs sentiments et la qualité de leurs échanges : sont-ils plus amoureux, plus optimistes ou plus fous que ceux qui prennent le temps de se trouver des réponses aux interrogations légitimes que la mouvance de la vie leur fait redouter ?...
Y a-t-il une réponse, un engagement meilleur que l'autre ?
Dans l'optique de la philosophie de l'instant, la question a-t-elle, elle-même, une raison de se poser ?
La philosophie de l'instant présent est-elle garante de pérennité ou obstacle à l'engagement durable ?
Peut-on jamais apporter une réponse à ce genre de question ?
L'amour entre deux êtres est-il à jamais un mystère de la vie ou une construction toujours en action ?

La qualité d'intimité est certainement un bon indice de durabilité d'un couple, dans la mesure où l'identité du couple, y compris l'identité sociale, repose sur ce partage en duo qui agit comme une force d'unité dans le plaisir comme dans la douleur. Cette intimité devient alors refuge protecteur et sécurisant, jardin d'un Eden secret et chaleureux, où chacun peut poser ses armures et ses armes et se sentir vivre en paix et en harmonie... toute une théorie dans laquelle le couple n'arrive pas toujours à tenir ses promesses...
Il y a l'idéal, l'idée qu'on s'en fait... et une réalité pas toujours facile à caler dessus...

Si le fait de tomber amoureux garde un côté assez mystérieux, aimer et s'engager dans une relation projetée en illimité sur le temps, relève d'une autre dimension. Il est en effet facile de se laisser entrainer et submerger dans le torrent d'émotions dues au choc amoureux, mais l'entretien au fil des années et des saisons d'un sentiment d'amour, ne peut pas se faire sans notre consentement ni sans notre entière participation...
L'élan amoureux n'est qu'un facteur pouvant déclencher l'amour, il ne suffit pas à lui seul à radicaliser un sentiment qui ne se questionnerait plus sur son évidence.

" Deux corps et deux âmes vont-ils conserver à travers le temps le même plaisir à s'échanger, à se frôler, à se heurter et à se fondre ? "
On ne peut apporter aucune réponse à cette question, mais se la poser est une saine précaution pour prendre conscience qu'il est de notre responsabilité que ces deux corps et ces deux âmes traversent les âges, et que sans attention continue à l'autre, à soi-même et à la relation ainsi obtenue en équation, chacun peut redevenir rapidement impersonnel et anonyme à l'autre, et s'éloigner du chemin envisagé en commun...

Il n'y a rien de plus beau, de plus rare et de plus recherché que cette intimité durablement partagée, mais force est de constater qu'en ces temps de crise identitaire généralisée, elle s'apparente de plus en plus à une recherche utopique...
Le nihilisme, l'aquoibonisme et le défaitisme auraient-ils semé le trouble jusque dans nos cœurs ?...

Nous ne savons jamais ce que demain nous réserve, mais il prend toujours racine dans un présent que nous pouvons en partie, maîtriser et orienter...

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25 juillet 2010

Poser le problème...

" Ne laissez jamais un problème à résoudre devenir plus important qu'une personne à aimer."
Barbara Johnson

La confusion de certaines situations nous enlève parfois une partie de notre clarté d'esprit...
Tant que cela ne touche que l'aspect pratique de notre vie, sans empiéter sur le relationnel, c'est encore tolérable, mais lorsque les problèmes sont mal posés, cela peut induire des choix ou des orientations de réflexion, qui nous apportent encore plus de confusion...
Quand les évènements ou les circonstances nous contrarient, ou devant certaines impossibilités blessantes, on est parfois prêts à prendre des décisions un peu trop radicales, simplement parce que la réalité nous fait mal...
La praticité des raisonnements logiques et étayés d'arguments réfléchis ne fait aucun doute dans des situations vitales, cependant dans la vie quotidienne, il faut aussi savoir prendre en compte la dimension émotionnelle... et accepter de temps en temps de faire des concessions difficiles sur le moment, mais largement "remboursées" plus tard...

Sans les personnes que nous aimons et qui nous aiment, la vie aurait un prix bien modéré... L'émotionnel mène nos vies, qu'on l'accepte ou non... Et lorsque ce n'est pas le cas, on vit une vie bien pauvre...
Les choix à faire sont parfois "acceptables" sur l'instant, mais intolérables quand on les projette sur l'avenir... Quand un choix nous semble trop difficile à assumer dans ses conséquences, il importe de le remettre en question, et de poser le problème différemment. C'est la façon dont on pose le problème qui appelle ses solutions, : en sortant du contexte de l'instant, en imaginant la nouvelle réalité qu'une décision entrainera, on change de niveau de considération... et parfois son opinion première...

On rencontre beaucoup de gens dans une vie... pourtant, force est de constater que l'on a des relations privilégiées qu'avec un petit nombre. Les conjugaisons émotionnelles satisfaisantes sont donc un bien précieux et ne sont pas interchangeables : on ne décide pas à l'avance du degré d'épanouissement que nous procurerons les relations que l'on noue dans sa vie, aussi faut-il être attentif à ne pas gâcher ces interactions gratifiantes et bien agréables par des décisions prises à la légère...

" Aimer" fait partie de l'Etre, et non de l'Avoir...
On ne possède pas les gens que l'on aime, mais ils nous permettent d'être de façon beaucoup plus élargie, parce que l'ouverture relationnelle grandit nécessairement la personne que l'on est. On "n'a pas" des personnes dans notre vie, on est présents dans des relations...
En perdant ceux qui ont de l'importance à nos yeux, on perd une partie de soi : un être morcelé, amputé d'une part de ses émotions s'appauvrit... Le problème, c'est qu'on n'est pas toujours conscient à l'avance de cette importance...

Savoir aimer... est-ce que ça ne serait pas ça, finalement, que la vie tente de nous apprendre chaque jour ?...

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24 juillet 2010

Scout toujours !...

" Personnellement, je suis toujours prêt à apprendre, bien que je n'aime pas toujours qu'on me donne des leçons !"
Winston Churchill

Que Churchill soit rassuré, nous sommes nombreux dans ce cas-là, le reconnaître c'est déjà faire une pas !...
On ne peut pas toujours non plus, sans broncher ni discuter ou argumenter, recevoir de l'autre l'évidence de notre erreur ou de notre ignorance : rester provisoirement sur sa position, la défendre... ne signifie pas obligatoirement que l'on refuse de considérer autre chose que son point de vue, mais simplement qu'on cherche un refuge pour reposer ses idées avant de les engager vers d'autres réflexions...
Si l'on ne défendait pas ses idées, ses actions, ses opinions, on n'avancerait pas beaucoup non plus... L'essentiel est de garder son esprit en mouvement : la précipitation garantit beaucoup moins l'aboutissement que la régularité de progression...

Et puis, tout dépend de la leçon à recevoir à la clé... et du donneur de leçon...
Il est des leçons plus faciles à apprendre que d'autres, et des pédagogies ludiques qui nous ravissent plus qu'elles ne nous pèsent...
Il y a souvent une connotation un peu péjorative dans l'expression "donner une leçon à quelqu'un", qui insiste plus sur la raison du donneur de leçon que sur le bénéfice de la leçon enseignée ou apprise, et c'est à la fois dommage et dommageable... parce que toutes les occasions d'évoluer devraient, au contraire, être valorisées plutôt que ressenties comme subies ou imposées...

... ...

 

23 juillet 2010

Je sais, je sais...

" Le danger n'est pas ce qu'on ignore, mais ce qu'on tient pour vrai et qui ne l'est pas."
Mark Twain

L'ignorance limite parfois nos capacités de réflexion et d'action, mais nos fausses croyances sont encore bien plus limitantes.
Dans l'ignorance, il faut encore distinguer l'ignorance reconnue de l'auto-suffisance...
L'auto-suffisance s'affiche quand on est certain de la vérité, voire de la supériorité de son point de vue, et qu'à ce titre, non seulement on tient pour vrai ce qui n'est après tout que notre vue personnelle d'après les éléments que l'on détient... mais avec une force de mépris pour qui ne partage pas cette opinion, qui se révèle être carrément insupportable....

L'histoire a souvent prouvé les méfaits et les torts que l'ignorance peut causer, mais nous ne tirons pas toujours les leçons du passé. Nous sommes à une époque charnière dans l'histoire de l'humanité, même si nous ne nous en rendons pas tous compte. Nous croyons que la science peut éclairer tous les aspects et "mystères" de la vie, nous nous vouons au culte du rationnel et de l'explicable comme à une croyance sacrée, sans arriver à comprendre que d'autres dimensions de la vie nous échappent encore... et que c'est un bien plus qu'un mal de reconnaitre humblement que la science a ses limites...

Avoir des certitudes rassure... inévitablement... mais c'est le questionnement qui enrichit... car une certitude qui se pose comme une conclusion ferme la réflexion...
Tant qu'on garde dans son esprit une place pour la remise en question, on est sauvés de la sclérose.
La vie est un long processus de croissance et de transformation, notre problème est qu'on met souvent trop longtemps à le comprendre... La jeunesse est le temps des certitudes et des idées arrêtées, alors que la maturité rend les armes par le constat qu'en ce monde, on voit tout et son contraire, et qu'il n'est pas si évident de diagnostiquer le tort et la raison, le bien et le mal, le mieux et le pire...

Il nous faut faire l'effort d'apprendre chaque jour, sans honte, à nous débarrasser de toutes ces restrictions et convictions qui nous font la vie étriquée, parce que la seule certitude sur laquelle nous pouvons compter, c'est que nous ne savons jamais quand la machine se grippera jusqu'à s'arrêter... et que "Trop tard" peut une réalité bien plus blessante qu'un "Peut-être" consenti même du bout des lèvres...
L'expression "Il n'est jamais trop tard pour bien faire" est stupide : il arrive qu'il soit trop tard, et tous nos regrets et remords confondus ne peuvent plus rien y changer...
Ce que l'on remet à plus tard, c'est de la vie à crédit dont nous ne savons jamais si nous pourrons en être remboursés dans les promesses de bonheur ainsi espéré : hâtons-nous dons de remettre en question plutôt qu'à demain, tout ce que nous différons en pensée comme en action, et considérons quotidiennement la situation sous tous les angles qui se présentent, aussi nouveaux, dérangeants ou surprenants qu'ils puissent nous apparaitre...

Comme le susurrait Gabin :
"Quand j'étais jeune, je disais toujours "je sais, je sais..." Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais..."

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22 juillet 2010

Les N(é)oFriends...

" Dégage , j'ai déjà plein d'amis sur FaceBook ! "
Lu sur un Tee Shirt...

L'engouement pour les réseaux sociaux virtuels est une véritable révolution, les gens se sont pris au jeu de cette nouvelle donne relationnelle... même si le mot de "relation" peut y paraitre un peu vide parfois...

En effet, quand on y surfe en touriste, et qu'on visite les profils en détail, il y a un côté voyeuriste/exhibitioniste indéniable : nombreux sont ceux qui y exposent une vie, un cercle d'amis et des humeurs sans censure ni pudeur, et comptabilisent plus "d'amis" qu'ils ne pourraient en rencontrer en une vie...
"Veux-tu être mon ami ?" est la formule consacrée sur Facebook pour entrer en relation avec une personne, de connaissance ou totalement inconnue... sous-entendant ainsi, que toute relation débouche sur une amitié.

Quel est donc le sens de ce mot "ami" ?...

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21 juillet 2010

C'est bien cela, Charles !*

" La chose en laquelle vous croyez finit toujours par se produire, et la croyance en une chose est ce qui la fait se produire."
Franck Lloyd Wright

Sans revenir sur l'influence indéniable de la pensée sur la réalité, une telle "croyance" permet de garder toujours présente une confiance inébranlable... et parfois ça n'est pas superflu !...
Naturellement, la croyance ne peut pas tout faire, et lorsqu'elle implique d'autres personnes relationnellement, elle ne donne pas toujours les résultats espérés : chacun mettant en œuvre ses propres croyances...

On entend parfois l'expression "Croire en sa bonne étoile"... cela relève de la même croyance, formulée différemment...
Sans foi en ses rêves, on ne peut pas les atteindre, et plutôt que de s'en remettre aux étoiles, autant prendre à sa charge la réussite de ses objectifs...

On n'est jamais si bien servi que par soi-même !

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* Clin d'oeil à Charles Nodier : "Il n'y a que deux choses qui servent au bonheur : c'est de croire et d'aimer."

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