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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...

7 novembre 2009

Là... ou ailleurs...

" Etre présent c'est bien plus qu'être là."
Malcolm Forbes

La présence physique ne garantit en rien d'être présent aux lieux, aux personnes et aux moments où nous nous trouvons. On peut très bien être là de façon holographique, et être ailleurs sans avoir besoin de posséder le don d'ubiquité...
Etre présent, c'est bien autre chose qu'être physiquement là...

Etre présent, c'est d'abord occuper l'espace temporel du présent... en personne ou en pensée...
L'homonymie, entre le présent et le fait d'être présent, n'est certainement pas un hasard.

... ...

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6 novembre 2009

Les maudits maux des mots non dits ...

" L'écriture a, par essence, une tendance autistique."
Christian Bobin

tulaimes_mon_blog

..
L'écriture dérive toujours de l'introspection, on écrit de l'intérieur vers l'extérieur...
Les mots deviennent alors une voie d'accès pour faire un pas vers le réel, une porte de sortie pour rejoindre le monde, celui dont on s'exclut temporairement quand on s'adonne à l'écriture, pour se plonger dans nos propres paysages...

Les mots écrits ne sont pas les mêmes que les mots dits. Ils offrent une plus grande liberté, dans la mesure où nous ne sommes pas témoins de leur réception et de leurs rebonds, dans l'esprit de ceux qui les reçoivent... alors qu'à l'oral, la réception des mots dits se traduit immédiatement en perception... et quand ils sont porteurs d'émotions, il peut s'avérer plus difficile de recevoir leur retour, eux-mêmes chargés de ressentis, sur nos fragilités soudain pointées du bout de la langue, par l'expression de notre sensibilité.

Les mots "donnés" toutefois, à l'écrit comme à l'oral relèvent aussi de l'exhibitionnisme, puisqu'on dévoile derrière ces paquets de lettres, toute une partie de nous...
Les mots peuvent créer une intimité, un sentiment de communion, même entre des gens qui ne se connaissent pas... Les mots sont gardiens pudiques cependant, de notre vérité intérieure, même quand ils empruntent le langage de l'authentique et de l'affectif...

Oui... L'écriture a, par essence, une tendance autistique... Les mots servent de paravent, et modèlent un nouveau monde qui n'existe que pour ceux qui les écrivent, et pour ceux qui les lisent... sorte de réalité parallèle par laquelle on peut faire naitre tout un univers...
Les mots à la fois isolent et rassemblent... et dans ce monde-là, comme dans le nôtre, on se cogne aux barreaux, même en l'absence de murs, il reste la censure...
Et puis l'écriture éloigne aussi de la vie quand elle empiète sur le temps "social"...

Acte de solitude par excellence, écrire, paradoxalement, nous enferme dans une sorte de fuite, de fugue à la vie...

... ...

6 novembre 2009

Une vie...

"
Rire souvent et beaucoup,
Mériter les respect des gens intelligents et l'affection des enfants,
Gagner l'estime des critiques honnêtes et endurer les trahisons de ceux qui ne sont pas de vrais amis,
Apprécier la beauté,
Trouver ce qu'il y a de mieux dans les autres,
Laisser derrière soi un monde un peu meilleur, par un bel enfant, un jardin fleuri ou une condition sociale moins dure,
Savoir qu'une vie seulement, a respiré plus facilement grâce à vous,
Voilà ce qu'est la réussite.
"
Tony Robbins

Que dire de plus ?...
Une vie, c'est court... même si on a parfois l'impression de ressentir des longueurs...
La valeur de notre vie, nous seuls pouvons la lui donner, par ce que nous sommes, et en conséquence par ce que nous en faisons...

Quand le rideau tombe, il est trop tard pour corriger le bilan, c'est chaque jour qu'il nous faut savoir quelles sont nos priorités et quels souvenirs survivront à nos actes et actions...

... ...

5 novembre 2009

Let it go...

" Lâcher prise réserve souvent de très belles surprises."
Daniel Desbiens

Le lâcher prise est un concept dans l'air du temps, on en fait un moyen de réduire le stress inhérent à nos vies, un premier pas sur un chemin de mieux être, etc...
Sans aller jusqu'à promettre le paradis au bout du lâcher prise, il faut tout de même reconnaitre que la première conséquence positive du fait de lâcher un peu prise, c'est de se sentir plus libre...

On se sent plus libre en lâchant prise, parce qu'on n'est alors plus soumis aux aléas de la vie : ils ne nous dictent plus nos humeurs, nos réactions et nos pensées, puisque que l'on décide de ne leur accorder que l'importance réelle qu'ils ont, sans les transformer par le filtre de nos tergiversations et de nos cogitations...

Le contrôle que l'on exerce sur nos vies, souvent même à notre insu, est un mode de fonctionnement global, parfois hérité d'une éducation mais plus généralement encouragé par la société de consommation.
En effet, en nous  créant des besoins inutiles et superflus, nous devenons assujettis à nos désirs pour ce qu'ils sont : des désirs, sans plus nous poser la question de nos besoins...
Or, il est plus important de satisfaire ses besoins que ses désirs !...

Le lâcher prise permet d'apprécier l'instant présent, il nous remet à notre juste place dans le monde, dans notre "Ici et Maintenant"... sans se soucier de l'instant qui viendra ensuite.
Le lâcher prise, finalement, c'est déguster la vie à toutes petites bouchées, en se concentrant sur la saveur de chacune...
Le lâcher prise est une exigence de qualité dans un monde où prime la quantité, l'efficacité et la rapidité...
Le lâcher prise nous remet en contact avec notre vraie nature...

Là où l'expérience du lâcher prise est certainement la plus enrichissante humainement cependant, c'est sur le terrain relationnel. Qu'on le veuille ou non, nous vivons dans un monde où les relations de quelque nature qu'elles soient, sont codifiées, rigidifiées, voire même parfois... sclérosées.
A chaque situation relationnelle, sa réponse "idéale"... déclinée autant par les psy que par les "marchands de bien être" ou d'éveil...

S'ils peuvent expliquer et théoriser toutes les situations relationnelles et modéliser la communication afin que nous en retirions un bénéfice maximum, il y a quand même une chose que je n'arrive pas à comprendre : pourquoi ne pourrions-nous pas être et nous comporter selon nos propres codes, être... juste ce que l'on est ?... parce qu'à l'évidence ces "modèles" psycho relationnels, ces codages comportementaux auxquels on nous voudrait soumis, nous éloignent beaucoup plus d'une relation saine que la spontanéité d'être qui l'on est dans son rapport au moment présent...

Je sais, je radote, mais je persiste et je signe :
"Deviens qui tu es. Fais ce que toi seul peux faire." (F. Nietzsche)
Tout y est dit...
Faire ce que nous seuls pouvons faire : être soi-même... et que les conventions aillent au diable !

......

Let it Go !...

4 novembre 2009

Entre chien et loup...

" Chacun de nous, un jour ou l'autre, frôle, rencontre, affronte ses zones d'ombres. Il nous appartient de les éclairer ou de les ignorer."
François Vigouroux

Image76
C'est toujours par hasard, aux détours de notre histoire, qu'on rencontre nos zones d'ombre...
C'est même un classique des contes philosophiques et des contes pour enfant, cette zone d'ombre et de turbulences qu'il faut traverser, avant d'atteindre la lumière de l'heureux dénouement...
Parce qu'on triomphe toujours de l'obscurité, de l'incertitude et de la peur... d'après les histoires...

Mais, finalement, je crois que dans la vie aussi...
Toute notre vie est un voyage que l'on fait à la rencontre de nous-mêmes...

Il y a des zones d'ombre qu'on n'ose pas explorer parce qu'elles nous effraient, c'est la peur qui nous bride.
Chacun a ses problématiques de vie, et ce qui est bon pour l'un ne l'est pas obligatoirement pour les autres. Pour certains l'enjeu majeur sera de vaincre la peur, et affronter ces zones peut être leur défi prioritaire pour pouvoir continuer à avancer...

Il y a les zones d'ombre sur nos "inconnus de vie"... des choses qu'on ignore parce qu'on ne s'est jamais posé la question, ou qu'on n'a pas pris le temps de s'arrêter et de s'apercevoir, que tout un champ en friche mal exposé, n'était pas suffisamment exploité, à la valeur que peut-être il recèle...
Ces zones là peuvent être une sorte de "clé", pour se mettre en accord avec des manques ressentis qu'on n'arrivait pas à combler, en nous ouvrant de nouveaux chemins...

Il y a les zones d'ombre, dont on sait qu'elles existent, mais qu'on préfère laisser là où elles sont, dans leur lumière particulière de souffrance déclinante ou de réminiscences douloureuses...
On sait que ces zones existent, on a sécurisé le périmètre autour, de façon à les tolérer, sans qu'elles ne nous handicapent sur notre vision globale, mais on ne leur accorde que l'importance due à l'acceptation de la réalité de leur existence...
Il y a aussi ces zones d'ombre-là ...qui font partie de nous... et qui donnent à notre lumière ses ombres dansantes particulières... Elles font de nous ce que l'on est, par l'humanité qu'elles renferment, même si on souhaite la laisser sous clé, bien planquée derrière nos souvenirs teintés...

Et puis, il faut aussi tenir compte du moment...
On n'a pas la même envie d'ombre quand il fait froid, ou quand le soleil brûle...
Il y a comme des époques dans nos vies... qui découpent notre parcours en une chronologie avec des dates, des moments plus importants que les autres, parce qu'ils sont des sortes de charnières...

L'ombre et la lumière... C'est un peu comme le soleil et la pluie...
Opposés mais nécessaires... La vie comme une partie de tennis entre deux extrêmes...
Le Bien et le Mal... La Vie et la Mort... L'avant et l'Après... Le passé et l'avenir...
Et toujours, toujours pour avancer, garder le cap... et faire de son mieux...

... ...


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3 novembre 2009

Tout, tout, tout...

" Tout nous affecte, c'est ça l'affectif."
Réjean Ducharme

On pourrait même aller jusqu'à dire que ce qui ne nous affecte pas, n'existe pas...
Ce sont toutes ces petites choses, sans importance, qu'on néglige de prendre en considération... Des "peccadilles", qui ne nous apparaissent pas comme suffisamment conséquentes pour nous "affecter" à quelque point de vue que ce soit...

Pourtant...
Ce sont toujours sur les détails qu'on accroche
... parce que c'est par l'affectif que nous menons nos vies, et non, comme souvent nous le croyons par la raison.
Notre raison est au service de l'affectif, et non l'inverse... mais elle n'en est pas esclave...
La différence est toutefois, un fossé immense, où il faudrait jeter toutes nos représentations du fonctionnement humain...

2 novembre 2009

A l'affût du temps perdu...

" Se ménager du temps est nécessaire pour l'esprit. Pour l'esprit, il faut du temps perdu."
Paul Valéry

dali
Les pendules, c'est un peu comme des étagères... qui permettent de ranger, de compartimenter le temps...

Les pendules sont garantes de l'équité et de l'équilibre temporel, en cadençant le déroulé de nos vies, par leurs tics et leurs tacs saccadés...

Mais les pendules n'enferment que les minutes, les secondes et les heures entre leurs deux aiguilles... Le temps ne saurait se résumer à cela...


........

1 novembre 2009

Les convictions de l'inutile...

" Confrontés à la nécessité de changer de point de vue, la majorité d'entre nous préfère prouver que c'est inutile."
John Kenneth Galbraith

Quand on a besoin de se dédouaner, on trouve toujours une justification à ses actes ou à ses opinions... L'auto-persuasion est une technique largement éprouvée pour prouver sa raison, surtout lorsqu'on doute de celle-ci...
Tenter de se convaincre du bien fondé de ce que l'on pense, et de l'inutilité de le remettre en cause est le meilleur somnifère pour endormir ses doutes... Et doucement bercé de la sorte, par nos propres illusions, on pense pouvoir trouver un sommeil réparateur... là où on ne fait jamais que fermer les yeux sur les vrais questions...

Changer de point de vue peut être un cheminement douloureux, quand il met au centre du problème nos représentations d'un monde qu'on a toujours connu.
Sorte de grand saut dans le vide, sans aucune connaissance sur la réception qu'on trouvera au bout de la chute, la remise en cause a tout pour en effrayer plus d'un...
Mais rester désespérément accroché au parapet de ses vieilles convictions, nous donne-t-il réellement un sentiment de liberté et de maitrise de sa vie ?...

La nécessité de changer de point de vue s'impose à nous plus souvent qu'on ne la choisit...
On n'y peut rien, la majorité d'entre nous préfère sentir sa ceinture de sécurité bien bouclée pour rester solidaire du véhicule en cas d'accident de parcours... Les autoroutes de la vie sont de moins en moins sures de nos jours, et le carambolage est possible à tout moment... Nous vivons à un rythme effréné, et nous ne pouvons pas à notre guise lever le pied, quand on voit bien qu'on a un virage difficile à négocier...

Pourtant...

Pourtant pour avancer, il est bon de temps à autre, de vérifier sur les panneaux de la vie qu'on va bien dans la direction souhaitée... et le cas échéant, si d'aventure on s'aperçoit de l'erreur, de savoir prendre au moment opportun la bifurcation salvatrice qui nous permettra de retrouver la trajectoire la meilleure, pour nous amener là où la vie s'accordera le mieux avec nos envies... et parfois même avec nos besoins réels...

Il ne sert à rien de s'entêter sur des parcours dont on sent bien qu'ils frôlent l'impasse, juste pour ne pas perdre la face, ou pour ne pas admettre qu'on peut toujours se tromper... Se tromper n'a rien de répréhensible tant qu'on se trompe sans se mentir...
Là où la mauvaise direction blesse, c'est quand on sait bien que c'est par orgueil, par peur, par lâcheté ou par paresse, qu'on refuse de considérer un autre point de vue...

Ne dit-on pas que, seuls les idiots ne changent jamais d'avis ?...

......

Plouf Plouf Plouf...

31 octobre 2009

Derrière le masque...


Derrière le masque... Derrière les mots et derrière le sourire,
Qu'y a-t-il à découvrir de tout ce qu'on ne sait pas dire ?...

La pudeur, ou la peur, nous emprisonnent dans leurs mensonges,
Quand elles privent de nos mots, la voix qui voudrait les libérer...
L'omission et les non-dits planent en maitre, à l'ombre de nos vérités,
Pour ne pas risquer de dévoiler les sentiments qui parfois rongent...

Derrière le masque... Derrière les silences et derrière les regards,
N'y a-t-il pas un autre pays qui s'attendrit des magies du hasard ?...

La maitrise de soi et l'indifférence affichée travestissent la réalité,
Quand on pressent les sensations au bord de nous faire chavirer...
Tenir ferme les rênes de la raison pour ne rien risquer à l'abandon
Pour rester bien campé sur le seuil de sa vie et garder sa direction...

Derrière le masque... Derrière l'assurance et le détachement,
Y a-t-il autre chose qu'un réflexe de protection contre ses élans ?...

Sous nos loups de polichinelle, on cache bien plus que nos traits disgracieux...
On y met bien à l'abri toutes nos faiblesses et toutes nos lâchetés
On s'y retranche pour fuir ou éviter, tout ce qui pourrait nous être douloureux...
Et l'on se croit protégés par ces armures de pacotille contre toute adversité.

Derrière le masque... Derrière la confiance et la foi en demain,
On sait pourtant bien qu'on avance toujours en tenant le doute par la main...

On aimerait parfois déposer les armes et jeter loin nos armures,
Pour s'offrir à la vie, et s'offrir à soi-même, une trêve salutaire
Dans ce bal masqué, où l'on se sabote la vie en compliquant la lecture...
On aimerait parfois casser toutes les images et ouvrir les frontières...

Derrière le masque... Il y a toujours une personne qui se cache...
Et qui parfois, voudrait bien faire sauter toutes ces attaches...

......

Lâchons tout...

29 octobre 2009

Pratique théorique...

" La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
"
Albert Einstein

La théorie, finalement... ce n'est qu'un point de vue, l'aboutissement d'un raisonnement, une conclusion après réflexion.
Elle s'inscrit dans un espace conceptuel, intellectuel et temporel, car elle est toujours susceptible d'évoluer avec l'évolution de nos connaissances, l'état de notre conscience et les moments de nos existences...

La pratique, elle, s'attache à la vie... elle se détermine par l'action, les circonstances et les réactions.
Elle n'est pas toujours raisonnée...

"La réalité ne pardonne pas une seule erreur à la théorie." Léon Trotsky

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