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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
2 novembre 2009

A l'affût du temps perdu...

" Se ménager du temps est nécessaire pour l'esprit. Pour l'esprit, il faut du temps perdu."
Paul Valéry

dali
Les pendules, c'est un peu comme des étagères... qui permettent de ranger, de compartimenter le temps...

Les pendules sont garantes de l'équité et de l'équilibre temporel, en cadençant le déroulé de nos vies, par leurs tics et leurs tacs saccadés...

Mais les pendules n'enferment que les minutes, les secondes et les heures entre leurs deux aiguilles... Le temps ne saurait se résumer à cela...


........

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6 octobre 2009

Le 6 octobre...

" Le 6 octobre...

Chaque jour porte une date différente... Ouais je sais, je ne vous apprends pas grand chose...
Au fur et à mesure que le temps passe, certaines dates s'attachent à nous... ou nous à elles, je ne sais pas dans quel sens ça marche...
Ainsi sur les 365 jours de l'année, un certain nombre de dates revêtent plus d'importance que d'autres, parce que ces dates ne nous sont plus anonymes : elles nous évoquent quelque chose...
Ce n'est pas tant la chose évoquée qui se rappelle à nous, mais la date qui nous ramène à une évocation...

Pour moi, le 6 octobre, pendant longtemps, ça n'a jamais rien représenté...
Et puis un jour... il y a un 6 octobre qui s'est introduit dans ma vie, sans que je l'ai vu arriver...
Je m'en souviens très bien...
Je me souviens qu'il ne faisait pas trop froid...
Je me souviens que j'étais très fatiguée...
Je me souviens les lumières de la ville...
Je me souviens de cette grande cour carrée...
Et de ces déambulations nocturnes sous le ciel de Paris...

Paris, la nuit, ça a quand même quelque chose de grandiose quand la ville cesse de s'agiter comme une fourmilière...
Marcher dans Paris la nuit...
Des kilomètres de bitume j'y ai usé...
On ne peut pas marcher comme ça la nuit dans la campagne : il faut la ville, les lumières de la ville, les repères de la ville, le paysage de la ville... Alors Paris, c'est comme un petit bout de paradis pour les noctambules...

On sent parfois dans nos vies, ces petits moments-clés qui sont comme des charnières entre deux temps : il y a un avant et un après... différent, on est sur la bascule du temps, presque comme en stand by...
On sait que l'instant a déjà pris sa décision d'orienter différemment les plans de départ, mais on s'en défend... "

Les dates, c'est un peu comme des étiquettes qu'on colle sur le temps...
Comme ces post-it qu'on laisse parfois dépasser des livres pour marquer une page...
Les dates sont nos post-it souvenirs collés sur l'histoire de notre vie...
Nous ne commémorons aucune date : ce sont elles qui nous rappellent
.

......

Mettre les voiles...

3 octobre 2009

Mélancomanie...

" Les moments très beaux sont toujours mélancoliques. On sent qu'ils sont fugitifs, on voudrait les fixer, on ne peut pas."
André Maurois

C'est pourquoi nous devons absolument faire de l'instant présent notre valeur première...
Parce que oui... le caractère fugitif du temps, c'est bien dans les moments les plus beaux qu'on le ressent. On sait qu'on ne peut jamais vivre deux fois le même instant, deux fois la même émotion, deux fois le même partage...
La fugacité du temps peut paraitre frustrante, si l'on n'a pas cette conscience de la nécessité d'apprécier l'intensité quand elle se livre à nous, quand nos sens en éveil nous permettent d'absorber le monde dans une bulle qui nous appartient...
Instants en forme de bulles de savons, dont on sait très bien qu' à un moment où à un autre, ils éclateront... et disparaitront...

La mélancolie n'est pas tristesse : la mélancolie cultive l'émotion, elle s'attache à garder en vie la force des intants passés, dont on ne regrette rien mis à part leur furtivité.
La mélancolie n'est pas négative, même si toutes les théories pseudo-psycho analytiques me contredisent à ce propos... Chacun sa vision des choses, et la mienne ne se décline pas en noir...
Le temps qui passe est chose normale, l'accepter sans chercher à le retenir ni à le regretter est bien le travail de toute une vie.
La mélancolie peut tout à fait être un sourire qu'on adresse au passé, sans qu'il ne fasse aucune tache sur l'avenir.

La mélancolie a été le grand "mal" des romantiques du XIXème siècle, qui se complaisaient dans un état permanent de non vie, en se focalisant un peu trop sur le "vécu" que sur le "vivant"... Mais qu'est-ce que ça peut bien apporter ?...
Les grandes lois de l'Esprit nous l'inculquent comme une évidence : seule l'acceptation de la réalité comme elle est, au moment et à l'endroit où elle est, nous permet d'apprécier à sa juste mesure notre vie.
Seul l'instant nous rend vivant... le reste n'est que passéisme ou conjecture...

Nous sommes tout à fait en droit de tourner les pages de notre vie à l'envers plutôt qu'à l'endroit... mais la lecture de l'histoire continue alors sans nous... et quand on y revient, on a loupé des chapitres... et peut-être parfois des chapitres importants, sans lesquels il est difficile de bien tout comprendre de la logique des évènements...
Et sans parler de logique, il est encore plus regrettable de s'apercevoir qu'on a loupé des épisodes plutôt que de regretter que le temps ait été si fugace dans nos jours passés...
Chaque jour qu'on passe sans le vivre pour ce qu'il est, est irrémédiablement un jour perdu...
Pourquoi perdre du temps à revivre du temps déjà usé, sorte de temps d'occasion bradé sur l'autel de nos souvenirs et de nos réminiscences, alors que s'ouvre à chaque instant une nouvelle ère à inventer ?...

Pour ne pas succomber à la face noire de la mélancolie, il suffit de donner le meilleur de soi à chaque instant dont on pressent qu'il est d'une importance particulière pour les notes souvenirs que l'on prend de sa vie...
La mélancolie ressenti précocement avant la fin de l'instant, est comme un aveu d'impuissance à se sentir maitre de nos vies...
C'est pourtant pas si compliqué... Si l'on ne veut rien regretter, il faut tout donner à l'instant...
Et si l'on ne donne pas tout à l'instant, alors ça n'est pas la peine de se lamenter après, nous sommes responsables de ce que l'on est, de ce que l'on vit, et de ce que l'on ressent : le temps n'y est pour rien, et porte trop facilement la casquette du bourreau...

La mélancolie peut très bien être aussi une lumière qui nous rappelle les beaux moments de la vie...

......                                   Droit Devant...

14 août 2009

Escale au pays de la Mémoire...

Tout voyage puise nécessairement à un moment ou à un autre dans le connu, dans la similarité... et donc dans le souvenir.
Pourtant, la mémoire est parfois un pays que l'on cherche à éviter, on préfère rester aux frontières du présent, et contourner les murailles du passé plutôt que d'affronter une traversée qui nous parait aventureuse...
Toutefois, visiter le pays de la mémoire peut être un bon point d'ancrage pour le futur... et la traversée pas obligatoirement désagréable ou nostalgique...

Ce qui frappe souvent au premier abord quand on fait escale au pays de la Mémoire, c'est le caractère à la fois inchangé et différent des paysages qu'on y rencontre... et des personnes aussi...


petfilcoulrog

La mémoire est un chemin sur lequel serpente toute notre vie...
ça monte et ça descend les couloirs du temps...
On peut y récolter plein d'instants,
Des qui renaissent ou des déjà existants,
Qui passent en boucle sur notre FM interne...




Mais gardons à l'esprit que les humeurs et les caprices du temps sont aussi les moments forts de nos existences et que ...

"Tout arrive toujours au moment opportun" (philosophie personnelle)


                                  ...... L.W


14 août 2009

Les bourrasques du temps...

Le temps nous transporte sur son cours pas toujours tranquille, et nous ballotte...
Il nous fait voyager d'un point à un autre de son déroulement, mais pas toujours de façon très linéaire...
On se sent parfois comme une balle de ping-pong qui rebondit dans une globalité temporelle aléatoire, qui nous projette à l'avant, et puis, comme une vague qui se retire soudainement, nous ramène en arrière...

Le temps qui passe est chose bien étrange en définitive...
Peut-être l'homophonie entre le temps qui passe et le temps qu'il fait n'est-elle pas totalement fortuite, et l'on pourrait comparer l'allure du défilement de notre temps au climat...
Ainsi pourrions-nous peut-être mieux nous préparer à essuyer les bourrasques du temps qui s'emmêle...

Oui, c'est cela...
Nous ne vivons pas dans un temps défini mais dans un climat temporel sujet à toutes les intempéries... Et nous restons, comme devant les éléments, de tout petits bonshommes qui s'abritent, se débattent et s'abandonnent aussi, aux caprices du temps...

Le temps qui passe... est champ qui s'élargit, même quand on croit voir l'horizon se rétrécir.
C'est la magie des rebonds indécis et imprécis de nos petits bouts d'instants qui s'enchainent, comme des perles uniques sur un long fil de vie...

... ...  L.W...

 

" La vie telle une journée a sans cesse ses périodes de nuage et de soleil."
Auteur Inconnu


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