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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...

28 janvier 2010

Pause Effervescence...

" J'ai tellement à faire aujourd'hui que je vais devoir méditer deux fois plus longtemps. "
Gandhi

L'idée peut paraître paradoxale, pourtant pris dans un tourbillon de priorités à gérer, lâcher prise sur "l'urgence" du moment, c'est s'y préparer beaucoup plus efficacement qu'on ne le croit...
Quand on est dans un environnement calme, avec un emploi du temps qui ne surmène ni notre organisme ni notre mental, la gestion est facile : c'est dans les moments où l'on doit mener plusieurs tâches à la fois en un minimum de temps qu'une tension se crée...

Méditer permet d'abord, un relâchement physique, une relaxation... Un corps en état de stress, ce sont des tensions, des muscles contractés, un rythme respiratoire anarchique et une élévation de la pression artérielle... entre autres...
Dans de telles dispositions, comment le corps peut-il être performant ?...

Méditer permet d'évacuer le stress, et par rebond de se distancier émotionnellement de l'emprise des circonstances et de l'interprétation qu'on en fait... Le simple fait de se mettre en état de relaxation, c'est-à-dire de modifier ses ondes cérébrales donne la possibilité au cerveau de fonctionner de manière plus harmonieuse, par le détachement ainsi créé : l'imagination, la créativité, l'abstraction comme la conceptualisation sont libérées des pensées parasites qui soustraient à notre vue tout un champ de possibles et de possibilités...
Méditer, se retirer du mouvement, n'est pas un acte d'enfermement, mais bien un acte d'ouverture...

Méditer permet une reconnexion avec soi-même...  Prendre du recul est impossible quand on est dans l'action et l'urgence : s'arrêter un instant, en étant pleinement conscient que cet arrêt en mode pause ne met pas du tout le monde autour de nous en danger, est une liberté à laquelle il faudrait résolument recourir plus souvent...
En effet, méditer n'est pas une "non action", mais bel et bien une force d'action qualitative...

La méditation a encore une image avec une connotation un peu trop "spirituelle" : personne n'est obligé de viser le nirvana !...
Non... Heureusement !...
Mais chacun devrait apprendre à s'arrêter de temps en temps, et à passer du mode opérationnel au mode "observationnel"... A la portée de tous... s'asseoir un instant, pas nécessairement en position du lotus, ni en tournant ses paumes vers le ciel... pas d'obligation de se raser le crâne non plus ni de porter un sari !...
Juste s'arrêter, se mettre à l'écart dans sa tête, du bruit et du mouvement, et cesser de remuer le flot de ses pensées...
Finalement un peu comme devant la télé... mais SANS la télé quoi !...

Ce qui freine l'accès et le recours à la "méditation", c'est tout le tintouin qu'on fait autour...
Méditer, après tout, c'est rien qu'un truc tout simple : ne pas chercher à penser, juste laisser les pensées, les sensations, les émotions nous traverser sans s'accrocher à aucune d'elles... Voguer tranquillement sur les flots du temps qui passe sans chercher ni à s'y inclure ni à s'y soustraire...
Juste être...
Il n'y a que dans cette expérience d'être, qu'on peut comprendre ce qu'est le "être à soi", étape obligatoire pour vivre un "être aux autres" un peu harmonieux... parce que ...

Sur quoi peut-on appuyer sa relation aux autres, si l'on ne sait pas avoir avec soi-même une relation apaisée ?...

Méditons...  ... Méditons...

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27 janvier 2010

Une p'tite impulsion m'ssieurs, dames !...

" Il faut donner quelque chose au hasard."
Philippe Joseph Le Roux

Le hasard n'existe pas, le hasard, c'est rien du tout... c'est juste des opportunités, des possibilités, des billets d'entrée au spectacle de l'avenir à utiliser avec ou sans date de fin de validité...
On parle de hasard quand cette "possibilité" ne nous apparaissait pas, mais ce n'est jamais le hasard qui fait les choses, ce sont nos choix face à ces "possibilités"...

Au hasard, la première chose à donner, c'est de l'attention...
On ne voit des signes que lorsqu'on les cherche, comme quand on conduit... Sur les routes il y a des tas de panneaux indicateurs, on en regarde mais on ne les regarde pas tous, tout le temps : on cherche à voir ceux que l'on veut trouver, ceux qui nous sont utiles pour rejoindre notre destination...
Pour la vie, c'est pareil : on voit ce qu'on veut bien voir... et on trouve les opportunités et les possibilités concrètes que l'on veut bien trouver...

Au hasard, il faut donner l'importance qu'il mérite...
Il y a des hasards dont on se passerait bien, ces concours de circonstances fâcheux, qui ne nous font pas tellement sourire... Il faut les prendre pour ce qu'ils sont : des signes évidents qu'on n'était pas au moment opportun pour le but qu'on avait en tête, ou que l'opportunité qu'on a cru voir n'était sans doute pas là où l'a pensé...
La vie est un défi d'équilibre permanent : nous avons toujours le pouvoir de faire pencher la balance du côté que l'on veut... en dépit des circonstances...

Au hasard, il faut donner sa confiance...
On ne peut pas vivre en contrôle permanent, y a trop de facteurs, trop de paramètres à mettre en parallèle, trop d'interactivité : il faut lâcher prise sur tout ce dont nous ne sommes pas seuls décisionnaires... Le soleil, la pluie, l'humeur des uns et des autres, la sincérité de ceux que l'on côtoie, les décisions qu'ils prendront ou pas... ne sont pas des facteurs contrôlables...
Pour être heureux n'essayons pas de savoir par avance de quoi sera fait demain, mais restons en confiance... à croire que l'on est heureux, on le devient...

Au hasard, il faut donner sa chance...
Pourquoi rejeter ce qui nous arrive sans qu'on ait, même eu le temps, de l'envisager ?... On a tellement de trucs qui nous tournent dans la tête, c'est sûr qu'on ne peut jamais tout prévoir ni tout savoir... des questions qu'on n'a pas le temps de se poser même parfois...
Donner une chance au hasard, c'est se donner une chance à soi de voir les choses différemment de ce qu'on prévoit... la différence, souvent ça ouvre l'espace et ça enrichit...

Une p'tite impulsion, on sait jamais ce que ça va rapporter...
Mais l'attentisme, faut bien reconnaître, c'est pas très payeur non plus !...

26 janvier 2010

Sans plus attendre...

" Il est difficile d'évaluer le sens de la vie d'une personne."
Edward Cole à Carter Chambers, tiré du film "Sans plus attendre"

Les projets, les rêves sont un peu des fils conducteurs, qui nous donnent des directions, même si on ne prend pas forcément l'itinéraire le plus direct, le plus rapide ou le plus sûr pour les rejoindre...
... parce que le temps nous fait serpenter de droite et de gauche dans sa spirale infernale...
... parce que les circonstances de la vie nous dévient parfois de façon inattendue...
... parce que nous sommes rarement les seuls acteurs à décider de notre itinéraire...
... parce qu'une vie... c'est plutôt court au final...

"Demain..." vient plus tôt qu'on le pense, suivis de plein d'autres, et d'autres encore...
De temps en temps, on lève le nez du guidon, et on s'aperçoit qu'on est en retard sur notre timing, qu'on a le planning qui se sent à l'étroit dans une ébullition permanente qui fait qu'on s'oublie, qu'on oublie l'importance de nos envies, de nos vies...
Parfois on n'oublie même de lever le nez du guidon...

Faire défiler sa "bucket list" (sa liste de choses qu'on voudrait faire) mentalement de temps en temps, peut nous permettre de prendre conscience de la distance qu'on met trop souvent entre ses rêves et la réalité pour des tas de raisons... mais la principale, c'est qu'on ne prend pas garde au temps qui passe, et qu'on vit comme si nous étions immortels temporellement, alors même que le sablier est renversé dès le départ, et qu'on ne sait jamais, à quel moment le dernier grain de sable passera...
C'est plutôt silencieux un sablier, on ne l'entend pas si on n'y prête pas attention...

" Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui." On se sert souvent de ce proverbe d'une façon stupide, pour lutter contre la procrastination notamment, alors qu'en vérité, il faut le prendre au sens littéral et positif : vivre d'aujourd'hui tout ce qu'on peut en vivre sans remettre à demain ses promesses de bonheur...

Deux questions en filigrane, à l'approche de la fin du temps réglementaire, qui devraient se poser bien avant ce moment-là :
-- As-tu éprouvé le bonheur ?...
-- Est-ce que d'autres ont éprouvé du bonheur grâce à toi ?...
Si la réponse à une seule des deux questions semble négative, il est grand temps de remettre à jour votre bucket list, et de retrousser vos manches...
Sans plus attendre...

Le facteur sonne peut-être toujours deux fois... mais la vie, elle, ne donne pas toujours une seconde chance pour répondre à son appel...

Et puis sonner deux fois...
A quoi ça sert si y a personne pour répondre ?... ou que personne ne fait l'effort de se bouger ?...

... ...

Bucket liste...

25 janvier 2010

Saint Antoine de Padoue...

" C'est quand on perd les choses qu'on s'aperçoit qu'on pouvait s'en passer. Pour les gens, c'est le contraire."
Romain Guilleaumes

On a tous fait cette expérience, de choses auxquelles on tenait beaucoup, et qui d'un coup disparaissent de notre quotidien, du fait de leur perte ou de leur usure... renvoyées par la fugacité et la futilité du temps, qui sans cesse se renouvelle et se fait autre et différent...
On a beau dire ce qu'on veut, tout objet "irremplaçable" finit par devenir, à un moment ou à un autre, un objet du passé...

Pour les gens, par contre, juste observation : c'est le contraire... La perte nous invite à prendre la mesure de leur valeur : parfois insignifiante, parfois nulle et parfois d'une importance dont on ne s'était pas aperçu...
Après tout, c'est un constat plutôt rassurant, qui donne à l'individu toute sa force d'existence.
C'est aussi un constat qui peut être difficile, puisqu'il rajoute sur la douleur de la perte, ce regret de n'avoir pas été assez attentif à l'instant... Cette attention nécessaire pour évaluer ce que nous apporte les gens qui gravitent autour de nous...
Et il n'est nul besoin d'aller dans le registre passionnel pour éprouver l'intensité d'une perte, parfois il s'agit d'un détail de notre quotidien qui se bouleverse, d'un sourire qui nous manque, ou d'un "bonjour" qu'on n'entend plus, alors même qu'ils venaient plus du "machinal" que du fond du cœur...

Il me semble, avec le recul du temps, que nous vivons de toute manière, toujours seuls...
même à deux, même à plusieurs, même en communauté, parce qu'il existe toujours ces recoins sauvages et inatteignables de nous-mêmes, qu'on ne livre jamais...
parce qu'ils sont constitués de pensées incontrôlées, de ressentis particuliers ou de divagations diverses, dont on ne prend jamais la peine de les partager...
parce qu'ils sont notre terreau intime, notre jardin cérébral réservé, notre espace détente libéré de tout regard extérieur...
Nous partageons, échangeons, changeons... mais aussi nous taisons, gardons, et restons les mêmes...
La dualité de la vie existe à ce niveau-là aussi : mouvement perpétuel qui pourtant garde en lui le même essentiel...

Toute petite, on me conseillait d'invoquer et d'implorer Saint Antoine de Padoue... comme une ritournelle magique, une prière du soir dédiée à ce grand Manitou, qui savait tout, de ce que l'on perd ou de ce que l'on range on ne sait où...
"Saint Antoine de Padoue,
Vieux grigou, vieux filou,
Rendez ce qui n'est pas à vous !
"
(autre version : "Rendez-moi ce que vous m'avez pris !")
Et je l'avoue, il me semblait bien que ça marchait... parfois...
J'ai appris plus tard, qu'on obtenait les mêmes résultats même sans invoquer Saint Antoine, en s'endormant dans la vision de l'objet retrouvé, par mise à contribution de notre Inconscient, très réceptif durant le temps de lâcher prise qu'est le sommeil...

Mais pour les gens... Saint Antoine de Padoue, notre Inconscient...
ou même notre humilité ou la force de notre sentiment, ne sont pas assez puissants...

Il vaut mieux éviter de les négliger... parce qu'on n'est jamais sûrs de pouvoir les retrouver... ni les remplacer...

... ...

Saint Antoine de Padoue, vieux grigou...

24 janvier 2010

Destin... Je te tiens, tu me tiens...

" Le destin n'est pas une question de chance. C'est une question de choix : il n'est pas quelque chose qu'on doit attendre, mais qu'on doit accomplir."
William Bryan

Il y a parfois des évènements qui surviennent soudainement, et qui semblent vouloir forcer nos choix...
Ma philosophie du "Tout arrive toujours au moment opportun" est toutefois complètement en accord avec cela, dans la mesure, où elle sous-tend effectivement qu'on a quelque chose à accomplir, qu'on en est conscient, et qu'au moment où nous sommes invités par la vie à faire un choix, c'est qu'on est arrivés à un instant-clé, sur lequel vont pouvoir se caler de nouveaux pas qu'on a à accomplir vers notre "destin"...

On n'attend guère le "moment opportun", mais quand il se manifeste, on sait que c'est lui... et on réévalue alors sa situation, sa position et sa détermination à continuer à avancer.
Bien sûr, on n'est pas toujours sûr de nos choix... Parfois même on a l'impression de ne pas pouvoir choisir, mais c'est une illusion, parce qu'on a toujours au moins un choix, ce choix radical de continuer à vivre ou de mourir...

Attendre le destin... ça ne veut rien dire du tout...
Qui plus est, le destin ne se dessine que d'après nos critères d'observation :
"Le destin de la Seine est-il d'arroser Paris ou bien d'aller à l'Océan ? " (François Mitterand)

S'interroger sur son "destin", c'est avant tout s'interroger sur ses désirs, et l'écart existant entre ceux-ci et la vie qu'on ressent...

--" Vous croyez aux miracles Mademoiselle ?
-- Pas aujourd'hui, non." disait Amélie...

... ...

1)Le fabuleux destin d'Amélie Poulain...

2)Culte...

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23 janvier 2010

Non !...

" Je suis un animal sauvage impropre au dressage... D'ailleurs on m'a dit que le premier mot que j'ai prononcé n'était ni Maman ni Papa. C'était Non !"
Juliette Gréco

Le "Non" n'est pas une expression négative, il est au contraire bien des fois, utile de savoir qu'il est le garant de notre intégrité tant physique que psychologique, et qu'il nous sert de bouclier bien plus que de bélier...

Le dressage est un acte perpétré à l'encontre d'une volonté, et même quelquefois d'une intégrité, là où l'apprivoisement est une rencontre qui s'opère d'un commun accord sur un terrain neutre, où chacun avance au rythme de ses pas...
Le dressage ne permettra jamais d'atteindre les mêmes résultats qu'un apprivoisement, parce qu'il est un apprentissage par contrainte plus que par goût, avec des relents de violence à l'égard d'une inclinaison plus naturelle...
Face au mot "dressage", il n'y a toujours que la rébellion, pour défendre son envie et son droit de conserver sa propre singularité, et de porter ses rêves personnels au-delà des désirs d'autrui projetés sur notre "bien", comme une armée de termites affamés, prêts à nous dévorer toute notre volonté à la fois d'être, de devenir et de demeurer qui l'on est...

Au lieu de forcer l'apprentissage par un dressage, mieux vaut présenter les vertus de l'auto-discipline, alternative idéale pour bénéficier d'un "dressage" sur mesure auto-géré, plus adapté aux besoins de chacun...
Le dressage est une négation de ce qui est, là où l'apprentissage de l'auto discipline est un développement de ce que l'on peut...
Parce qu'on ne peut pas vivre sans identifier quelques limites à nos désirs, besoins ou envies...
La vie, sans contrainte aucune, est une utopie, et plus vite nous l'acceptons, plus tôt nous sommes libérés du poids de cette illusion, et pouvons alors utiliser au mieux nos capacités d'adaptation : il ne suffit pas de dire "Non !", il faut aussi savoir à quoi il nous est plaisant, utile ou nécessaire de dire "Oui !", et quel prix nous acceptons de payer pour les valeurs que l'on recherche...
" Le prix est ce que vous payez. La valeur est ce que vous gagnez." (Warren Buffet)

Le dressage est un outil de pouvoir qui déresponsabilise, or, c'est au prix de notre responsabilité que nous nous rapprochons de la liberté...
L'apprivoisement est librement consenti, et nous en assumons la responsabilité...

Rien ne sert de forcer, il faut ressentir à point...

... ...

Warren Buffet : il l'a dit...

22 janvier 2010

La religion positive ?...

" Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par "Dieu", et je vous dirai si j'y crois."
Albert Einstein

L'amalgame entre Dieu et les religions est sujet de bien des maux sur cette terre...
Je ne suis pas contre l'idée de Dieu, mais je suis opposée à ce que quelques uns, sous prétexte d'être "rapporteurs" de paroles divines, veuillent obliger le reste du monde à vivre sous le joug de lois et de contraintes, dont rien ne prouve qu'ils puissent émaner d'une quelconque volonté supérieure...
Pour que le besoin et l'utilité de Dieu soit acceptés, il faut nécessairement qu'on en tire quelques bienfaits, car supporter le joug sans jamais atteindre la carotte, ça peut fatiguer à la longue...

Une des bases de nos religions qui m'interpelle, ce sont les 10 Commandements. Ils pourraient très bien faire office de lois car ils établissent des principes simples de respect des autres pour vivre en harmonie en société... sauf que...
Sauf que, pour pouvoir être acceptés, il faudrait qu'on puisse sentir qu'ils sont porteurs d'énergie et non juste générateurs d'interdit pouvant nous coûter, ou la vie ou le paradis... voire les deux...
Pourquoi un tel discours ?... parce que les mots que nous prononçons, comme les pensées que nous entretenons, sont créateurs du monde dans lequel nous vivons, et que sur 10  commandements "donnés" par Dieu, 8 sont négatifs...

La pensée positive nous apprend à reformuler nos phrases et nos pensées, pour actualiser nos vies sur nos envies, à remplacer le négatif par le positif, afin de motiver notre énergie sans arrêt vers un mieux plutôt que vers un "pire"...
Il me semble donc qu'il aurait été plus judicieux de revoir ces commandements, qui nous enjoignent surtout à ne pas dépasser d'un cadre, certes porteur d'un certain humanisme, mais formulés de telle façon qu'il représente plus une prison qu'une voie vers laquelle on a envie de tracer son chemin...
A moins de faire une traduction pour les rendre, non seulement acceptables... mais pour la plupart évidents...

Les 10 Commandements... et une proposition de traduction positive...

1) Tu n'auras pas d'autres Dieux devant ma face. -->Tu seras fidèle à tes croyances !
2) Tu ne feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre (...) Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point
--> Tu façonneras et graveras ta croyance uniquement en toi d'après l'idée que tu t'en fais !

3) Tu ne prendras point le nom de l'Eternel, ton Dieu en vain. --> Tu respecteras le nom de Dieu pour ce qu'il est et représente pour toi !
4) Souviens-toi du jour de repos pour le sanctifier. --> Tu te respecteras en adoptant un rythme de vie qui fait place à la fois au travail et au repos !
5) Honore ton père et ta mère, afin que les jours se prolongent dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.  --> Tu respecteras l'expérience des anciens !
6) Tu ne tueras point.--> Tu respecteras la vie !
7) Tu ne commettras point l'adultère. --> Tu respecteras l'amour de ton mai ou de ton épouse, et de tout mari ou épouse pour les leurs !
8) Tu ne déroberas point. --> Tu respecteras le bien d'autrui !
9) Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. --> Tu feras de la vérité ta parole en toutes circonstances !
10) Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain (...) --> Tu seras bienveillant à l'égard d'autrui et de ses biens !

Il est tellement plus facile de croire et de respecter quand la conviction de l'évidence nous vient de l'intérieur, plutôt que quand on veut nous l'asséner à coups de marteaux et de pénitence !... même si ça en dérange certains que l'on puisse préférer aboutir à ses propres conclusions par soi-même...

... ...

21 janvier 2010

Là... dans notre intérieur...

" Notre corps est notre première maison. C'est notre premier appartement thérapeutique. nous avons à y guérir nos propres blessures et nous y guérissons en même temps les blessures du monde."
François Vigouroux

Notre corps est bien le théâtre de nos émotions, et la façade de notre théâtralité... Nous y jouons notre vie comme se jouent sur scène les comédies et les drames d'auteurs identifiés ou inconnus...
Il y a des corps "espaces" comme des corps "prisons", des corps "plaisir" comme des corps "douleur"... des corps qui suscitent le désir, des corps qui suscitent le dégoût... des corps qui dégagent une énergie, et d'autres qui suintent la souffrance...
La posture corporelle a son langage et dévoile bien des traits de caractère, ou des traces de notre histoire...

Comme le langage verbal qui s'apprend, le corps aussi se forme à l'école de la vie... et grave en ses chairs, notre façon d'être au monde, naturelle, apprise ou subie...
Notre corps a ses instincts, ses réflexes et ses réactions prévisibles, selon les lieux, les gens et les circonstances. On peut essayer de le contraindre, mais "chassez le naturel, il revient au galop...". Sans surveillance constante, notre histoire reprend ses droits : la mémoire du corps semble être beaucoup moins flexible que notre mental...

Nous ne pouvons contraindre notre corps à ressentir ce qu'il ne ressent pas, ou à nier ce qui l'atteint, même si l'inconscient joue bien sûr, son rôle aussi... Parce que, ce n'est pas parce que nous n'avons que peu de porte d'accès vers notre inconscient qu'il faut le classer comme non influent sur notre physiologie, voire notre morphologie...
Il arrive qu'on ait du mal à ressentir notre corps comme nous appartenant, qu'on s'y sente comme étranger, empaqueté dans un tissu d'os et de chair qu'on porte comme un fardeau plutôt que comme un cadeau, qui nous transporte comme une diligence rustre et bringuebalante, plutôt que comme un paquebot voguant sereinement au fil de l'eau ...
Nous ne pouvons pas tout sur nos corps, mais nous pouvons accepter que ce véhicule d'emprunt nous est toutefois indispensable pour voyager à travers cette vie...

Notre corps sait nous envoyer ses signaux d'alarme, quand il se sent dans l'irrespect de son importance pour dérouler notre vie, comme il sait aussi nous envoyer ses signes de bien-être quand il reconnait les circonstances propices à sa reconnaissance...
Le corps est parfois l'interprète réel de l'inconscient, et par là une voie d'accès royale vers nos petits et grands maux imaginaires...
Oui... on peut le qualifier d'"appartement thérapeutique"... parce qu'il ne peut être classé parmi les choses "immobiles", il se forme et se transforme tout au long de notre cycle vital. En ce sens, nous changeons par époque... d'appartement...

Les cicatrices, visibles et invisibles, que portent nos corps, sont là pour nous rappeler les blessures qu'on a enduré, pour s'en souvenir mais surtout pour en guérir, c'est-à-dire accepter de les reléguer au passé, même si on les garde en mémoire... et s'apercevoir que les cicatrices, ça n'empêche pas de vivre, qu'accepter n'est pas oublier, mais se libérer d'une emprise qui blesse encore bien plus que la souffrance initiale...

Soyons de bons locataires : respectons l'endroit et maintenons-le autant que possible en bon état !...

... ...

19 janvier 2010

Lavabo commun ?...

" Faire lavabo commun, peut-il éviter de faire un jour rêves à part ? "
Alexandre Jardin

Peut-on lire l'avenir dans les éclaboussures de dentifrice sur le miroir, à la façon des oracles divinatoires par le plomb fondu ?...
S'exposer quotidiennement à la vue de la bataille dérangée que se livrent les chaussettes sales de toute provenance et de tous bords, dans le coffre à linge éventré, joue-t-il un rôle dans la construction d'un projet onirique commun ?...
Toutes ces questions existentielles relevant de l'incertitude de demain et du devenir conjugal de chacun,  peuvent, et doivent nécessairement se poser...

A dormir dans le même lit, a-t-on plus de chances de faire rêve commun, ou plus de chance de vouloir échapper à cette promiscuité mettant parfois en péril l'individualité de chacun ?...
Enlacés dans la même réalité de plumes et de tiédeur, ne se fuit-on pas dans le rêve ?...
Les énigmes de nos rêves au sens indécis, jusqu'à l'indécent, nous laissent à court d'interprétation souvent, peut-on en tirer des conclusions d'avenir ?...

Faire lavabo commun est-ce plus chaleureux que vasques à part ?...
L'un et l'autre ne doivent-ils pas plus souvent s'effacer et laisser la place par rapport au chacun dans sa vasque ?... comme dans le "bagués par deux devant Dieu jusqu'à ce que la mort nous sépare" mais pourtant bien, chacun dans sa vie ?...
Quel est l'enjeu de vouloir partager la moindre parcelle d'intimité, au lieu de permettre à chacune des individualités de cultiver ses secrets et ses refuges ?...
Le couple doit-il nécessairement partager tout son temps et son espace pour se sentir "appartenir" à un projet commun ?...

Bien sûr que le partage du quotidien n'est pas inévitablement un chemin de croix... mais quelque part, le manque crée mieux le besoin que le surplus... et les rêves se nourrissent mieux quand ils ont pour but de créer une réalité qui n'est pas... que quand ils dérivent d'un désir non encore assouvi plutôt que de petits agacements anodins...
Est-il plus aisé de partager ses rêves quand on partage toute sa routine, ou au contraire, n'est-ce pas l'absence qui donne l'envie de donner vie à des moments particuliers ?...
Vivre à deux est-ce encore la meilleure garantie de s'aimer pour une vie dans le monde qui est le nôtre aujourd'hui ?...

" Désormais je ne veux plus être aimé toujours par toutes mais tous les jours par la même." (Alexandre Jardin).
L'amour a-t-il un sens en dehors d'une romance partagée, orientée vers une perspective d'avenir qui ne redoute pas le petit matin ?...
L'amour relève-t-il plus de l'émotion de l'instant, ou du sentiment résident orienté vers une dynamique de mouvement perpétuel qui se renouvelle à deux, et qui n'est pourtant chaque fois, ni tout à fait le même ni tout à fait différent ? Comme ce "rêve étrange et pénétrant..." d'un romantisme décadent, qui nous pousse à s'ancrer par la relation à une autre individualité ?...

Ce qu'on peut avoir l'esprit vagabond en se brossant les dents, hein ?...

... ...

18 janvier 2010

L'être de rencontre...

" On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie."
Brassaï

C'est drôle ce synonyme d'"être" pour qualifier une "personne"...
L'exister se conjuguerait-il au carrefour de nos rencontres ?...

Indéniablement ce sont les interactions humaines qui régissent le cours de nos existences, et non la politique ou l'économie, parce que même en ces domaines, c'est la conjonction de plusieurs personnes et circonstances qui donnent lieu à toute décision...
Le monde est bel et bien dominé par l'humain... au sens large du terme...même si on peut trouver que la chaleur humaine est en perte de pouvoir calorifère par les temps qui courent : nous ne nous réchauffons le cœur qu'en pénétrant celui de nos pairs...

Chercher le sens de la vie en s'interrogeant sur la finalité universelle de tout cela, c'est oublier de prendre en compte le plus important : nous vivons ensemble... Il me semble plus important de réfléchir à l'intention de cette réunion de parcelles personnelles sur ce gros caillou, que sur le sens plus global de l'existence...
Tous si différents et si semblables, tous en recherche d'un sens qu'on a à portée de sens... si l'on utilisait mieux nos capacités à interagir les uns avec les autres et les uns sur les autres...
On apprend beaucoup plus par l'exemple que par la théorie, et l'attention portée aux autres nourrit bien mieux la grandeur de l'être, qu'aucun compte en banque ne pourra jamais le faire : l'argent peut remplir un frigo sans combler l'appétit de se sentir exister... on n'existe que lorsqu'on est reconnus en tant qu'existants...

La question du sens de la vie se résout d'elle-même quand on prend conscience que notre présence apporte, à sa toute petite échelle, une étincelle de bonheur à la fréquentation de quelques uns de nos semblables, et que réciproquement, nous oublions de nous poser ce genre de question, quand un sentiment de paix et de complétude nous est donné par des moments partagés de façon privilégiée avec quelqu'un...

Dans toute histoire de vie, il y a des rencontres, qui redessinent nos esquisses de chemin imaginées vers demain. Nous sommes tous des magiciens, des enchanteurs... et tous des spectateurs aussi dans ce grand show interactif.
Rien ne sert de chercher d'autre vérité que celle-ci : pour se sentir vivant, il faut éprouver la vie ; pour se sentir aimé, il faut aimer soi-même... et tout notre être se façonne d'après les échanges d'énergie et d'émotions qui régissent les relations.

C'est généralement quand on s'y attend le moins, que la vie met sur notre chemin, au bon moment, et au bon endroit, les "bonnes" personnes pour parcourir l'étape jusqu'au prochain refuge...
Si l'on s'en réfère aux théories énergétiques, il n'y a pas de place aux mystères de l'omniscience du hasard : les aimants s'attirent...
Partant du principe que nous sommes faits de corps physiques et de corps émotionnels, que la pensée est une onde, voire une énergie, il n'y a rien d'étonnant à ce que ces rencontres "décisives" se produisent... même si comme le dit Einsitein : "On ne peut pas mettre sur le compte de la gravité le fait de tomber amoureux..."

Oui... Il y a des rencontres qui font sens, et qui se font pour toujours, une place d'importance dans l'histoire de notre existence...

... ...

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