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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...

7 janvier 2010

Le secret des mots...

" Tous les secrets de l'âme d'un auteur, toute ses expériences, toutes les qualités de son esprit sont gravés dans son œuvre. "
Virginia Woolf

Les mots n'ont pas toujours un sens secret, ou même un double sens. Chaque auteur, bien sûr, joue à sa manière avec les mots, et les mots prennent un sens différent selon le lecteur qui les découvre... Mais derrière tous les mots, il y a la même intimité de l'auteur... qui se livre à à son propre jeu du secret et de l'énigme...

Les mots parlent bien au-delà de leur sens quand on connait la personne qui guide la plume sur le fil de sa pensée... Et l'auteur n'en est pas dupe, preuve en est qu'on en retient, on en retient certains... parfois beaucoup...
Chaque auteur le sait bien : même en pleine fiction, même dans la plus débridée des imaginations, les mots sont issus de ce qu'il est... de ses joies, de ses émerveillements, de ces interrogations comme de ses douleurs... mais l'art de les manier tente de recouvrir de détachement toutes ces choses-là...
Même dans les autobiographies les plus sincères, il y a des mots qui jouent à cache-cache, non par crainte que le lecteur ne perce à jour ses mystères, mais plutôt par peur de trop se révéler à soi-même...

L'écriture a le don de clarifier la pensée, par la nécessaire volonté de rendre compréhensible cet assemblage de mots, et si cette clarification se fait aisément quand on traite le "conceptuel", elle peut aussi faire figure d'écorchement quand elle s'applique à l'émotionnel...
Le secret des mots qui captivent est très simple : c'est quand ils viennent de l'être profond, de l'émotion... et ils ne sont pas toujours simples alors, ni à écrire, ni à lire... Ils ne font pas nécessairement mal, ils dérivent de l'expression de la simple vérité, sans artifice même quand ils se maquillent d'effets rhétoriques...
On n'écrit jamais autre chose que soi... et les mots sonnent justes quand ils sont matérialisation d'une authenticité...

Pour les auteurs que l'on apprécie, avec lesquels on sent une communion de pensée à quelque niveau que ce soit, on aime à lire l'intégralité de leurs œuvres, parce que dans chaque bribe on trouve des indices qui nous guident dans une plus grande connaissance de leur univers. Les auteurs, sont comme tout le monde, ils sont un monde à découvrir, juste qu'ils s'offrent par le biais de leurs mots plus facilement au déchiffrage...
L'encodage des mots n'est pas toujours un phénomène conscient, et l'auteur se retrouve quelquefois surpris lui-même du sens qu'il met à jour...

Tous les secrets ne sont cependant pas gravés dans l'œuvre d'un auteur de manière accessible. Ils résultent bien de ses expériences et des qualités de son esprit et de sa personne, mais aucun auteur n'est assez fou pour rendre public tout ce qu'il écrit, et nombre d'entre eux détruisent après écriture ce qu'ils jugent trop impliquant ou trop difficile à partager... ou le gardent au secret d'un tiroir, dans le noir de ses ombres, bien loin de la lumière du public...

Le secret reste une intimité qui ne peut pas se partager, même à mots couverts, avec tous... et même parfois qui ne se partage jamais... avec personne...
Tenter de percer le secret de l'âme d'un auteur ne se fait jamais sans son consentement.
Pour le reste chacun est toujours libre de ses interprétations du secret qu'il croit avoir découvert...

Il y a même des mots qu'on ose à peine partager avec soi-même...

... ...

Ecrire le silence...

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6 janvier 2010

Good Luck Mister Gorki !...

" Quand une femme a une profession, elle n'a pas besoin d'un mari ; un amant suffit."
Alfred Capus

De nos jours, c'est un constat que l'on fait immanquablement dans les sociétés occidentales... les femmes rejettent de plus en plus l'idée de l'engagement au sein d'un couple, c'est leur façon de prendre leur revanche sur leur histoire peut-être...
Il y a 50 ans seulement, il leur fallait encore la permission de leurs maris pour travailler, aujourd'hui elles ont gagné le droit de s'aliéner au travail de leur plein gré... quel progrès !... Elles en paient le prix par des journées à rallonge parfois épuisantes, mais pour rien au monde elles ne referaient le chemin en arrière, parce que cette liberté acquise est tout de même un mets de choix qu'elles veulent maintenant déguster à leur aise...

La dépendance financière a longtemps contraint la femme à rester une "moitié" relative du couple, mais en faisant sauter ce verrou-là, elle s'est aperçu qu'elle pouvait tout à fait être heureuse en étant un "tout"... toute seule... et que ses besoins de tendresse et/ou de sexe pouvaient être suffisamment assouvis par une présence épisodique dans sa routine.
Cela change forcément la donne dans les relations homme/femme actuelles : les femmes ne sont plus prêtes à accepter d'être corvéables à souhait dans l'intendance d'un foyer, et même ont compris le pouvoir et la puissance qu'elles ont acquis par ce biais...
Les hommes se retrouvent face à des créatures inconnues, qui n'ont plus besoin d'eux pour survivre, et qui les reclassent au rang "d'objets de plaisir"... Il faut reconnaître que cela peut être assez déroutant...
Se sentir observé en tant qu"objet sexuel" : quel être humain normalement constitué pourrait trouver ça honorable et agréable ?...

Je ne pense pas que le problème soit posé exactement en ces termes dans l'esprit féminin, mais plutôt que c'est une évidence qui leur apparait spontanément. Ce n'est pas que les femmes n'ont plus "besoin" des hommes, mais seulement que leurs besoins sont différents...
Les femmes restent accro aux love stories qu'elles idéalisent, et continuent à chercher leur Prince Charmant, inévitablement, parce qu'elles ont toujours envie de tendresse, de caresses, de passion et d'idéal à partager à deux...

J'entends souvent dire que les hommes "donnent" de la tendresse pour avoir du sexe, et que les femmes "donnent" du sexe pour avoir de la tendresse, les hommes ayant à satisfaire des besoins là où les femmes n'ont que des envies...
Si chacun y trouve son compte, après tout... peu importe les motivations respectives, non ?...
Je pense toutefois que l'histoire des hommes et des femmes ne peut pas se résumer à une carnalité unilatérale, dont la femme serait toutefois le maitre d'œuvre... la femme ayant compris, depuis bien des générations son pouvoir en ce domaine : celui de prodiguer ou non le don de sa personne, par amour, par compassion, par devoir... ou par pur recherche de plaisir... mutuel ou personnel...

Les femmes sont désormais en situation de décisionnaires sentimentales qui effraie les hommes par l'impuissance forcée  à accepter cet état de fait qu'ils ressentent en retour, mais... rien n'est jamais acquis et figé : la prochaine étape de l'histoire des relations hommes/femmes est encore à écrire, quand chacun aura compris qu'on a autant besoin les uns des autres...

Et si tel n'était pas le cas, alors souhaitons bonne chance à tous dans leur recherche d'épanouissement...

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Goog Luck Mister Gorki !...

5 janvier 2010

Résolution pour l'année 2010...

" Refais chaque jour le serment d'être heureux."
Alain

Il y a des choses comme ça... qui ne peuvent pas être mises en projet, être heureux par exemple...
On ne peut jamais projeter son bonheur dans le temps, on ne peut être heureux que dans le "tout de suite et maintenant".
Remettre à plus tard son bonheur d'être, c'est nécessairement se frustrer à la sérénité du présent...

Bien sûr, me direz-vous mais, les contraintes de la vie, que l'on ne peut pas écarter d'un revers de la main au nom d'une philosophie jouissive de l'instant, font que l'on est sans cesse contraints de différer notre approche du bonheur.
Je ne peux pas contredire cet aspect important de nos vies qui nous fait apprendre la patience pour atteindre notre nirvana présumé, toutefois si l'on désire vivre le mieux possible, nous devons nous donner les moyens de nos envies, et Alain prescrit un sage conseil, car c'est en n'oubliant jamais notre objectif, qu'on s'en rapproche le mieux...

Si chaque jour nous nous faisons la promesse d'être heureux, nous nous programmons mentalement à trouver le meilleur en tout, afin de ne jamais passer une journée sans avoir ressenti le plaisir et le goût de vivre...
La vie n'est pas seulement ce qui nous arrive tous les jours, c'est surtout ce que nous expérimentons chaque jour : le savant qui veut réaliser les plans de la machine qu'il a déjà vu mille fois dans ses rêves, ne se contente pas d'attendre qu'elle apparaisse comme par magie... Non !... Toutes ses pensées et réflexions sont orientées vers ce but : la réaliser... et tout essai de mise en œuvre, qu'il se solde par une réussite ou par un échec constitue alors un pas important, sur lequel d'autres pas pourront venir se caler...
Il en va de même pour nos aspirations : il ne suffit pas de les énoncer pour qu'elles se matérialisent, mais en les énonçant, en les rendant présentes à notre esprit, nous leur accordons l'attention et l'espace nécessaire à leur concrétisation.

Nos pensées sont aussi vivantes que nos cellules, et conditionnent notre vision du monde, ainsi vaut-il mieux les choisir et les orienter positivement, plutôt que de les projeter dans le vide du futur, au risque de les voir avorter avant même qu'elles n'aient pu devenir matures et se réaliser...
Nul autre que nous-mêmes n'a de pouvoir sur nos pensées, car bien que nous soyons tous à des degrés divers des individus influençables, au final nous sommes les seuls maîtres à bord quand il s'agit de prendre la parole dans nos dialogues intérieurs.
Nous pouvons tout à fait, dans le plus grand secret même s'il le faut, nous promettre de vivre la vie dont nous rêvons, sans avoir à rendre de comptes.

En cette période propice aux grandes décisions, si vous êtes à court de bonnes décisions à prendre, tentez l'expérience : voir en toute chose le bon côté, et renouveler l'expérience à chaque matin qui se lève, comme une prescription aussi médicale que mentale... à effet quasi garanti si bien respectée...
Et même si les résultats obtenus peuvent être relativisés par l'explication d'une sorte d'effet placebo, quelle importance ?... L'essentiel n'est pas de savoir pourquoi ni comment on est heureux, ni de disséquer son bonheur par souci ou nécessité de compréhension, mais tout simplement d'être heureux, non ?...

Ne remettons jamais à demain ce qui peut nous rendre aujourd'hui plus agréable...
Le monde n'appartient pas seulement à ceux qui se lèvent tôt comme le dit la légende, mais il appartient surtout, à ceux qui se lèvent "du bon pied"... la sonnerie méga matinale du réveil n'étant, en elle-même, garante de rien du tout...

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4 janvier 2010

"Auprès de ma blonde..."

" Etre avec des gens qu'on aime, cela suffit ; rêver, leur parler, ne leur point parler, penser à eux, penser à des choses indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal."
Jean de la Bruyère

Le degré d'intimité entre les personnes se mesure à la liberté individuelle ressentie par chacune en présence de l'autre. La liberté d'être soi n'a pas de prix et constitue le seul indice de bien-être à prendre en compte pour évaluer la qualité d'une relation...
C'est quand on n'a pas besoin de se réfléchir ou de "se jouer" qu'on sait qu'on aime les gens...
Ce n'est pas ce que l'on partage ni pourquoi, mais comment on le partage qui compte, quand les détails sont à la fois essentiels et sans importance, parce que l'instant prévaut sur la durée...

Mais comment une chose peut-elle être à la fois d'une certaine manière et son contraire ?...
Tout simplement parce que la logique ne vaudra jamais le ressenti immédiat et le naturel spontané, et qu'à trop vouloir comprendre et rationaliser, on complique jusqu'à l'incompréhensible ce qui se passe aisément d'explication, ce que l'on a seulement à vivre sans chercher le pourquoi du comment...
Il est des moments qu'il fait bon vivre, et qui se passent de tout commentaire...

La sensualité créatrice...

3 janvier 2010

Au nom de l'erreur, des coïncidences et de la vie... Amen !...

" Il n'y a pas d'erreurs, pas de coïncidences. Tous les évènements sont des bénédictions qui nous sont données pour que nous apprenions."
Elizabeth Kübler-Ross

On a tous des passages plus difficiles à franchir et des coïncidences qui nous bousculent dans nos petits univers personnels qu'on a fini par se créer avec le temps et l'expérience qu'on en a faite, et ces moments où on s'interroge sur la logique et le cours de nos vies, sans vraiment savoir comment répondre à la question, ni même par quel bout commencer pour considérer la situation...
Ces moments de brève incompréhension nous font nous retourner sur nous-mêmes et interroger l'avenir, avec l'esprit presque implorant de percer ces desseins qui nous dépassent...

Pourtant, le recul du temps finit toujours par nous apporter les réponses...
Rien ne sert de s'impatienter ou de se lamenter, il n'y a que vivre qui nous permet de comprendre ce que l'on vit... et pourquoi on le vit... parce qu'il n'y a guère de détails superflus dans nos parcours : tout a sa raison d'être... même ce que nous préférerions éviter ou ne jamais connaître de près...
L'erreur n'est pas l'apanage de la jeunesse, nous restons à tout âge aussi perfectibles qu'au premier jour, et aussi capables d'apprentissages...

Les coïncidences les plus déroutantes sont celles qui nous font tilter dans nos certitudes, et qui les ébranlent avec la force d'un penalty trop précis. On sent notre cage de sécurité vaciller sous l'impact, et malgré nos efforts pour les empêcher de décalquer le filet, on ne peut mesurer que notre impuissance à arrêter leurs courses...
Encaisser... On ne peut rien faire d'autre parfois...

Si la vie n'avait plus rien à nous apprendre, passé un certain âge, quel intérêt porterait-elle ?...
Il n'y a d'arrivée qu'à notre dernière demeure, et entre notre naissance et notre mort, le voyage se déroule en continu... A chaque étape, chaque escale, on apprend...
Si nous perdons le goût de ce voyage, la vie se charge de nous faire reprendre la route. Et pendant les étapes plus pénibles, il ne faut jamais perdre de vue ce qu'elles sont : des étapes... au bout desquelles on finira par trouver un gîte d'accueil ou un paysage qui vaudra le coup...

On ne peut jamais vraiment apprendre des erreurs des autres : il faut les faire soi-même...
Et les coïncidences ne s'adressent pas au hasard non plus, chacun rencontre les siennes.
Ce qui fatigue dans ce voyage sans itinéraire tracé au départ, c'est l'accumulation de celles-ci sur un temps réduit comme si nous nous transformions par instants en véritables aimants  de circonstances aggravantes pour notre bien-être...

Acceptons aujourd'hui l'état de notre présent comme un cadeau utile, même quand il nous semble bon à jeter sans rien avoir à en retirer, parce que... ces moments-là nous font souvent passer des caps dont l'évitement nous priverait de la découverte de nouveaux paysages...

Hisser haut et tenir la barre !... Il n'y a qu'en naviguant qu'on devient marin...

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Les bonnes décisions de 2008...

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2 janvier 2010

Les hommes, les femmes, la vie... et même l'amour...

" L'espoir est que les hommes puissent comprendre ce qu'est être femme, que les femmes puissent comprendre que les hommes ne sont ni à combattre ni à soumettre, et que les hommes et les femmes puissent rester des amants."
Monique Canto-Sperber

Tout ce qui traite de "la guerre des sexes" a tendance à me hérisser...
C'est un fait établi, hommes et femmes sont des êtres résolument différents, tant par leur constitution que par leur façon d'appréhender le monde, mais la différence est source d'enrichissement mutuel, il n'y a aucune guerre à mener, aucun combat qui pourrait rendre à chacun sa dignité et sa légitimité d'être ce qu'il est...

Nous, les femmes, avons souvent le sentiment de ne pas être assez considérées dans nos spécificités, et reléguées à une position subalterne, qui à la fois nous réduit et nous contraint dans nos capacités d'épanouissement personnel, parce qu'effectivement, comme le disait Charlotte Whitton : "Quoi qu'elle fasse, la femme doit le faire deux fois mieux qu'un homme afin qu'on en pense autant de bien. Heureusement, ce n'est pas difficile."

Les hommes, quant à eux, semblent un peu perdus dans leur identité par l'émancipation des femmes qui, en les rendant autonomes et indépendantes, les oblige à revoir leurs repères tant au niveau professionnel, que pour trouver une place comme compagnons de vie.

Ainsi de chaque côté nourrit-on des griefs à l'encontre du sexe opposé, sans que ceux-ci n'aient de réels justifications, parce qu'avant tout nous faisons tous partie du même genre humain, et y contribuons à égalité. Il n'y a rien à reprocher de part ou d'autre, mais bien un chemin à continuer pour réellement se rencontrer de personne à personne, il nous reste à trouver dans le partage de nos différences la douceur d'une complétude que l'on ne peut pas renier, ni condamner par manque de tolérance...

Il existe bien une difficulté d'être femme, et de le rester, quand on doit sans cesse être vigilantes au respect de notre égalité et de notre intégrité à la fois physique et morale, les violences faites aux femmes ne sont pas une illusion et sont intolérables.
Toutefois ce n'est pas par une volonté de dominer ou de soumettre les hommes que les femmes  parviendront à imposer leur respect, parce que ce genre de conduite décrédibilise complètement l'égalité des sexes réclamée.
L'égalité n'est pas de vouloir que les femmes deviennent des "hommes au féminin", mais bien qu'elles restent des femmes en jouissant des mêmes droits, libertés et considération.

Et puis entre les hommes et les femmes, il y a aussi de bien belles histoires à vivre... dont il serait fort dommage de se priver, non ?

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2 janvier 2008 ...
A la recherche de l'éternité...


1 janvier 2010

Comme la flamme d'une lanterne...

" Il faut être illuminé de l'intérieur pour éclairer à l'extérieur."
François Garagnon

Toute source de lumière rayonne de l'intérieur vers l'extérieur, il n'y a pas de mystère... pourquoi pourrait-il en être autrement pour les personnes ?...
Notre rayonnement peut s'augmenter, ou diminuer, selon l'environnement dans lequel nous nous trouvons, mais notre feu intérieur ne peut prendre sa source qu'en nous-mêmes...
Le monde extérieur peut parfois contribuer à souffler sur nos braises en passe de s éteindre pour nous aider à rallumer cette flamme qu'on aurait laissée sans soin ni attention, mais l'étincelle première nait toujours d'une volonté délibérée...

Etre illuminé de l'intérieur, c'est n'avoir pas à chercher à l'extérieur de soi de quoi éclairer sa vie, son cœur et son esprit, mais savoir qu'on a déjà toutes les ressources nécessaires...
Avoir son propre soleil, et savoir que son coucher n'est pas mauvais présage pour le lendemain, mais repos nécessaire et temporaire...
Sentir la chaleur et la puissance de ses rayons nous réchauffer l'âme et la confiance, le sentir nous appartenir, mais être conscient que partager sa chaleur ne nous ruine en rien notre petit bout de paradis intérieur...

Etre illuminé de l'intérieur, ça se voit dans le regard... On a beau fermer les volets, il y a toujours une lueur qui transparait au travers des volets... une lumière discrète qui témoigne de la présence de quelqu'un à l'intérieur...
Quand on a marché longtemps dans l'obscurité, ça a quelque chose de rassurant de rencontrer, même seulement du bout des yeux, ce genre de loupiote, ça peut guider dans la nuit, comme un phare dont on perçoit au loin les signaux et qui nous indiquent une terre d'asile potentielle...

Chacun est seul gardien de son phare... et de son entretien...

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1er janvier 2008...

31 décembre 2009

Meilleurs voeux...

" -- Je vous apporte mes vœux.
  -- Merci, je tâcherai d'en faire quelque chose..
."
Jules Renard

Tradition oblige, on va encore passer ce mois de janvier à embrasser des tas de gens, pour l'occasion, et à souhaiter et recevoir plein de vœux du meilleur cru possible...
On ne sait pas à quoi ça sert, ni même si c'est sincère, mais on fait ça tous les ans depuis tellement longtemps qu'on ne veut pas rompre l'habitude...
Nécessairement on souhaite ses "meilleurs vœux"... formule bien ésotérique à dire vrai...

Les "meilleurs vœux", comme les fleurs, c'est périssable : ça ne survit pas au mois de janvier... Faut dire aussi qu'on ne sait pas comment les nourrir et les entretenir, les vœux ça a un côté d'engagement mystérieux...
Les "veux" issus des bonnes résolutions de début d'année, de la même façon, ne témoignent pas toujours d'une volonté farouche propre à défier toutes les épreuves. Comme les voeux traditionnelles, les "je veux" de janvier, sont surtout des "j'voudrais bien..." qui n'arrivent pas forcément à grandir et à gagner leur place parmi les autres mois de l'année qui passent...

Comme pour les autres années, on tentera de faire de 2010 une année qui marquera nos époques, où que l'on puisse se situer sur sa propre échelle temporelle. Toutes les années marquent notre vie, si ce n'est par les actes, au moins par les traces qu'elles creusent sur nos faces...
Finalement je ne souhaite rien de plus pour 2010 que ce que je souhaite chaque jour : continuer à prendre plaisir à mener mon petit bout de chemin, avec peut-être une priorité que je désire accentuer quand même : vivre pour vivre...

Comme en 2009, je pense toujours que l'année ne sera que ce que l'on aura envie d'en faire, et qu'il n'y a pas de mauvaise ou de bonne année : l'année est toujours bonne si l'on en garde le meilleur, et détestable quand on ressasse ses peines et ses erreurs...
Honoré de Balzac disait que : "Oublier est le grand secret des existences fortes et créatrices.". Je pense qu'il a bien raison, c'est toujours dans le présent qu'on est vivant, et qui reste bloqué à l'arrière, nécessairement s'enterre... Jetons donc aux oubliettes nos rancoeurs et nos blessures d'un 2009 qui va rejoindre le cimetière de nos jours déjà vécus, et offrons à 2010, un nouveau terrain de jeu vierge et ouvert à tous les paysages...

Je pourrais vous souhaiter plein de choses, en passer et aussi en inventer des meilleures, mais d'année en année, avec l'accélération du temps que l'on ressent bien tous, j'ai l'impression qu'on ne fait toujours que répéter, alors je vous dépose juste mes meilleurs vœux là, comme un post ordinaire, pour la forme plus que pour le fond... naturellement  je vous souhaite le meilleur, juste que ça me semble tellement galvaudé que je ne suis pas très motivée...
Les années qui trépassent, c'est tellement commun : on voit ça tous les ans... à la même période, le temps est tellement prévisible... C'est pas que je manque d'imagination, mais c'est surtout la vôtre qu'il faut mettre en action si vous voulez enchanter vos vies...

...... BONNE ANNEE......

Les promesses de 2009 ?... un an après...


30 décembre 2009

Gagner sa vie ?...

" Il n'est pas d'erreur plus fatale que de perdre sa vie à la gagner."
Henri David Thoreau

Quand à force de "gagner" sa vie, on se rend compte qu'on n'a plus le temps de la vivre, on mesure bien l'absurdité du monde que nous nous sommes créé, basé sur l'avoir, le paraitre et finalement... le "mal" être...
C'est un constat aisé, il suffit d'ouvrir les yeux autour de nous : nous sommes nombreux à passer à côté de ce dont nous avons réellement besoin par manque de temps... et pour une fois, je n'accuse pas le temps.

Le temps n'est pas responsable de tous nos problèmes d'emploi du temps, non... ce sont nos choix de vies et de priorités qui sont à blâmer. Personne ne peut échapper à la société de consommation dans laquelle nous sommes embarqués, et pourtant, je ne crois pas qu'il puisse exister de vrai bonheur matériel s'il n'est pas accompagné d'une paix intérieure...
La paix intérieure ne se monnaye pas, elle s'éprouve...
Elle s'éprouve par un goût de la vie ressenti, par une valeur qu'on sait à la fois donner et mesurer...

Quelques mots qui me trottent dans la tête, un certain Boris Vian qui chanta en son temps une chanson restée en mémoire : "Le déserteur"... tant il est vrai qu'entre deux aberrations, on est toujours forcé de choisir la moindre, et qu'en pastichant, je serai tenter de dire "S'il faut hypothéquer son temps, pour s'acheter une vie, c'est bien trop cher payé, pour ne vivre qu'à demi !..."
Le déserteur se trouve dans cette position moralement inconfortable, par laquelle il se pose en coupable de ne pas vouloir être victime, et dans nos vies bien cadrées, on passe par la même amoralité quand on a le sentiment qu'on perd sa vie à force de la gagner... "Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai !" (Boris Vian)

Pour ceux qui vivent avec l'attente de leur paradis post-mortem, épargner leurs vies sur l'autel de la besogne vaine et vénale, peut être un moyen comme un autre d'effectuer leur "peine terrestre", mais pour ceux qui n'y croient pas, le non sens d'une telle manœuvre vient spontanément à l'esprit sans qu'on ait à y réfléchir...
On ne peut accepter le prix que de ce qui nous apporte de la valeur, or on inverse la logique, en soldant notre valeur pour un prix qui n'en vaut pas la peine...
La valeur de la vie ne s'estime pas au CAC 40, et entasser les stock options pour plus tard, c'est prendre le risque qu'elles n'aient plus de valeur le jour où on pourra enfin les débloquer... mine de rien, c'est un phénomène qui n'a rien d'inédit...

Gagner sa vie, pour beaucoup nous en sommes réduits là, mais nous ne nous réduisons pas à cela... et il faut savoir ménager, et la chèvre et le chou, pour que la chaine alimentaire de la vie, tout en étant respectée, nous permette de déguster plus que de simplement de nous nourrir...
C'est un leurre du langage que d'employer cette expression "gagner sa vie", alors même que nous ne gagnons que notre confort ou notre survie...

Sans prôner l'anarchisme ni la mendicité, il faut bien admettre que le système est ainsi fait, qu'il nous tient pieds et poings liés tant qu'on acceptera de placer les valeurs capitalistes comme balises repères dans nos vies.
Et quelles alternatives alors ?... Se faire une raison, alias se demi-lobotomiser pour ne pas songer à toutes ces choses à côté desquelles on est forcés de passer... Accepter que la vie est une somme de libres choix, et qui dit choix dit équilibre d'une balance dont on peut choisir les mesures de référence... Trouver ce qui nous fait vibrer, et le moyen pour que cette vibration nous procure les moyens de notre subsistance... Autres propositions à la discrétion et à la convenance de chacun...

Les erreurs, on peut toujours y remédier... à condition, naturellement de s'en apercevoir... à temps...

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30 décembre 2009

Le meilleur moment...

" Le meilleur moment pour planter un arbre, c'était il y a 20 ans, le deuxième meilleur moment, c'est maintenant."
proverbe chinois

Le temps n'a pas nécessairement l'importance de sa durée, l'instant souvent prévaut...
Il n'y a jamais de bon ou de mauvais moment pour réaliser ce qui nous tient à cœur, ce que l'on n'a pas eu le temps, le loisir ou l'envie de faire, ou bien ce dont on ne mesurait pas l'importance...
Toutes ces choses que l'on met de côté, éjectées des flots du temps pour un tas de raisons, réelles ou imaginées, bonnes ou mauvaises, sans sens particulier ou au contraire... essentielles.
Le temps apparait quelquefois très relatif pour juger de l'adéquation d'un moment et d'une action...

Alors... Go !...

... ...

 

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