Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
8 novembre 2010

Lancer les dés...

" Il y a le risque que vous ne pouvez pas vous permettre de prendre, et le risque que vous ne pouvez pas ne pas vous permettre de prendre. "
Peter Drucker

Jouer la carte de la sécurité préserve de bien des dangers, mais ne permet guère de fantaisie à l'aventure d'une vie...
Quand on a dans sa ligne de mire un objectif, au-delà des barrières de protection, deux choix s'offrent et il est malaisé de déterminer lequel est le plus raisonnable des deux.
L'un consiste à continuer à l'observer et à le caresser de loin, afin de nourrir ses rêves quand on ferme les yeux le soir en s'endormant, comme dans ces contes remplis de destins fabuleux et d'épopées séduisantes ; l'autre choix est de franchir la rambarde de sécurité pour se diriger à  son devant, sans garantie ni d'atteindre l'objectif, ni d'y préserver ses acquis...
Il n'y a pas de choix meilleur ou moins bon : il importe que chacun ressente sa liberté de rêver les yeux ouverts ou les yeux fermés, à la lumière du jour ou à la lueur de sa lampe de chevet...

La vie est une succession d'opportunités éphémères qui ne peuvent être saisies que lors d'un bref espace temps.
Ces opportunités temporaires et particulières à chacun comportent parfois une part de risque... c'est l'évaluation du rapport risque pris sur résultat obtenu qui permet dévaluer la pertinence et la concordance de ces opportunités face à nos buts et objectifs.
Pour calculer ce rapport très subjectif, nous n'avons que notre seule capacité à juger de nos priorités individuelles... sachant toutefois que l'erreur n'existe jamais en tant que telle... parce que toute "erreur" est source d'enseignements...

Il y a des risques que l'on ne peut pas prendre parce que nous ne disposons pas d'informations suffisantes, parce qu'ils dépassent les moyens que nous pouvons mettre en œuvre pour les transformer en entreprise gagnante, ou parce que le résultat ne vaut pas le prix à payer...
On peut considérer les opportunités de la vie du même œil que l'on évalue les denrées présentées en rayon en période promotionnelle : les prix affichés ne reflètent pas toujours la valeur ou la qualité de la marchandise proposée, la nécessité de l'acquisition peut être discutable malgré l'attractivité du prix de l'échange, et les conditions d'achat peuvent être aveuglantes et trompeuses...
Il importe plus de savoir bien juger avant de se laisser tenter, que d'assumer les conséquences de choix impulsifs propices à nourrir des regrets ou des remords...

Mais il y a aussi les risques que l'on ne peut pas ne pas prendre, parce qu'ils portent en eux des enjeux trop importants, et qu'ils se dressent parfois devant nous de façon récurrente ou au contraire, parce qu'ils sont fruits d'opportunités uniques qui ne se représenteront peut-être jamais...
Ce genre de risque tend à se manifester de façon très émotionnel à notre capacité de réflexion : il y a les risques que l'on sent être "ceux de l'ultime", ceux que l'on a toujours rêvé de prendre, mais que la raison maintient hors de notre champ de possible par ses accents de lucidité et de raisonnable... jusqu'au jour où l'on est assez fort pour envisager le déraisonnable et l'impossible comme une possibilité comme une autre...
Il importe plus de savoir bien se remettre en question que de se laisser convaincre que tout est déjà pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles... surtout quand on sent au fond de soi, qu'on ne s'y sent pas si bien que ça dans ce meilleur des mondes...

Quand rien ne va plus et que les jeux sont faits... c'est bien le moment de lancer les dés, non ?...
De la face inconnue qui se dévoilera sur le tapis dépend alors notre fortune ou son revers, mais qui ne mise rien, ne gagnera rien...

... http://www.smiley-emoticones.com/smiley/casino/casino%20(33).gif ...

Publicité
Publicité
6 novembre 2010

Shopping d'automne aux Galeries Lafabulette...

" Je voudrais travailler dans un magasin de rêves où l'on ne vendrait que des choses imaginaires."
Pierre Dac

Aujourd'hui, en avant première , je vous convie à un shopping extraordinaire...
On pourra y dépenser sans compter, le blé n'est plus à moissonner, il est là à notre portée...
A portée d'imaginaire, pour dépenser sans rien soustraire à nos comptes bancaires...
Juste à se laisser guider et gâter, gaiement et gaillardement, sans grincer ni grimacer...
Soldes à gogos pour liquider tout ce qu'est pas beau et consommer mégalo et rigolo...
Marre de ces emplettes à la sauvette, faites contre le temps, avec du vrai argent pour de faux besoins...
Je vous offre un shopping à la hauteur de toutes les ambitions, n'ayons pas peur des mots :
J'ouvre le premier temple de la folie ordinaire pour libérer votre âme de cette raison qui trop nous contraint...

Sur sept niveaux et en cinq dimensions, le monde s'y ouvre comme une caverne d'Ali Baba...
Vous n'en reviendrez pas, à portée de souhaits, à portée de "si"... Tout y est, tout est là !...
N'ayez pas peur, formulez vos désirs !... Désirez vos rêves ! ... Rêvez sans limite !...
Vous exprimez... Et cela apparait !...Plus de délais, plus de "si j'avais..." Soyez juste explicite !...
Mais avant de vous lâcher dans ce super supermarché, il vous faut le règlement accepter...
Evidemment tout a un prix, sinon c'est de l'arnaque, mais il n'est pas cher à payer...
Le règlement tient en un seul article : tout ce que vous voulez vous pouvez l'obtenir,
A condition que cela ne nuise à personne et que ce désir exaucé vous apporte le sourire...

Laissez-vous pénétrer par vos envies les plus folles et laissez-vous aller à imaginer...
Les désirs exaucés ne sont ni repris ni garantis sur le bonheur réel qu'ils vous apporteront,
Chacun étant laissé seul juge de ces besoins et de ses aspirations...
Rappelez-vous juste, que les bonheurs les plus grands sont en général sans facture à acquitter...
Savoir distinguer ce qui nous rend véritablement heureux, de ce qui relève de l'envie de posséder,
Est une des épreuves à surmonter pour réussir son shopping d'automne aux Galeries Lafabulette
Soyez créatifs mais surtout : écoutez votre cœur, rien ne sert de vouloir bourrer sa charrette,
Il faut savoir choisir à point... et dénicher l'essentiel plutôt que ses à-côtés...

Comme il est difficile de ranger, de prévoir et d'ordonner tous les désirs de l'humanité...
Au premier étage, vous pourrez exaucer tous vos désirs relevant de l'ordre du matériel, du "posséder"...
Au second niveau, se réaliseront vos désirs relationnels en rapport avec votre vie personnelle...
Le troisième étage s'ouvre sur les fantasmes les plus débridés de l'imaginaire : conceptuels ou intellectuels...
Plus haut encore, le sensationnel sera à l'honneur, pour libérer vos esprits au-delà de ce dont vous pouvez rêver...
Le cinquième étage le complète avec toute une panoplie d'émotionnel : à découvrir, à conquérir... ou à essayer...
Après avoir traversé toutes ces galeries, pour les plus avides, seront présentés les aspects philantropiques et fraternels...
Enfin, les plus vaillants pourront même accéder au dernier niveau : les désirs spirituels...

C'est aussi simple que cela... alors allez-y : lâchez-vous !... Lâchez tout !...
Vos choix, comme leurs conséquences vous appartiennent... Faites vos jeux !...
Le magasin ne saurait en être tenu pour responsable : sachez trouver ce qui vous rend heureux !...
Tout ne dépend... que de vous...

...  http://www.smileys-gratuits.com/smiley-argent/argent-5.gif...

26 septembre 2010

Ensemencer le champ des possibles...

" Quand rien n'est certain, tout est possible ! "
Margaret Drabble

Ensemencer le champ des possibles, c'est donner une chance à l'imagination de créer une réalité inédite et différente, en accord avec nos désirs et nos envies...
Et même sans garantie que la semence trouvera matière à germer, puis à se développer, c'est ouvrir sur l'avenir un champ de culture, potentiellement propice à nourrir une vie comme on aimerait la voir fleurir...

Comme le dit Alan Kay : "Le meilleur moyen de prédire le futur est de l'inventer."

... http://www.smiley-emoticones.com/smiley/vacances/vacances%20(66).gif ...

23 septembre 2010

Logiquement...

" La logique est une manière méthodique de se tromper en toute confiance."
Robert Heinlein

La logique n'est en aucun cas science de la vérité et de l'exact : même l'absurde a sa logique... aussi faut-il être circonspect et prudent des conclusions que l'on tire de la logique, notamment quand elles ont trait aux personnes et aux sentiments...
La logique est un bon refuge pour qui veut "desémotionnaliser" la vie, et se dédouaner de toute responsabilité et/ou implication, et trouver excuse et raison à toutes ses failles et faillites personnelles...
On est "logiquement" hors de cause, quand on trouve à reporter les conséquences de ses actes et actions sur des raisons extérieures, qui s'emboitent comme une démonstration mathématique ou scientifique...
Qui extrait les causes, mésestime leurs conséquences... et s'attache à l'erreur, comme à un boulet qui retient sur place et empêche d'avancer...

... http://www.smileys-gratuits.com/smiley-boulet/boulet-1.gif ...

8 septembre 2010

Par les routes, par les chemins...

" Pour parvenir à ce que vous ne savez pas, allez où vous ne savez pas."
Saint Jean de la Croix

On peut en extrapoler une vérité simple qui contredit la sagesse populaire (car ce n'est pas nécessairement dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes...), si on désire obtenir un résultat autre que celui qu'on a toujours obtenu, alors il est nécessaire de procéder différemment... voire de remettre tout en cause, en question... et en contenants...

Quand on ne connait pas parfaitement un chemin ou une route, on le trouve parfois terriblement long, et l'entrain et l'endurance s'essoufflent aussi parfois... Les dénivelés à stabilité réduite, les creux, les bosses, les virages, les passages en équilibre au bord de précipices, le vent, la pluie, l'inconfort d'étapes pas toujours hospitalières... ça fatigue même ceux qui s'y croient bien préparés...
Mais après tout, tant qu'on y survit, c'est qu'on n'est pas morts, ça peut peut-être en rassurer certains...
Nietzsche déjà l'affirmait : "Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort."
Je pense qu'il serait sage de "bémoliser" cette phrase, la douleur ou la souffrance ne nous rendent pas toujours plus forts, mais seulement plus fatigués...

"Chaque homme doit inventer son chemin." (Jean Paul Sartre)...
Alors inventons... Inventons...

... ...

Publicité
Publicité
21 juillet 2010

C'est bien cela, Charles !*

" La chose en laquelle vous croyez finit toujours par se produire, et la croyance en une chose est ce qui la fait se produire."
Franck Lloyd Wright

Sans revenir sur l'influence indéniable de la pensée sur la réalité, une telle "croyance" permet de garder toujours présente une confiance inébranlable... et parfois ça n'est pas superflu !...
Naturellement, la croyance ne peut pas tout faire, et lorsqu'elle implique d'autres personnes relationnellement, elle ne donne pas toujours les résultats espérés : chacun mettant en œuvre ses propres croyances...

On entend parfois l'expression "Croire en sa bonne étoile"... cela relève de la même croyance, formulée différemment...
Sans foi en ses rêves, on ne peut pas les atteindre, et plutôt que de s'en remettre aux étoiles, autant prendre à sa charge la réussite de ses objectifs...

On n'est jamais si bien servi que par soi-même !

... ...

* Clin d'oeil à Charles Nodier : "Il n'y a que deux choses qui servent au bonheur : c'est de croire et d'aimer."

17 juillet 2010

Jeux de béliers...

" La crise (qui) sert en quelque sorte de bélier, pour enfoncer les portes de ces forteresses où nous nous tenons murés."
Christiane Singer

" En grec, « Κρίσις », la crise, est la faculté de distinguer, une décision entre deux choix possibles. Une crise suppose donc une prise de décision, une action pour s’en sortir. La crise est une situation insolite caractérisée par son instabilité, qui oblige à adopter une gouvernance spécifique pour revenir au mode usuel de vie." (Wikipédia)

La crise est une situation dans laquelle on perd ses repères habituels devant un inédit déstabilisant, et dans laquelle on se retrouve en face de soi, seul responsable possible dans les choix que l'on fera.
La crise est souvent un épisode douloureux, mais toujours temporaire...
Il y a en général, des signes avant coureurs, annonciateurs de cet état de fait, mais auxquels on ne prête pas toujours l'attention nécessaire, consciemment ou inconsciemment... La crise n'est jamais subite, elle est le résultat d'une accumulation, jusqu'à ce que la prise de décision devienne inévitable...

Aussi difficile à traverser qu'elle puisse être, une crise est toujours salutaire, puisqu'elle permet de mettre à plat tous nos hauts et tous nos bas à la recherche d'une issue pour retrouver une harmonie de vie soudain disparue.
Chaque crise est un tremplin pour nous propulser vers plus d'adéquation entre ce que l'on vit, et ce dont on a envie ou besoin... Oui, la crise est une sorte de bélier qui vient heurter nos barrières de défense, qui parait nous bousculer voire nous pulvériser, alors qu'au final, elle nous libère de nos fausses croyances et de nos craintes en nous obligeant à (re)prendre ferme en mains les rênes de notre avenir...

Aussi ne faut-il pas redouter ces moments de doute et d'incertitudes... parce qu'ils nous rendent plus forts. Ils sont des défis, des challenges que nous finissons toujours par relever d'une façon ou d'une autre, et la combativité que nous y déployons renforce notre confiance, même si parfois nous avons l'impression d'y laisser quelques plumes...
Les arbres perdent leurs feuilles en hiver, mais en fabriquent d'autres au printemps...
Nombreux sont les animaux qui muent, qui se défont de leurs anciennes peaux pour renaitre "à neuf"...
Les nuages qui voilent le soleil, jamais pourtant ne l'éteignent...
Seules les pierres et le monde minéral semble immuable... en surface du moins...
Eléments de la nature, nous n'échappons pas à la loi du changement et de la transformation...

La crise est une chance, elle nous permet de ne jamais stagner...
Et comme tout arrive toujours au moment opportun, avec sa propre raison, au lieu de se lamenter et d'accuser la fatalité, mieux vaut s'interroger sur ce que la crise pointe de douloureux... C'est dans la douleur ressentie, et l'intensité de la prise de conscience que l'on trouve les réponses aux questions qu'elle pose.

C'est avec le sourire que nous devrions accueillir la crise, car elle est promesse d'un avenir remis entre nos mains...
Elle n'apporte jamais que des questions, auxquelles il nous incombe librement, de répondre en notre âme et conscience... ou de s'y soustraire et d'abandonner notre libre arbitre en baissant les bras...

......

15 juillet 2010

Au bout d'une longue vue...

" La vie est une terre inconnue. On découvre ce qu'elle recèle au fur et à mesure."
Léo Buscaglia

Dans l'aventure de la vie, on avance... toujours... même sans savoir, même sans comprendre : la vie est toujours maintenant, devant et avec notre consentement, quoi que l'on puisse en penser...
Parfois on se sent en terres connues et conquises, parfois c'est la terra incognita la plus totale, dans des conditions météo difficiles qui embrouillent la clairvoyance des lieux, mais dans tous les cas, on ne peut jamais rester sur place, la brise du temps qui passe nous pousse toujours dans le dos à la découverte de demain...

On ne peut pas prévoir sa vie, même avec les meilleures aptitudes de planification qui soient : nous sommes tous des marins aux cours plus ou moins longs, et malgré notre volonté d'utiliser au mieux nos longues vues sur l'avenir, on ne peut pas éviter tous les écueils à l'accostage, ni toutes les tempêtes qui se lèvent parfois brutalement...
L'expérience aide à apprécier la navigation à sa juste difficulté, mais n'empêche jamais les vents de souffler... même si avec le temps et le nombre de bougies supplémentaires que l'on aligne, on semble plus serein face aux éléments...

La vie est faite de décisions, petites et grandes, qui font notre relief personnel, et si l'on tente d'y cartographier nos émotions au gré de nos explorations et des circonstances, on se rend bien compte que les sables mouvants y sont nombreux... mais que la nature est aussi souvent prodigue si l'on sait ouvrir les yeux et écouter ses intuitions... Au final, on trouve presque normal qu'elle ne livre pas ses trésors sans qu'on n'ait aucun effort à déployer, ni aucune souffrance à endurer. 
Comme le dit un proverbe africain, " Au bout de la patience, il y a le ciel."

Bien qu'on avance et qu'on explore cette terre inconnue, on n'en finit jamais d'en découvrir de nouveaux recoins : il n'y a pas d'âge où l'on atteint le sommet sans plus pouvoir aller plus loin...
Au contraire, plus on avance, plus on s'expérimente, plus on grimpe, et plus on sait que tout n'est qu'éphémère et fugacité, et qu'il n'y a jamais ni acquis définitif ni voie sans issue non plus... que chaque jour est un nouveau départ vers l'inconnu...

Marchons sereinement à la découverte de demain, parce que c'est en faisant le chemin qu'on trace son destin...
(Et non le contraire !... Le destin n'est tracé que pour ceux qui s'engluent dans l'immobilité...)

... ...

" On sait si on a été heureux ou pas, le jour où on a assez de temps à perdre pour se poser la question." (Jim Fergus)



13 juillet 2010

Le nez au vent...

" La frivolité est la plus jolie réponse à l'angoisse."
Jean Cocteau

Rien ne sert de se torturer l'esprit plus que nécessaire, à chaque épreuve suffit son défi de trouver l'énergie qui nous est demandée pour le relever.
L'angoisse n'est pas un mal nécessaire à la vie, mais bien une pathologie superflue contre laquelle il faut être toujours prêt à faire barrage afin qu'elle ne devienne jamais ni une compagne ni une habitude de vie.

On dit parfois que certaine personnes sont d'une nature angoissée, que c'est ainsi et qu'on ne peut rien y faire. Je ne pense pas que ce soit vrai, c'est une théorie facile pour excuser et expliquer la mauvaise volonté que certains ont, à cueillir les belles fleurs de la vie, et le bonheur toujours prêt à germer et à éclore si l'on ne néglige pas d'entretenir sa soif de vivre dans le présent.
La joie de vivre n'est pas innée, elle se décide, et il est souvent beaucoup plus commode de se laisser aller à l'incertitude négative du doute, que de faire l'effort de passer outre...
Etre malheureux ne requiert aucun effort particulier, il suffit de laisser se développer les mauvaises herbes du découragement et du pessimisme qui poussent aisément sur les sentiers vers demain quand on redoute de s'exposer à l'imprévisibilité de l'avenir : rien n'est jamais ni sûr ni acquis, c'est une évidence mais "la joie est en tout, il faut savoir l'extraire." (Confucius)

La frivolité n'est pas superficialité.
La frivolité, c'est savoir goûter aux plaisirs simples et ne pas les reléguer sur les bas côtés de la vie au prétexte qu'il y a des choses plus sérieuses dont il faut s'occuper, car les unes et les autres ne s'excluent pas...
La frivolité, c'est accepter d'agrémenter sa vie de tous les colifichets qu'on trouve au hasard et sans à priori sur leur réelle valeur ou coût, dès l'instant où ils nous font la vie plus belle et plus douce...

Sur le chemin du bonheur, on devrait apposer le panneau suivant : "Trop sérieux s'abstenir !"
Car la frivolité est loin d'être une perte de temps et d'énergie, c'est un raccourci pour apprécier le moment présent, là où l'angoisse nous fait anticiper l'avenir sur le mode sombre, alors même qu'on n'a aucune certitude que l'orage annoncé éclatera bien...

L'angoisse est une facette de l'imagination qui use inutilement la trame du temps et qui nuit à la fertilité de l'esprit...
Laissons donc cette exiguïté de fonctionnement à ceux que la projection négative rassure, et butinons sans mesure et sans complexes les petites joies simples et faciles à portée de réalité, au quotidien autant que dans nos rêves pour demain
...

... ...

12 juillet 2010

Qu'entendez-vous ?...

" Il n'y a qu'une réussite : pouvoir vivre comme on l'entend."
Christopher Darlington Morley

Il arrive que l'on n'écoute pas ce que l'on entend, que notre petite musique intérieure soit parasitée par une raison conformiste, qui nous pousse à écouter le hit parade dominant, au lieu de laisser émettre sur notre fréquence personnelle, les notes qui nous ravissent le cœur et les oreilles...
Pouvoir vivre comme on l'entend est un dur labeur, quand on sait qu'en plus du chemin à parcourir, il faut affronter l'incompréhension, le jugement et les prédictions d'échec de ceux qui ne prendront jamais la route vers leurs rêves...
Mais l'échec véritable, après tout, n'est que l'absence de tentatives pour réussir...
C'est en forgeant qu'on devient forgeron, et ce n'est qu'en essayant, qu'on peut réussir...

Pouvoir vivre comme on l'entend, est une conception de la vie hors des normes, puisque cela fait appel aux désirs intimes que l'on a en soi, et personne ne peut juger de la validité ou non des valeurs que l'on ressent comme épanouissantes...
Être à l'écoute des autres est une qualité certes louable, mais il faut savoir aussi s'écouter soi-même, si l'on ne veut pas passer à côté de sa vie...

... ...

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Publicité