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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
19 février 2010

Same player shoot again !...

" Quand rien ne semble fonctionner, je vais observer un casseur de pierres abattant sa masse sur un rocher une bonne centaine de fois sans lui infliger la moindre égratignure apparente.
Mais au cent et unième coup, le rocher se fendra en deux, et je sais que ce n'est pas seulement le dernier coup qui a fendu le rocher, mais les cent qui l'ont précédé.
"
Jacob Riis

Peu de tâches s'accomplissent par magie, d'un claquement de doigts...
C'est un ensemble de petites actions, de petits pas, qui nous mène d'un objectif à un résultat...
On dit que c'est le premier pas qui coûte, mais en fait chacun a son prix, chacun a son importance dans l'addition finale...

Le premier pas, ce qui coûte, ce n'est pas de le faire : c'est de décider de le faire...
C'est la décision qui est à  l'origine de la mise en marche du processus, pas le premier pas ou la première action... Le premier pas, c'est l'idée qu'on s'en fait, qui fait qu'on le fait sans réfléchir, ou bien qu'on hésite ou qu'on le redoute...
Une fois la réflexion bien mûrie, et que l'on sait quoi et comment faire, qu'on décide de l'objectif que l'on se fixe... le premier pas réel devient une formalité : l'enjeu de l'histoire s'est déjà déroulé en amont, le reste n'est plus que patience, persévérance et confiance...

Cependant, tous les pas qui suivront seront aussi importants : chacun son propre but à son carrefour de chemin, cahin-caha sur un parcours, qui se déroule parfois sans visibilité aucune, quant au pas suivant à amorcer...
C'est bien l'ensemble de tous ces pas mis bout à bout, qui dessine la géographie et la géométrie des couloirs de nos existences, avec toujours à chaque passage relai entre deux pas, plusieurs possibilités pour continuer la course : à chaque étape, un carrefour...
Et il faut bien choisir une direction...
Sans arrêt des choix s'offrent, des décisions se prennent, et la vie se trace ainsi...

Le truc, c'est qu'on sait rarement à l'avance, combien de pas seront exactement nécessaires pour atteindre l'objectif... et c'est ça qui entretient quelque part, l'envie de continuer, comme un défi qui se renouvelle sans arrêt.
C'est toujours difficile d'imaginer la vie dans ses moindres développements, podomètre fixé à la ceinture du temps pour mesurer la distance parcourue...
Il y a inévitablement des éléments, des détails, des évènements que l'on ne peut pas maitriser, susceptibles d'avoir une influence sur le cours ultérieur de nos vies, et qui peuvent occasionner des détours ou des déviations non prises en compte dans l'estimation kilométrique prévisionnelle...

Enfin on franchit la ligne d'arrivée, dans la dernière foulée, souvent même la plus grande de tout le parcours... parce qu'on sait que c'est la dernière, qu'on sait qu'après celle-là on va souffler, parce qu'elle résonne en nous quasiment comme une délivrance...
Elle clôt un processus, de la même façon que la décision l'avait enclenché...
La boucle se boucle, totaux qui s'affichent au compteur !... "And the winner is..."

Super Bonus... Doublage de points... Hit of Fame... ou pas... tout d'un coup, on entend ça :
" Same player, shoot again !..." Et on se refait un nouveau parcours... Sûr qu'on connait mieux le jeu, on évite les pièges, et on vise l'objectif...

"Same Player shoot again !..." Illimited Parties... Jusqu'au "Game Over", sorte de fatal tilt inéluctable !...

... ...

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13 février 2010

Dérouler son fil...

" La vie est un labyrinthe dont personne ne souhaite trouver la sortie."
Michel Palin

Malgré touts les plaintes et lamentations qu'on entend ça et là quotidiennement, force est de constater que la plupart des gens ne souhaitent pas quitter leurs "inconfortables" positions existentielles pour sortir de leur labyrinthe...
Beaucoup rêvent de vivre en héros, et croient qu'à force de parcourir, ce qu'ils prennent pour des couloirs expérimentaux, ils en tireront inévitablement reconnaissance, sagesse et expérience... et rejoindront fièrement la sortie, avec en main la dépouille de tous leurs tourments...
ça s'appelle aussi l'espérance, et ça peut blesser une vie plus encore que l'espoir...

Certaines écoles de pensée font de la vie une épreuve au cours de laquelle, nous avons à prouver quelque chose, ou à "réussir" quelque chose, afin d'accéder à des niveaux de conscience supérieure, que nous ne pouvons même pas imaginer, étant pour l'heure, relégués aux barreaux inférieurs de l'ordre universel...
Il semblerait que cette façon de nous faire regarder la vie, est payante dans la mesure où elle permet de supporter sans trop ruer dans les brancards, ce qui nous est imposé pour, en quelque sorte notre "bien... l'enjeu étant de passer à un niveau d'évolution supérieure...
J'aurai plutôt tendance à penser qu'à nous imposer ce genre de vision, on cherche à canaliser notre pouvoir de pensée afin de ne pas trop mettre le bazar dans une réalité établie qui permet à une petite partie de l'humanité de dominer tout le restant...
Je n'ai rien contre l'idée d'une évolution personnelle possible, au terme d'un parcours de vie nécessairement formateur puisque riche d'expériences diverses et variées, mais je ne suis pas sûre qu'il soit écrit par avance le rôle de chacun dans ce grand foutoir, où nous sommes par ailleurs, de plus en plus nombreux...

On a tendance à confondre le "spirituel" et le "dogmatique"...
Le spirituel est propre à ouvrir le champ de la conscience sans limitations imaginables, or c'est dogmatiquement qu'on nous enseigne ces "voies d'ouverture" de la conscience... ???...
Il me semble que le paradoxe est suffisamment frappant de lui-même...
La spiritualité n'est pas transmissible, elle est expérience individuelle et personnelle. On peut mettre à sa disposition des outils et des matériaux, mais on ne peut pas exiger que chacun utilise ces outils et ces matériaux de façon similaire et rigide... sinon l'évolution n'est qu'une reconstitution infinie d'un même modèle produit en série, et on se retrouve à errer dans du "prêt à penser" et du "prêt à s'éveiller", made in Gourouland, qui rétrécit la conscience du monde dans son infinitude, plus qu'elle ne permet d'atteindre une quelconque liberté de percevoir le sens intrinsèque de tout cela...

Chacun doit dérouler son fil pour explorer son labyrinthe, l'essentiel n'étant pas de trouver la sortie pour une fois, mais bien le Minotaure qu'on héberge en soi... afin de gagner par un combat juste, le droit de s'y promener en toute quiétude et liberté... sans avoir besoin de la reconnaissance et du regard envieux d'autrui sur nos prouesses, pour se savoir important à la vie...

C'est généralement en se dirigeant vers la lumière qu'on trouve la sortie... ...

7 février 2010

Profitons de la vie...

Totem Tantra du Nord de l'Inde... à méditer... glané sur le net...

"Mon ami ouvrit le tiroir de la commode de son épouse et sortit un petit paquet enveloppé de papier de soie : "Ceci, dit-il, n'est pas un simple paquet, c'est de la lingerie." Il jeta le papier et observa la soie et la dentelle : "J'ai acheté ceci la première fois que nous sommes allés à New York, il y a 8 ou 9 ans. Mais elle en l'a jamais utilisé. Elle voulait le conserver pour une occasion spéciale. Eh bien, je crois que c'est le bon moment justement."
Il s'approcha du lit et rajouta ce paquet à d'autres choses que les pompes funèbres emmèneraient.
Sa femme venait de mourir...
En se tournant vers moi, il me dit : "Ne garde rien pour une occasion spéciale, chaque jour que tu vis EST une occasion spéciale."

Je pense toujours à ces paroles, elles ont changé ma vie.
Aujourd'hui je lis beaucoup plus et je nettoie moins...
Je m'assieds sur ma terrasse et admire le paysage sans prêter attention aux mauvaises herbes dans le jardin...
Je passe plus de temps avec ma famille et mes amis, et moins de temps au travail... J'ai compris que la vie est un ensemble d'expériences à apprécier.

Désormais, je ne conserve rien...
J'utilise mes verres en cristal tous les jours.
Je mets ma nouvelle veste pour aller au supermarché si l'envie m'en prend.
Je ne garde plus mon meilleur parfum pour les jours de fête, je l'utilise dès que j'en ai envie.
Les phrases du type "un jour..." ou "un de ces jours...3 sont en train d'être bannies de mon vocabulaire.
Si cela en vaut la peine, je veux voir et entendre et faire les choses MAINTENANT !...

Je ne suis pas tout à fait sûre de ce qu'aurait fait la femme de mon ami si elle avait su qu'elle ne serait plus là demain (un demain que nous prenons tous à la légère). Je crois qu'elle aurait appelé sa famille et ses amis intimes. Peut-être aurait-elle appelé quelques vieux amis pour faire la paix ou s'excuser pour une vieille querelle passée...
J'aime penser qu'elle serait peut-être allée manger chinois (sa cuisine préférée).
Ce sont toutes ces petites choses non faites qui m'énerveraient beaucoup si je savais mes heures comptées.

Je serai énervée de ne pas avoir vu certains de mes amis avec lesquels je devais me remettre en contact "un de ces jours..."
Enervée de ne pas avoir écrit les lettres que j'avais l'intention d'écrire un de ces jours...
Enervée de ne pas avoir dit assez souvent à mes proches combien je les aime...
Maintenant je ne retarde rien, ne repousse ou ne conserve rien qui pourrait apporter de la joie et des rires à nos vies.
Je me dis que chaque jour est spécial... Chaque jour, chaque heure, chaque minute est spéciale...
"

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24 janvier 2010

Destin... Je te tiens, tu me tiens...

" Le destin n'est pas une question de chance. C'est une question de choix : il n'est pas quelque chose qu'on doit attendre, mais qu'on doit accomplir."
William Bryan

Il y a parfois des évènements qui surviennent soudainement, et qui semblent vouloir forcer nos choix...
Ma philosophie du "Tout arrive toujours au moment opportun" est toutefois complètement en accord avec cela, dans la mesure, où elle sous-tend effectivement qu'on a quelque chose à accomplir, qu'on en est conscient, et qu'au moment où nous sommes invités par la vie à faire un choix, c'est qu'on est arrivés à un instant-clé, sur lequel vont pouvoir se caler de nouveaux pas qu'on a à accomplir vers notre "destin"...

On n'attend guère le "moment opportun", mais quand il se manifeste, on sait que c'est lui... et on réévalue alors sa situation, sa position et sa détermination à continuer à avancer.
Bien sûr, on n'est pas toujours sûr de nos choix... Parfois même on a l'impression de ne pas pouvoir choisir, mais c'est une illusion, parce qu'on a toujours au moins un choix, ce choix radical de continuer à vivre ou de mourir...

Attendre le destin... ça ne veut rien dire du tout...
Qui plus est, le destin ne se dessine que d'après nos critères d'observation :
"Le destin de la Seine est-il d'arroser Paris ou bien d'aller à l'Océan ? " (François Mitterand)

S'interroger sur son "destin", c'est avant tout s'interroger sur ses désirs, et l'écart existant entre ceux-ci et la vie qu'on ressent...

--" Vous croyez aux miracles Mademoiselle ?
-- Pas aujourd'hui, non." disait Amélie...

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1)Le fabuleux destin d'Amélie Poulain...

2)Culte...

16 janvier 2010

Reajuster au besoin...

" Il faut tenir à une résolution parce qu'elle est bonne, non parce qu'on l'a prise."
La Rochefoucauld

Une résolution découle d'une décision prise, à un moment ou à un autre, que l'on érige en règle de conduite ou d'action, parce qu'on la juge la meilleure possible au vu d'une situation et des éléments qu'on a entre notre possession.
Toutefois, personne ne détient la vérité absolue, et rien ne sert de s'entêter à garder une ligne de conduite arrêtée selon ce principe défini, si l'on s'aperçoit que la résolution en question n'est ni juste, ni légitime, ni fondée...
Toute idée de remise en question d'un principe ou d'une décision, pointe la relativité de celle-ci...

Les principes sont faits pour être remis en cause, sinon ils ne sont que prisons mentales, qui délimitent la vie de champs d'impossibles, plutôt que de l'ouvrir vers ceux des possibles...
Qu'une résolution prise soit juste, même difficile, et il est tout à fait honorable de s'y tenir.
Qu'une résolution soit mauvaise, et qu'on s'y astreigne pour ne pas se renier dans ses certitudes fumeuses, ne témoigne par contre, d'aucune force de caractère, ni d'aucune sagesse d'esprit...

Le problème ne se pose cependant pas en ces termes... il est tellement difficile de savoir à temps, si l'on choisit en toute objectivité et en toute connaissance, de suivre le meilleur chemin qui s'offre à nous...
Peut-être que la qualité la plus utile à développer est la souplesse : souplesse d'esprit qui nous permet de pouvoir reconsidérer et réajuster ses positions au gré des situations auxquelles on est confrontés : aucune réponse ne peut être adéquate si elle dérive d'un automatisme de réaction plutôt que d'une réflexion s'appuyant sur des faits réels...

Nous avons tous besoin de faire nos propres erreurs, de prendre nos propres mauvaises décisions et nos propres "claques" pour mesurer la partialité de toute chose en ce monde... ça nous aide à "grandir"...
L'essentiel est de ne pas camper sur ses positions envers et contre tout pour ne pas... "perdre la face", parce que garder cette "face" quand elle ne nous sied d'aucun point de vue, est non seulement stupide, mais peut s'avérer coûteux...
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent jamais d'avis, non ?...
Evidemment que ce proverbe idiot concerne toujours les autres... mais il est tout de même utile de se l'appliquer à soi-même, quand on se sent un peu obtus dans son ouverture d'esprit, et un peu coincé dans son regard sur la vie...

Une bonne façon de tester la validité d'une résolution qu'on a prise est de rembobiner un peu le temps, et de se remettre dans le contexte de la prise de décision.
A ce moment, deux hypothèses : l'une conduira à reprendre la même décision sans rien y changer, parce que manifestement il n'y en a pas d'autre possible...
L'autre hypothèse peut conduire à de légères modifications ou adaptations de la résolution prise parce qu'on aura plus d'objectivité qu'au moment où l'on a dû prendre cette décision, ou que tout simplement le champ émotionnel étant plus serein, on pourra mener une réflexion argumentée différemment, et sentir avec son cœur plutôt qu'avec sa colère, son orgueil, sa douleur ou ses préjugés, ce qui nous convient le mieux...

Quelque part, ça vaut le Principe du Vide... rapporté au champ intime de la personne...

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Les passeurs.com...

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13 janvier 2010

Respecter sa vie...

" Ne vous faites pas de mal. Jamais. La vie s'en occupe."
Christophe André

Je ne partage pas cette opinion... la vie ne s'occupe pas de nous faire du mal, elle nous soumet juste à certaines épreuves, qu'on a parfois du mal à passer, mais il n'y a pas de quoi développer une paranoïa de l'avenir ou du destin...
Par contre je suis d'accord avec le fait qu'il ne faut pas se faire de mal à soi-même...
L'auto critique, la dévalorisation de soi-même, la non reconnaissance de sa propre valeur, entre autres, sont comme des coups que l'on se porterait à soi-même : douloureux et inutiles, là où nous nous devons d'abord et avant tout  le respect : parce qu'on ne respecte que les gens qui se respectent eux-mêmes...

Le "Soi d'abord !" est une saine philosophie, non pas égocentrique, mais juste protectrice et attentive à l'épanouissement de la personne que l'on est. Il n'y a pas d'égoïsme à conduire sa vie en fonction de soi, tant que l'on y assujettit pas le regard des autres en cette même direction...
Si nous ne faisons pas attention à notre propre confort et bien-être, peut-on l'attendre entièrement des autres ?...
Faire reposer son équilibre sur la géométrie variable des actes et émotions des autres, n'est-ce pas un gage de vivre toujours sur un mode bancal ?...
Faire attention à soi, c'est nécessairement donner aux autres une bonne base relationnelle, dans la mesure où l'on n'est pas en situation de quémander, mais bien dans une connaissance de sa propre responsabilité : on ne peut donner que ce que l'on est... Encore faut-il le savoir...

Il ne s'agit pas de nombriliser l'existence autour de sa petite personne, mais bien de reconnaitre à ses besoins, ses envies et ses rêves, la même légitimité que l'on peut donner à ceux des autres...

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Les 10 Commandements paradoxaux...

Les Deux Loups...
(sagesse amérindienne)

6 janvier 2010

Good Luck Mister Gorki !...

" Quand une femme a une profession, elle n'a pas besoin d'un mari ; un amant suffit."
Alfred Capus

De nos jours, c'est un constat que l'on fait immanquablement dans les sociétés occidentales... les femmes rejettent de plus en plus l'idée de l'engagement au sein d'un couple, c'est leur façon de prendre leur revanche sur leur histoire peut-être...
Il y a 50 ans seulement, il leur fallait encore la permission de leurs maris pour travailler, aujourd'hui elles ont gagné le droit de s'aliéner au travail de leur plein gré... quel progrès !... Elles en paient le prix par des journées à rallonge parfois épuisantes, mais pour rien au monde elles ne referaient le chemin en arrière, parce que cette liberté acquise est tout de même un mets de choix qu'elles veulent maintenant déguster à leur aise...

La dépendance financière a longtemps contraint la femme à rester une "moitié" relative du couple, mais en faisant sauter ce verrou-là, elle s'est aperçu qu'elle pouvait tout à fait être heureuse en étant un "tout"... toute seule... et que ses besoins de tendresse et/ou de sexe pouvaient être suffisamment assouvis par une présence épisodique dans sa routine.
Cela change forcément la donne dans les relations homme/femme actuelles : les femmes ne sont plus prêtes à accepter d'être corvéables à souhait dans l'intendance d'un foyer, et même ont compris le pouvoir et la puissance qu'elles ont acquis par ce biais...
Les hommes se retrouvent face à des créatures inconnues, qui n'ont plus besoin d'eux pour survivre, et qui les reclassent au rang "d'objets de plaisir"... Il faut reconnaître que cela peut être assez déroutant...
Se sentir observé en tant qu"objet sexuel" : quel être humain normalement constitué pourrait trouver ça honorable et agréable ?...

Je ne pense pas que le problème soit posé exactement en ces termes dans l'esprit féminin, mais plutôt que c'est une évidence qui leur apparait spontanément. Ce n'est pas que les femmes n'ont plus "besoin" des hommes, mais seulement que leurs besoins sont différents...
Les femmes restent accro aux love stories qu'elles idéalisent, et continuent à chercher leur Prince Charmant, inévitablement, parce qu'elles ont toujours envie de tendresse, de caresses, de passion et d'idéal à partager à deux...

J'entends souvent dire que les hommes "donnent" de la tendresse pour avoir du sexe, et que les femmes "donnent" du sexe pour avoir de la tendresse, les hommes ayant à satisfaire des besoins là où les femmes n'ont que des envies...
Si chacun y trouve son compte, après tout... peu importe les motivations respectives, non ?...
Je pense toutefois que l'histoire des hommes et des femmes ne peut pas se résumer à une carnalité unilatérale, dont la femme serait toutefois le maitre d'œuvre... la femme ayant compris, depuis bien des générations son pouvoir en ce domaine : celui de prodiguer ou non le don de sa personne, par amour, par compassion, par devoir... ou par pur recherche de plaisir... mutuel ou personnel...

Les femmes sont désormais en situation de décisionnaires sentimentales qui effraie les hommes par l'impuissance forcée  à accepter cet état de fait qu'ils ressentent en retour, mais... rien n'est jamais acquis et figé : la prochaine étape de l'histoire des relations hommes/femmes est encore à écrire, quand chacun aura compris qu'on a autant besoin les uns des autres...

Et si tel n'était pas le cas, alors souhaitons bonne chance à tous dans leur recherche d'épanouissement...

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Goog Luck Mister Gorki !...

5 janvier 2010

Résolution pour l'année 2010...

" Refais chaque jour le serment d'être heureux."
Alain

Il y a des choses comme ça... qui ne peuvent pas être mises en projet, être heureux par exemple...
On ne peut jamais projeter son bonheur dans le temps, on ne peut être heureux que dans le "tout de suite et maintenant".
Remettre à plus tard son bonheur d'être, c'est nécessairement se frustrer à la sérénité du présent...

Bien sûr, me direz-vous mais, les contraintes de la vie, que l'on ne peut pas écarter d'un revers de la main au nom d'une philosophie jouissive de l'instant, font que l'on est sans cesse contraints de différer notre approche du bonheur.
Je ne peux pas contredire cet aspect important de nos vies qui nous fait apprendre la patience pour atteindre notre nirvana présumé, toutefois si l'on désire vivre le mieux possible, nous devons nous donner les moyens de nos envies, et Alain prescrit un sage conseil, car c'est en n'oubliant jamais notre objectif, qu'on s'en rapproche le mieux...

Si chaque jour nous nous faisons la promesse d'être heureux, nous nous programmons mentalement à trouver le meilleur en tout, afin de ne jamais passer une journée sans avoir ressenti le plaisir et le goût de vivre...
La vie n'est pas seulement ce qui nous arrive tous les jours, c'est surtout ce que nous expérimentons chaque jour : le savant qui veut réaliser les plans de la machine qu'il a déjà vu mille fois dans ses rêves, ne se contente pas d'attendre qu'elle apparaisse comme par magie... Non !... Toutes ses pensées et réflexions sont orientées vers ce but : la réaliser... et tout essai de mise en œuvre, qu'il se solde par une réussite ou par un échec constitue alors un pas important, sur lequel d'autres pas pourront venir se caler...
Il en va de même pour nos aspirations : il ne suffit pas de les énoncer pour qu'elles se matérialisent, mais en les énonçant, en les rendant présentes à notre esprit, nous leur accordons l'attention et l'espace nécessaire à leur concrétisation.

Nos pensées sont aussi vivantes que nos cellules, et conditionnent notre vision du monde, ainsi vaut-il mieux les choisir et les orienter positivement, plutôt que de les projeter dans le vide du futur, au risque de les voir avorter avant même qu'elles n'aient pu devenir matures et se réaliser...
Nul autre que nous-mêmes n'a de pouvoir sur nos pensées, car bien que nous soyons tous à des degrés divers des individus influençables, au final nous sommes les seuls maîtres à bord quand il s'agit de prendre la parole dans nos dialogues intérieurs.
Nous pouvons tout à fait, dans le plus grand secret même s'il le faut, nous promettre de vivre la vie dont nous rêvons, sans avoir à rendre de comptes.

En cette période propice aux grandes décisions, si vous êtes à court de bonnes décisions à prendre, tentez l'expérience : voir en toute chose le bon côté, et renouveler l'expérience à chaque matin qui se lève, comme une prescription aussi médicale que mentale... à effet quasi garanti si bien respectée...
Et même si les résultats obtenus peuvent être relativisés par l'explication d'une sorte d'effet placebo, quelle importance ?... L'essentiel n'est pas de savoir pourquoi ni comment on est heureux, ni de disséquer son bonheur par souci ou nécessité de compréhension, mais tout simplement d'être heureux, non ?...

Ne remettons jamais à demain ce qui peut nous rendre aujourd'hui plus agréable...
Le monde n'appartient pas seulement à ceux qui se lèvent tôt comme le dit la légende, mais il appartient surtout, à ceux qui se lèvent "du bon pied"... la sonnerie méga matinale du réveil n'étant, en elle-même, garante de rien du tout...

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3 janvier 2010

Au nom de l'erreur, des coïncidences et de la vie... Amen !...

" Il n'y a pas d'erreurs, pas de coïncidences. Tous les évènements sont des bénédictions qui nous sont données pour que nous apprenions."
Elizabeth Kübler-Ross

On a tous des passages plus difficiles à franchir et des coïncidences qui nous bousculent dans nos petits univers personnels qu'on a fini par se créer avec le temps et l'expérience qu'on en a faite, et ces moments où on s'interroge sur la logique et le cours de nos vies, sans vraiment savoir comment répondre à la question, ni même par quel bout commencer pour considérer la situation...
Ces moments de brève incompréhension nous font nous retourner sur nous-mêmes et interroger l'avenir, avec l'esprit presque implorant de percer ces desseins qui nous dépassent...

Pourtant, le recul du temps finit toujours par nous apporter les réponses...
Rien ne sert de s'impatienter ou de se lamenter, il n'y a que vivre qui nous permet de comprendre ce que l'on vit... et pourquoi on le vit... parce qu'il n'y a guère de détails superflus dans nos parcours : tout a sa raison d'être... même ce que nous préférerions éviter ou ne jamais connaître de près...
L'erreur n'est pas l'apanage de la jeunesse, nous restons à tout âge aussi perfectibles qu'au premier jour, et aussi capables d'apprentissages...

Les coïncidences les plus déroutantes sont celles qui nous font tilter dans nos certitudes, et qui les ébranlent avec la force d'un penalty trop précis. On sent notre cage de sécurité vaciller sous l'impact, et malgré nos efforts pour les empêcher de décalquer le filet, on ne peut mesurer que notre impuissance à arrêter leurs courses...
Encaisser... On ne peut rien faire d'autre parfois...

Si la vie n'avait plus rien à nous apprendre, passé un certain âge, quel intérêt porterait-elle ?...
Il n'y a d'arrivée qu'à notre dernière demeure, et entre notre naissance et notre mort, le voyage se déroule en continu... A chaque étape, chaque escale, on apprend...
Si nous perdons le goût de ce voyage, la vie se charge de nous faire reprendre la route. Et pendant les étapes plus pénibles, il ne faut jamais perdre de vue ce qu'elles sont : des étapes... au bout desquelles on finira par trouver un gîte d'accueil ou un paysage qui vaudra le coup...

On ne peut jamais vraiment apprendre des erreurs des autres : il faut les faire soi-même...
Et les coïncidences ne s'adressent pas au hasard non plus, chacun rencontre les siennes.
Ce qui fatigue dans ce voyage sans itinéraire tracé au départ, c'est l'accumulation de celles-ci sur un temps réduit comme si nous nous transformions par instants en véritables aimants  de circonstances aggravantes pour notre bien-être...

Acceptons aujourd'hui l'état de notre présent comme un cadeau utile, même quand il nous semble bon à jeter sans rien avoir à en retirer, parce que... ces moments-là nous font souvent passer des caps dont l'évitement nous priverait de la découverte de nouveaux paysages...

Hisser haut et tenir la barre !... Il n'y a qu'en naviguant qu'on devient marin...

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Les bonnes décisions de 2008...

30 décembre 2009

Gagner sa vie ?...

" Il n'est pas d'erreur plus fatale que de perdre sa vie à la gagner."
Henri David Thoreau

Quand à force de "gagner" sa vie, on se rend compte qu'on n'a plus le temps de la vivre, on mesure bien l'absurdité du monde que nous nous sommes créé, basé sur l'avoir, le paraitre et finalement... le "mal" être...
C'est un constat aisé, il suffit d'ouvrir les yeux autour de nous : nous sommes nombreux à passer à côté de ce dont nous avons réellement besoin par manque de temps... et pour une fois, je n'accuse pas le temps.

Le temps n'est pas responsable de tous nos problèmes d'emploi du temps, non... ce sont nos choix de vies et de priorités qui sont à blâmer. Personne ne peut échapper à la société de consommation dans laquelle nous sommes embarqués, et pourtant, je ne crois pas qu'il puisse exister de vrai bonheur matériel s'il n'est pas accompagné d'une paix intérieure...
La paix intérieure ne se monnaye pas, elle s'éprouve...
Elle s'éprouve par un goût de la vie ressenti, par une valeur qu'on sait à la fois donner et mesurer...

Quelques mots qui me trottent dans la tête, un certain Boris Vian qui chanta en son temps une chanson restée en mémoire : "Le déserteur"... tant il est vrai qu'entre deux aberrations, on est toujours forcé de choisir la moindre, et qu'en pastichant, je serai tenter de dire "S'il faut hypothéquer son temps, pour s'acheter une vie, c'est bien trop cher payé, pour ne vivre qu'à demi !..."
Le déserteur se trouve dans cette position moralement inconfortable, par laquelle il se pose en coupable de ne pas vouloir être victime, et dans nos vies bien cadrées, on passe par la même amoralité quand on a le sentiment qu'on perd sa vie à force de la gagner... "Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai !" (Boris Vian)

Pour ceux qui vivent avec l'attente de leur paradis post-mortem, épargner leurs vies sur l'autel de la besogne vaine et vénale, peut être un moyen comme un autre d'effectuer leur "peine terrestre", mais pour ceux qui n'y croient pas, le non sens d'une telle manœuvre vient spontanément à l'esprit sans qu'on ait à y réfléchir...
On ne peut accepter le prix que de ce qui nous apporte de la valeur, or on inverse la logique, en soldant notre valeur pour un prix qui n'en vaut pas la peine...
La valeur de la vie ne s'estime pas au CAC 40, et entasser les stock options pour plus tard, c'est prendre le risque qu'elles n'aient plus de valeur le jour où on pourra enfin les débloquer... mine de rien, c'est un phénomène qui n'a rien d'inédit...

Gagner sa vie, pour beaucoup nous en sommes réduits là, mais nous ne nous réduisons pas à cela... et il faut savoir ménager, et la chèvre et le chou, pour que la chaine alimentaire de la vie, tout en étant respectée, nous permette de déguster plus que de simplement de nous nourrir...
C'est un leurre du langage que d'employer cette expression "gagner sa vie", alors même que nous ne gagnons que notre confort ou notre survie...

Sans prôner l'anarchisme ni la mendicité, il faut bien admettre que le système est ainsi fait, qu'il nous tient pieds et poings liés tant qu'on acceptera de placer les valeurs capitalistes comme balises repères dans nos vies.
Et quelles alternatives alors ?... Se faire une raison, alias se demi-lobotomiser pour ne pas songer à toutes ces choses à côté desquelles on est forcés de passer... Accepter que la vie est une somme de libres choix, et qui dit choix dit équilibre d'une balance dont on peut choisir les mesures de référence... Trouver ce qui nous fait vibrer, et le moyen pour que cette vibration nous procure les moyens de notre subsistance... Autres propositions à la discrétion et à la convenance de chacun...

Les erreurs, on peut toujours y remédier... à condition, naturellement de s'en apercevoir... à temps...

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