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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...

28 octobre 2009

Coup de vent...

" La vraie sagesse, la vraie supériorité ne se gagne pas en luttant mais en laissant les choses se faire d'elles-mêmes. Les plantes qui résistent au vent se cassent, alors que les plantes souples survivent aux ouragans."
Epicure

La vraie sagesse... ??? ... Y en aurait-il donc une fausse ?...
Et c'est quoi la "sagesse" ?... Le même principe de base qui alimente le concept de "LA" vérité ?...

Etre sage a un double sens, une ambiguïté impossible puisque d'un côté la sagesse s'assimile à la raison : être sage, être raisonnable, être fidèle à ses principes et à ses règles de conduite établies comme les balises d'un chemin de vie, soit par intérêt personnel, soit par volonté de conformisme social...

Ou bien être sage, c'est-à-dire cultiver une sagesse qui relève à la fois de la connaissance et de l'expérimentation d'une voie qui mène à la paix intérieure, parce qu'on trouve notre "essentiel"...
Cette sagesse-là s'oppose souvent à la première, parce qu'elle ne s'appuie pas sur la "raison" mais sur l'épanouissement personnel.

"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit"... La sagesse, ça n'est pas de vivre au carré dans un monde cerné de limites et de limitations, la sagesse c'est de savoir ce qui nous est essentiel, nécessaire ou utile pour vivre bien dans notre ici et maintenant... sans faire de plans sur des avenirs impossibles à tenir...

La sagesse, comme le dit Epicure, c'est d'avoir la souplesse de s'adapter aux circonstances, et de ne pas lutter contre les moulins à vent de la réalité en se faisant croire que l'on est un valeureux combattant...
Les guerriers de la lumière de Coelho ou le guerrier pacifique de Millman ne livrent pas ce genre de combats perdus d'avance puisque leurs règles sont établies sur des illusions, du toc, du faux, du n'importe quoi... du prêt à penser qui met le soi en dehors du monde...

On peut passer au travers de toutes les épreuves en appréciant honnêtement la réalité comme elle est, c'est la première règle des lois de l'Esprit : accepter la réalité tel qu'elle est.
Puis on en arrive à la seconde règle : ne pas lutter contre le "Mal", aller directement au Bien... c'est-à-dire ne pas se battre contre quelque chose de négatif, qui mobilise ainsi beaucoup trop de notre énergie sans réellement faire avancer la vie, mais passer outre et trouver comment aller vers ce qui nous apparait comme bon, bien...

Les coups de vent et les ouragans de la vie n'épargnent personne, et l'on se trouve souvent fort démuni quand le sort semble s'acharner dans une violence qui déchaine tous nos éléments, à chercher comment rester debout, envers et contre tout, comme si on avait quelque chose à se prouver de sa force de résistance dans l'épreuve et l'adversité...
On ne veut pas courber l'échine, on ne veut pas plier, on veut rester droit, debout malgré les bourrasques, malgré la pluie, malgré le vent qui fait chanceler, et qui hésite en son souffle... comme nous-mêmes hésitons aussi...

Tout arrive toujours au moment opportun... Evidemment !...
Et pour aller même encore un peu plus loin : Toute épreuve, aussi longue, aussi pénible, aussi rude soit-elle, finit toujours par finir...
Le tout c'est d'arriver à tenir les délais nécessaires...

......


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22 octobre 2009

La spatialité particulière de chacun...

" L'expérience instruit plus sûrement que le conseil."CropCircle1
André Gide

Nous vivons tous dans des mondes différents, parallèles, en élaborant chacun une conscience particulière de notre espace.
Les contours de ces mondes sont spécifiques à chacun, suivant qu'on ait l'esprit plutôt cartésien ou plutôt sélénien, on aura tendance à enfermer notre univers dans un carré, identifiable et défini, ou dans un cercle identitaire sphérique...

cerclecarr_

.
On voit le monde autrement, suivant qu'on inscrit sa vie comme un carré enclos dans un espace de vie circulaire alentours, ou quand on se positionne dans un cercle enfermé à l'intérieur d'un carré...
Suivant la géométrie de nos représentations, les angles morts ne seront pas les mêmes, les limites et les frontières non plus...
Les lignes de conduite non plus... Il est plus aisé de raisonner logiquement dans un carré, lui-même divisible en cases, que dans l'espace d'un cercle qui ne connait ni début ni fin...

globe_terrestre1

.
Les conseils d'autrui sont issues de ses représentations et expériences propres du monde, dans lesquelles nous ne pouvons pas toujours retrouver notre univers familier...
C'est pourquoi l'expérience nous enseigne mieux que le conseil, car elle s'inscrit dans une construction qui nous est accessible, qui peut dégager un sens par rapport à l'état de nos connaissances...
Le conseil n'est jamais qu'une anecdote rapportée par une raison qui nous est étrangère... vouée à nous amener à une conclusion personnelle...

planisphere3La spatialité de chacun se développe par l'expérience, qui nous permet de fait, de porter nos conseils personnels à la face d'un monde qui n'est pourtant... que le nôtre !
C'est la matrice de ces expériences, augmentée des anecdotes d'autrui, qui nous rend le monde lisible... ou illisible... Et c'est à l'intérieur de cette spatialité relative que nous prenons place dans un univers et dans une vie, qui n'existent... que pour nous, parallèlement aux autres...

L'expérience est propice à agrandir le champ de nos connaissances, quand elle s'inscrit dans la vie et qu'elle nous permet de nous heurter à nos limites, là où la connaissance conceptuelle ne permet pas toujours de réajuster nos vues d'ensemble pour les repousser...

Tous sur la même planète, mais chacun dans sa bulle... ...

Paroles de Boudha...

21 octobre 2009

"Love" for nothing...

" Savoir aimer, sans rien attendre en retour
Ni égard, ni grand amour (...)
Mais savoir donner, donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre...
Apprendre à aimer...
"
Florent Pagny, Savoir aimer

On peut s'interroger sur la finalité de l'amour... son utilité... son but...
Il faut bien reconnaitre que l'amour inconditionnel reste quelque chose de rare...
Aimer juste pour aimer, sans rien projeter de soi, et sans avoir aucune attente à l'égard de l'autre n'est pas une inclination naturelle en général...
Pourtant, si on y réfléchit, il n'y a que cette façon d'aimer qui soit louable... et finalement équilibrante.

C'est quand on a dans sa tête, des projets ou des schémas préformatés, des vues bien précises sur ce qu'est l'amour, ce que l'on tend à exiger de l'autre en implication et en comportement, qu'on voit bien toute la difficulté d'être deux dans une histoire, où l'on ne joue pas toujours avec les mêmes cartes et les mêmes règles...
On ne peut être que ce que l'on est, et on ne peut donner que ce que l'on a...

L'amour, la "rencontre" avec l'autre, les ressentis, les sensations sont hors de notre champ de contrôle. Si l'on pose des "conditions", on tente donc de réglementer ce qui n'a de sens qu'au spontané. On en perd la valeur naturelle, spontanée et immédiate pour en dégager une ligne directionnelle le long de laquelle on contraint alors le sentiment.
Peut-on encore considérer l'amour comme une inclination "naturelle" si on lui dicte la forme et les modalités qu'il doit suivre ?...

Certes, la théorie peut paraitre facile... et la mettre en pratique peut sembler idéaliste. Or, un constat vient cependant appuyer cette théorie dans la mesure où ce qui suscite l'intérêt chez l'autre, ce qui est à la base de la rencontre, ce qui fait le caractère spontané et naturel de l'éveil du sentiment, c'est l'autre... l'autre tel qu'il est... En cherchant à modifier cette singularité qui nous attire, on prend le risque de modifier ce que soi-même on ressent...

Catherine Ringer s'est évertuée à nous le chanter : "Les histoires d'amour finissent mal en général", mais je ne partage pas son point de vue. Si les histoires, comme elle dit, finissent mal en général, c'est parce que chacun, enfermé dans ses chimères, tente de modeler l'autre à ses souhaits, ses désirs et ses illusions. Ce sont ces projections qui détruisent l'édifice, parce que l'on ne peut aimer et donner que gratuitement. Quand on commence à négocier des compromis et des demi-mesures, on rentre dans un commerce sentimental où chacun finit par calculer ses pertes et ses profits... jusqu'au jour où le bilan devient négatif d'un côté ou de l'autre... Ce sont surtout les attentes déçues qui font mourir ou pourrir l'amour...

Quand on fonde son sentiment sur l'inconditionnel, les histoires peuvent finir bien sûr, mais elles gardent la force du sentiment sans les regrets ni les remords... Quand on n'attend rien, rien d'autre que la reconnaissance de deux individualités, qui pourraient très bien se passer l'une de l'autre, mais qui choisissent toutefois de se côtoyer, le sentiment n'éveille aucune mise en danger de soi, aucun territoire à défendre ou à préserver, il n'y a qu'un terrain de partage à s'approprier...

L'amour inconditionnel est aussi la seule modalité qui permet le respect de l'autre et de soi-même... ...

Les ogres et les fontaines de la vie...

 

20 octobre 2009

YES WE CAN !...

" Je travaille à être heureux... c'est le plus beau des métiers."
Roland de Lassus

Souvent, sans le vouloir, et sans le savoir, nous rejetons les opportunités qui se présentent à nous parce qu'elles ne correspondent pas aux schémas que l'on avait imaginé, et nous passons à côté...
Le bonheur est un état d'esprit disait Voltaire... et pour avoir les yeux suffisamment ouverts à son approche, il ne faut pas porter les œillères de la raison ou de la logique.

Le bonheur n'est pas une équation mathématique à résoudre, ni une recette de cuisine aux ingrédients précisément définis...
Etre heureux n'est jamais ni un projet ni un but, cela ne peut être qu'une façon d'apprécier les choses, les évènements, les personnes qui traversent l'espace de notre réel...

Travailler à être heureux... oui, tâche de longue haleine qui prend toute une vie, parce qu'un état d'esprit pareil n'est jamais acquis, mais se remet en jeu chaque jour, à chaque soubresaut de doute, de peur ou de découragement.

Un travail...
parce qu'il faut parfois lutter contre soi pour percevoir ce qui intuitivement nous guiderait en ce sens...
parce qu'il faut lâcher prise sur des automatismes, des idées, vues ou préjugés qu'on nous a inculqués...
parce que ça fait peur parfois de vivre autrement que comme on a toujours vécu...
parce qu'aucun plan précis ne peut être fait...
parce qu'accepter de ne pas millimétrer sa vie sur son échelle temporelle nous enlève tout repère...

Mais nous le pouvons !
Nous pouvons changer le monde en nous changeant nous mêmes, il n'y a même que de cette façon qu'on pourra changer quelque chose.
A chaque fois que nous faisons un pas vers notre autonomie d'être et de penser, par ricochet nous colportons autour de nous cette possibilité que chacun détient en lui-même, de s'approprier sa propre vie en vue de trouver le meilleur.

YES WE CAN !!!

......

La vie en soi d'abord...

14 octobre 2009

La totalité enfantine...

" L'être en grandissant oublie le secret de la totalité enfantine, de l'enfant qui sait laisser vivre en lui tout un monde sans le paralyser de réflexions, de jugements, de condamnations ; de l'enfant qui vit dans une sorte de jardin du Paradis où tous les êtres croissent pacifiquement."
Carl Ernest Jung

Jacques a dit...


Limonade pour tous...

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13 octobre 2009

Les sensations conceptuelles... et les autres...

" Les idées perdront toujours leur procès contre les sensations."
Antoine Rivarol

"C'est dans la tête !..." "Tout est dans le mental !..." "Hé, z-y vas ! Réfléchis !..."
On peut dire ce qu'on veut... n'empêche que...
N'empêche que les sensations sont toujours plus convaincantes que les réflexions...

Les sensations sont une sorte de retour du réel vers soi, c'est-à-dire ce que la réalité nous fait éprouver, dans l'instant, indépendamment de ce que les idées pouvaient en avoir tracé comme images.
Ainsi, les sensations sont-elles nécessairement plus proches de la "vérité", dans la mesure où elles sont "reçues" plutôt qu'orchestrées, à l'inverse des idées qui elles, précèdent (ou suivent) les sensations...
Les sensations nous manipulent comme nous manipulons nos idées...
Lesquelles sont transportées?... Et lesquelles nous transportent ?...

Les sensations sont les émotions de l'instantané, en prise directe avec la réalité du moment.
La sensation est première... c'est elle qui va permettre la perception...
Quelque part les sensations relèvent du "stimulus-réponse", du réflexe, de l'instinct...
Les sensations sont une bonne part de notre "intuition", elles sont notre restant d'"archaïsme", le noyau dur commun à toute l'humanité...

Les sensations sont à la fois imprévisibles, hors de notre pouvoir de contrôle et de décision, instinctives et immédiates... Elles sont toujours une part d'inconnu qui nous accompagne tout le temps, partout où on va...
Elles illustrent la réaction réflexe qui est la nôtre avant toute autre réflexion ou extrapolation psycho pseudo intellectuelle...
Un jugement premier à l'état brut... que l'on ressent tellement plus intensément qu'un bon raisonnement...

Les sensations nous replacent à notre position d'être vivant "entier" possédant corps et âme, alors que la conceptualisation d'idées nous fait parfois oublier que le corps ne peut pas se limiter à un cerveau...
Les sensations sont ces piques de garde fous qui nous empêchent d'oublier la réalité de la vie...

5sens2

Les idées peuvent toutefois triompher des sensations...
"Tout est dans la tête..."
Mais que vaut le fait de "triompher" contre une part de "soi-même" ?...

......

L'écoute des sens...

12 octobre 2009

Guilleragues?...

" J'aime bien mieux être malheureuse en vous aimant, que de ne vous avoir jamais vu."
Guilleragues (itinéraire rapide...)

Une conception de l'amour très moderne pour l'époque (1669)...

Les Lettres Portugaises...

11 octobre 2009

L'ombre et la Lumière...

[Grand Corps Malade]
Eté mil huit cent soixante-huit, quelque part dans l'Grand Ouest
Il a sauté sur son cheval pour disparaître en un geste
La porte du saloon claque encore ; dehors, le vent fouette la poussière
Lui, il galope vers son sort sans jamais r'garder derrière
Est-ce qu'il cherche ou est-ce qu'il fuit ? Est-il sûr ou incertain ?
Est-ce qu'il tente de rattraper ou d'échapper à son destin ?
A quoi ressemble son avenir ? Une évidence ou un mystère ?
Il se fabrique un empire, il est fait d'ombre ou de lumière

[Calogero]
De l'ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire ?

Je marche vers le soleil
Dans les couleurs de l'hiver
De l'ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j'espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers

C'est l'hiver en deux mille huit, quelque part à Paris
J'ai démarré la voiture pour échapper à ce temps pourri
La porte du café tremble encore ; dehors, la pluie fouette le bitume
A chacun sa ruée vers l'or, j'accélère à travers la brume
Puisque mon temps est limité, mes choix doivent être à la hauteur
C'est une course contre la montre ou une course contre la peur
C'est toujours la même chevauchée, on vise la lueur droit devant
Même si cette quête est insensée, je cours pour me sentir vivant

De l'ombre ou de la lumière,
Lequel des deux nous éclaire ?
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l'hiver
De l'ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j'espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers


On court à travers les siècles, mais c'est toujours la même chevauchée
As-tu peur que la route s'achève ?
Mais cette course est insensée
As-tu mis un nom sur toutes les lèvres... les lèvres ?

De l'ombre ou de la lumière...
 

Pour écouter... ...

 

10 octobre 2009

Sans titre... et sans faux reflets...

" Celui qui ne recherche que l'approbation de l'extérieur confie son bonheur entier aux mains de quelqu'un d'autre."
Olivier Goldsmith

Rechercher sans arrêt l'approbation des autres, c'est ne pas avoir confiance en sa propre capacité d'action et de jugement, non ?
Ce que l'on fait uniquement dans le but de recueillir l'approbation des autres n'est jamais fait dans le même état d'esprit que ce que l'on fait par conviction...

On ne peut pas vivre en quémandant l'approbation des autres pour exister, on ne peut vivre que pour soi, avec les autres...
On ne peut pas inconditionnellement toujours être approuvé, ou toujours approuver... on est de toute façon obligés, tous, de nous former nos propres échelles de valeurs, de référence, de jugement... plus on possède de références, plus la précision de jugement est aigüe.

En outre, on peut comprendre ce que toutefois, l'on approuve pas, ou approuver sans comprendre... aussi... parfois...
L'approbation de l'extérieur est toujours une combinaison très aléatoire d'un nombre inconnu de facteurs, qui s'entrecroisent à un moment... suivant l'humeur du jour et d'autres impondérables non prévisibles...

L'approbation des autres : c'est surtout une recherche de reconnaissance de soi...
sauf que... ce n'est surement pas dans la recherche de l'approbation d'autrui que l'on trouvera qui l'on est soi-même...
Pour savoir qui l'on est, ce ne sont pas les autres qu'il faut questionner... mais soi-même...
Même si ça fait vieillot, le "Connais-toi toi-même" de Socrate est toujours d'actualité...

... ...

L'apparence et la connaissance...

8 octobre 2009

Preuves de réflexion...

" Ce que nous pensons nait plus souvent de nos épreuves que de nos réflexions."
Romain Guillaumes

Inspiration_sos_blog

Mais ce sont bien souvent nos réflexions qui déterminent nos actions......

Si la vie voue jette par terre...

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