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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...

2 mars 2010

Au bureau des sentiments trouvés...

" Peut-être que l'amour n'est pas fait pour ceux qui le cherchent, mais plutôt pour ceux qui le fuient ?"
Ernest Pallascio Morin

Je pense surtout que l'amour c'est sans règles ni prévisions, mais qu'il a sa foi et ses lois...
Malgré tout, j'ai constaté souvent que les personnes en recherche effrénée de l'âme sœur, et orientant tous leurs efforts en ce sens jusque dans leur vie quotidienne, se désespéraient de ne pas arriver à leur but... alors que d'autres, peu attentifs aux remous de leur vie sentimentale se retrouvaient soudain pris dans un tourbillon amoureux tout à fait imprévu, et pas toujours voulu...
L'amour ne se planifie pas : on ne peut pas décider qu'on va rencontrer quelqu'un et en tomber amoureux... les circonstances et les évènements de la vie sont tout autant co pilotes du projet...

On ne peut pas chercher des sentiments là où il n'y en a pas... mais on a la surprise d'en trouver là où on ne s'y attendait pas... On peut fuir, on peut chercher, on peut sembler être indifférents, les hasards de la vie nous guident bien plus sûrement que toutes les théories prévisionnelles que l'on peut échafauder...
Même si on se rencontre, la plupart du temps, "par hasard", toutes les rencontres de notre vie ont un sens, on n'y échappe pas non plus au plan amoureux.

Si on prend l'amour comme un chemin : ceux qui le cherchent en suivent le chemin en scrutant bien le paysage et les alentours, normal ! puisqu'ils cherchent quelque chose, non ?...
Et ceux qui le fuient ne veulent pas s'engager sur le chemin, donc, ont tendance à faire demi tour pour s'enfuir...
Forcément qu'à un moment ceux qui avancent en direction de l'amour et ceux qui font volte face pour le fuir... et ben... ils sont susceptibles de se croiser sur le même chemin face à face...
Il peut même y avoir collision... voire des victimes ou des blessés, parmi ceux qui cherchent comme parmi ceux qui fuient...

Je ne crois pas que l'amour soit plus fait pour ceux qui le cherchent que pour ceux qui le fuient : l'amour est fait pour tous, seules les modalités peuvent varier.
Qu'on le reconnaisse ou non, on a tous besoin d'aimer et d'être aimés, certains dans une fusion de tous les instants, d'autres dans des proportions plus libertaires.
Cela n'a rien à voir avec la force du sentiment, comme pour la faim, la soif ou l'endurance, on n'a pas tous les mêmes seuils...

Et pour ce qui est des relations un peu tumultueuses, style "Je t'aime, moi non plus" ou "Cours après moi que je t'attrape...", qui fuit quoi ?...

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1 mars 2010

L' "aujourd'hui" express...

" C'est dans le présent que réside le secret.
Si tu fais attention au présent, tu peux le rendre meilleur.
Et si tu améliores le présent, ce qui viendra ensuite sera également meilleur.
"
Paulo Coelho

Coelho prêche en terrain conquis... je suis intimement convaincue que le temps n'existe qu'au présent, mais que étant infini, ce présent est aussi en amont d'une suite sur laquelle nous pouvons agir.
C'est un peu comme la trajectoire d'une balle, à tout instant de sa course, on peut la faire dévier de son itinéraire initial en la faisant bifurquer ou en la stoppant...

Ainsi vaut-il mieux ne pas minimiser son présent, et emprunter l' "Aujourd'hui Express" pour tout notre voyage de vie : c'est seulement au bout de tous les "aujourd'hui" qu'il atteint sa dernière gare, on ne peut pas en connaitre le nombre exacte par avance...
Tout ce qu'on sait c'est que tous les "aujourd'hui" sont différents, mais qu'ils valent tous le coup d'être découverts, même ceux qui nous semblent être un peu rudes de prime abord, même ceux dont on a hâte qu'ils s'achèvent parfois, même ceux qui nous blessent... Ils enrichissent tous notre paysage existentiel à leur manière...

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28 février 2010

Peace and Secure !...

" Le paradis, c'est peut-être être sans défense sans se sentir menacé."
Christian Bobin

Qu'est-ce que le paradis ?... Un lieu ou un état d'esprit ?...
C'est comme pour le bonheur, c'est subjectif, relatif et fugitif...

Le paradis est indissociable de la notion de quiétude et de béatitude, même en dehors de toute connotation religieuse : le paradis, c'est d'abord ressentir la paix... à l'intérieur comme à l'extérieur.
Il arrive parfois qu'on ait fugacement cette sensation de paradis à la fréquentation d'un lieu ou d'une personne...
Je ne sais pas dans quel sens le mécanisme fonctionne : si c'est le lieu ou la personne qui en permettant le lâcher prise nécessaire font ressentir cette sensation de paix, ou si c'est par un lâcher prise que cette paix se ressent au contact d'un lieu ou d'une personne...
Allez donc savoir !...

Le paradis, finalement, c'est tout simplement se sentir bien... Il est évident que si l'on se sent menacé dans son intégrité physique ou mentale, il est difficile d'être vraiment à l'aise !...
Si l'on réduisait le paradis à cette proposition de Christian Bobin, on pourrait rencontrer le paradis plus souvent : il y a plein d'endroits où l'on est sans défenses et pas exposé au danger...
Je crois qu'il faut donc plus que ça pour nous faire apprécier le goût du paradis.

Mon paradis à moi, forcément il serait plein de soleil et de chaleur... déjà pour commencer !...
Il aurait un ciel gigantesque, de jour comme de nuit, qui se déclinerait sur tous les tons de bleu uniquement : chassés les gris, les blancs sales et les noirs... (quoique de temps en temps un bel orage bien violent, avec des éclairs titanesques et des grondements de tonnerre à faire accélérer le cœur... quand on n'est pas dessous, des fois c'est drôlement chouette quand même !)
Mon paradis aurait aussi le goût d'une nature à la fois sauvage et accueillante, beaucoup d'arbres (11 ans de vie en forêt m'ont rendu dépendante...), la mer (mais propre et sans requin...), des fleurs pour les parfums, des oiseaux parce que j'adore ça, des animaux qui ne s'effraient pas à la moindre détection d'une effluve humaine, des fruits à profusion... et puis des gens aussi, mais pas trop, j'ai besoin d'espace... des gens qui ont envie de le ressentir aussi le paradis, et je ne veux pas de ceux qui ne se sentent bien que lorsqu'ils se sentent mal... moi je veux des gens "aimables" à aimer...

Bref, je ne fais pas preuve de beaucoup d'imagination, je crois que je ne rêve pas d'inventer un paradis, celui que je cherche est somme toute certainement "trouvable"...

Et vous alors, il est comment votre paradis quand vous vous projetez le film  ?...

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27 février 2010

Service qualité en action...

" Au fil des années, la conscience plus aigüe du temps qui passe nous porte à préférer la qualité à la quantité, comme à fuir la dispersion pour n'accorder désormais de valeur qu'à l'essentiel."
Catherine Bensaïd

Je ne suis pas sûre que la sensation d'accélération du temps ressentie depuis quelques temps déjà, puisse être attribuée à l'avancée en âge des personnes. Néanmoins, au fil des années, on n'accorde plus exactement la même valeur au temps...
Inévitablement, on se rend compte à un moment que la quantité de vie restant disponible à notre actif est inférieure à celle déjà consommée : dans ces conditions il est normal de se concentrer sur la qualité...

Au fur et à mesure que l'on expérimente la vie, on se rend bien compte que la quantité n'est rien si la qualité ne l'accompagne pas...
Avec le temps on devient plus mesuré dans ses désirs et ses besoins, et on privilégie nécessairement la qualité...

"Avec le temps, tout s'en va..." chantait Léo Ferré, je ne suis pas tout à fait d'accord, avec le temps tout ne s'en va pas... tout ne passe pas... juste tout s'atténue, mais rien jamais ne part vraiment : on a un cerveau démentiel qui peut stocker des informations dont on ne sait même pas qu'on les a enregistrées : elles reviennent toutefois toujours au moment opportun (sauf défaillances tenant du déni ou de l'acte manqué, voire Alzheimer débutant...).

Et, c'est bien parce que rien ne s'en va qu'on évolue dans ses aspirations et ses exigences...

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26 février 2010

L'opération "sparadrap"...

" L'âme résiste bien plus aisément aux vives douleurs qu'à la tristesse prolongée."
Jean-Jacques Rousseau

Faisons un parallèle avec un sparadrap...
Il est bien plus facile d'affronter la douleur, vive mais brève, d'un arrachage rapide et sauvage, que de subir les affres du décollage attentionné et prudent du sparadrap, où chaque poil semble mesurer environ 25 cm tant le temps d'arrachage semble s'étendre à l'infini...
Pour économiser quoi ? La force de la douleur vive et brève ?...

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25 février 2010

"Terre en vue !"...

" Les désespérés sont les plus difficiles à supporter : c'est leur façon de se soulager."
Edward Franklin Albee

Le désespoir n'est pas une émotion négative à laquelle on peut remédier : le désespoir est outil de manipulation, conscient ou non, des autres et de la réalité n'ayant rien à voir avec le champ émotionnel.
En effet, le désespoir n'est jamais que l'expression formulée, l'opinion de celui qui le "ressent", et qui influence son état émotif sur sa perception de la réalité.

Quelquefois, l'effet "vase communicant" s'applique aux personnes "désespérées"...
Le fait de pouvoir évacuer l'accumulation de détails inadéquats qui fait de leur vie un enfer insoluble pour jusqu'à la fin du monde au moins, les soulagent temporairement...
C'est comme s'habituer à vivre avec une fuite d'eau dans la toiture : régulièrement il faut vider les seaux et les bassines. Avec l'habitude et la routine, on ne se rend même plus compte de la gêne, et qu'on peut vivre autrement...
Pour les réflexes acquis de fonctionnements comportementaux, c'est la même chose...

Il faut cependant, ne pas oublier de se protéger...
Comme on dit "les bonnes nouvelles se font attendre, alors que les mauvaises ont des ailes..."
Illustration qu'on peut reproduire sur la pensée : les pensées "négatives" font plus rapidement des dégâts que les positives ne produisent leur effet, soit que leur vitesse de propagation soit plus importante, soit que leur nombre étant supérieur, l'effet conducteur se fait plus vite...
Cela incite à la prudence, et à faire respecter la positivité de son environnement proche, en évitant autant que faire se peut, de se retrouver "déversoir" de la misère du monde et de l'humanité... sans obligation ou intérêt express.
Il y a des relations polluantes, qui alourdissent l'atmosphère, sans jamais aérer...

Faut avouer que des fois, c'est casse-pied, ces gens qui prennent plaisir à raconter, dans le menu, tous leurs petits malheurs, doutes et mauvais présages d'avenir, pour arriver toujours à la même pitoyable conclusion, qu'il n'y a pas d'espoir, qu'on vit comme des cons au milieu d'une bande d'incapables, et qu'on sait où on va tous...
On peut avoir envie de vivre sans cette lucidité particulière, ultra-aiguisée de la réalité, non ?...
Quand on ne peut pas y échapper, et que pris en otage dans la conversation, on se sent alors obligés pour ne pas rallonger le processus, de balancer des "Oui", des "Hum" et des "Peut-être" à tour de langue, pour espérer que cet instant nous atteigne le moins possible...

Au risque de passer pour peu familière de l'empathie, je pense qu'il faut savoir protéger ses plate-bandes et ne pas se laisser souiller, et finalement broyer, par des tas de problèmes et de réflexions qui ne nous appartiennent pas...
Chacun a le pouvoir de conduire sa vie selon l'état d'esprit qui lui convient. Il n'y a aucune obligation d'être heureux... ni malheureux... mais on a tous une responsabilité de vie, et de ce que cette vie fait rayonner autour d'elle...

Il est impossible de partager la migraine de quelqu'un qui se cogne la tête contre les murs pour qu'elle cesse...

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24 février 2010

La Bible, 1 milliard de chinois, et encore quelques cactus...

" La Bible est le plus beau succès de librairie que l'on aurait vu, et cela prouve que les hommes ne sont pas difficiles."
Alain

C'est peut-être un grand succès de librairie, mais... la Bible, y a pas tant de gens que ça, qui l'ont lue EN ENTIER...
Nombreux sont ceux qui n'en connaissent que certains épisodes ou certaines citations, et qui considèrent la Bible comme une référence, au même titre que le Code Pénal ou le Vidal peuvent encombrer les étagères d'une bibliothèque... pour finalement, ne pas servir à grand chose...
Alors à succès, succès à demi...

Ceci dit, il faut l'avouer, il faut être motivé pour lire, dans l'ordre et en entier, la Bible... (sans tricher et sans s'endormir)
Au niveau style littéraire, il y a des longueurs... parfois insurmontables...
Au niveau philosophique, il y a un fond de pensée morale qui réduit le champ de conscience des possibles...
Au niveau global, il y a trop de pages... c'est peu transportable...
Bref, après avoir caressé le bref espoir de voir soudain plus clair en ce monde une fois qu'on aura lu la Bible, on s'aperçoit très vite (au bout de quelques dizaines de pages) que, après tout, peut-être qu'on vit très bien avec sa propre clarté, et ce qu'on glane d'étincelles par-ci par-là...

Après... un succès en librairie en Chine par exemple, n'a pas le même retentissement qu'un succès national au Luxembourg, en terme d'exemplaires...
Là à côté des chinois, on ne peut pas faire le poids...
Je suppose que ce qui permet à Alain d'affirmer que la Bible est le plus grand succès de librairie fait référence à la France, mais le Yi-King a peut-être été un succès plus grand encore en Chine... question de mathématique si on y applique la même proportionnalité...

Je ne crois pas qu'il faille prendre pour Etalon la Bible, pour établir une échelle de valeur des succès de librairie potentiels. La Bible fait partie des livres "sacrés", et a le don de rassurer celui qui la possède, même s'il n'en fait, à l'ordinaire, aucun usage.
Qu'on l'ait lue ou qu'on ne l'ait pas lue, la Bible fait office de référence de la "loi" divine qui nous a été enseignée, et met donc possiblement à notre portée LA vérité qu'elle (ap)porte.
Elle peut servir de bouclier ou de coussin d'amortissage en cas de passages de vie un peu épineux, quand "le monde entier est un cactus où il est impossible de s'asseoir...".

La Bible version remastérisée, 1 milliard de chinois et quelques traversées sauvages de cactus...
Ne tient-on pas là l'ébauche d'un best seller à succès de nature à pouvoir pulvériser tous les records de vente enregistrés jusqu'à maintenant ?...
La Bible II : Le Retour !...

Comme quoi... il suffit de pas grand chose... tant qu'on y croit...

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23 février 2010

Dans un regard, dans un sourire...

" C'est parfois dans un regard, dans un sourire que sont cachés les mots qu'on n'a jamais su dire."
Yves Duteil

Il y a des dialogues qu'aucun scénariste n'écrira jamais...
Le langage "paraverbal" ne se transcrit pas... juste on le reçoit... comme une irruption sms qui s'affiche d'un bloc...

La parole n'est pas toujours aussi spontanée qu'on la voudrait. Parfois les mots trébuchent au passage de l'audible, refoulés avant même formation d'un son...
A d'autres moments, ce n'est pas le refoulement des mots, qui filtre par le regard ou le sourire, mais au contraire, ce sont l'imprécision des mots et leur incapacité à traduire avec suffisamment de finesse l'impact émotionnel du fait ou de la chose relatés, qui sont à l'origine de l'expression "paraverbale"...
Les débordements d'émotions, comme le refoulement, sont pareillement impliqués dans le langage paraverbal.

Le langage est chargé d'affectif en permanence, même à l'énoncé de phrases "neutres" : on parle avec ce que l'on est, à l'instant T et à l'endroit où l'on est...
Cet instant T, cet endroit-là déterminent (ou sont déterminés par ?) notre état d'esprit, d'émotion, de confort, et donc une partie de la personne que nous sommes à ce moment-là, toutes circonstances étant prises en compte...
Le langage ne peut jamais atteindre la finesse de l'expression de l'instant, nécessairement les expressions paraverbales jouent le rôle de compléments circonstanciels dans notre panoplie d'expression pour pallier à la déficience ou à l'inexistence des mots...

C'est sûr que comme "précisions", c'est pas toujours facile à décrypter, le "paraverbal"...
Interpréter les regards et les sourires, parfois on sent bien que ça ne peut pas se faire avec des mots, et que l'on ne peut en dégager qu'une impression... qui vaut son pesant de mots, comme eux, aussi ambiguë et imprécise... pièce de puzzle qui se construit et se dévoile...
Le langage paraverbal, c'est chacun le sien : il faut apprendre chaque personne...
C'est tout ce "paraverbal" qui fait notre unicité...

Et ces mots "qu'on n'a jamais su dire", quels sont-ils ?...
Et ces mots que vous n'avez jamais su dire, quels sont-ils ?...
Dans les sourires et les regards que peut-on décrypter vraiment ?...
Dans vos sourires et vos regards, qu'y cachez-vous vraiment ?...

... ...

Question subsidiaire :
A votre avis, il cache quoi mon petit bonhomme jaune ci-dessus, dans son regard et son sourire ?...
Hein ?...
Pas facile à traduire le "smiley paraverbal"...

22 février 2010

D'un choix ou l'autre...

" On ne peut pas vivre sans cesse dans la peur. Parfois il faut prendre le risque de la confiance."
Bernard Werber

On prend le même risque à vivre dans la confiance ou dans l'angoisse... parce que dans un cas comme dans l'autre, de toute façon, on n'est jamais sûr de rien.
Simplement on choisit de se définir une vue à plus ou moyen terme, et pour cela, soit on accepte la part d'inconnu avec sérénité, soit cette part d'inconnu crée des tensions, des doutes, des angoisses...
Dans les deux cas, il n'y a ni "vrai" ni "faux", ni "raison" ou "tort"... ni vérité ni mensonge...

Mais il faut reconnaitre que, parfois on a vraiment l'impression de "prendre le risque" de la confiance...
Comme si, forcément la vue la moins optimiste était toujours préférable...
Toutefois, je suis convaincue que cette pratique "d'auto flagellation" neuronale est nocive à la bonne gestion et planification de nos buts et objectifs, envies et rêves... et répercute une influence négative sur l'appréhension de la réalité telle qu'elle se présente...
La confiance leur offre un terrain de jeux bien plus vaste...

To be, or not to be, confident...

... ...   ... ...   ... ...

That is the question...

... ...


21 février 2010

Toujours...

" L'amour vrai rend toujours meilleur..."
Alexandre Dumas

L'amour est ce qui nous permet de "grandir"... au propre dans nos premiers moments, comme au figuré dans les années qui suivent...
Mais l'amour n'a pas qu'un visage, il se travestit parfois sous des formes qui peinent à nous faire sentir solides sur nos racines... L'amour ne fait mal que lorsqu'il n'offre pas son vrai visage, mais que grimé derrière des sentiments moins purs et nets, il nous illusionne d'une "norme affective" qui l'insulte plus qu'elle ne le représente...

L'amour vrai, c'est ce sentiment qui ne se contrôle pas, qui ne se décide pas, qui ne cherche pas à se maitriser, qui agrandit l'espace pour faire de la place dans notre cœur, à d'autres battements, à d'autres envies et à un autre espace temps émotionnel...
L'amour vrai rend toujours meilleur, parce qu'il nous permet de découvrir des facettes de nous-mêmes jusque-là inconnues. Il nous plonge à fleur de peau dans des bouillonnements d'émotions et de sensations qui, en nous dépassant, nous donnent le goût de flâner sur les bords de la vie, comme au cours d'une balade champêtre et bucolique, où toute fleur sauvage devient un monde à découvrir...
L'amour vrai nous rend meilleur parce qu'il est renoncement à maitriser...

L'amour vrai ne se calcule pas, il donne gratuitement, et reçoit toujours en retour puisqu'il n'attend rien... Il reçoit en connaissance de soi et en tolérance, et nous grandit l'horizon sur lequel poser nos yeux, nos vrais besoins et nos envies...
Même s'il faut bien le reconnaitre, l'amour vrai n'est pas un paradis sans accroc... la fragilité de l'instant accompagne tout autant son éternité ressentie que l'incertitude temporelle, et de l'amour à la haine, il n'y a parfois qu'un pas, qui se franchit d'un bond, à l'abandon, la déception ou la trahison... Et l'on tente de renier par dépit tout ce que par ravissement des sens et des émotions on a chéri...

Mais l'amour vrai survit à toutes les tempêtes, et quand les vents cessent de souffler, on ressent encore le souvenir de ses caresses, et la paix du souvenir peut alors accompagner l'avenir vers des jours meilleurs à venir...
L'amour vrai est un tatouage dont la trace perdure au fond du cœur, et qui résiste à tous les curetages de l'âme qu'on opère pour guérir ses blessures, quand on doute de ses écritures de sérénité sur le futur du moment présent...

Néanmoins, l'amour vrai reste une expérience sans équivalent, qu'il nous faut connaitre pour comprendre vraiment, qu'on peut feindre d'oublier mais qu'on ne laisse jamais tomber tout à fait dans les oubliettes du temps.
L'amour vrai a la beauté particulière des conjonctions inédites de talents, improbables et inattendues... des forteresses de souvenirs imprenables et impromptus... qui jalonnent nos chemins avec des images enfermées dans des boites à diablotins, qui bondissent de notre mémoire à intervalles réguliers ...

Les mots sont réducteurs, il faut y goûter pour en dégager toute la saveur...

... ...

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