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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
4 novembre 2009

Entre chien et loup...

" Chacun de nous, un jour ou l'autre, frôle, rencontre, affronte ses zones d'ombres. Il nous appartient de les éclairer ou de les ignorer."
François Vigouroux

Image76
C'est toujours par hasard, aux détours de notre histoire, qu'on rencontre nos zones d'ombre...
C'est même un classique des contes philosophiques et des contes pour enfant, cette zone d'ombre et de turbulences qu'il faut traverser, avant d'atteindre la lumière de l'heureux dénouement...
Parce qu'on triomphe toujours de l'obscurité, de l'incertitude et de la peur... d'après les histoires...

Mais, finalement, je crois que dans la vie aussi...
Toute notre vie est un voyage que l'on fait à la rencontre de nous-mêmes...

Il y a des zones d'ombre qu'on n'ose pas explorer parce qu'elles nous effraient, c'est la peur qui nous bride.
Chacun a ses problématiques de vie, et ce qui est bon pour l'un ne l'est pas obligatoirement pour les autres. Pour certains l'enjeu majeur sera de vaincre la peur, et affronter ces zones peut être leur défi prioritaire pour pouvoir continuer à avancer...

Il y a les zones d'ombre sur nos "inconnus de vie"... des choses qu'on ignore parce qu'on ne s'est jamais posé la question, ou qu'on n'a pas pris le temps de s'arrêter et de s'apercevoir, que tout un champ en friche mal exposé, n'était pas suffisamment exploité, à la valeur que peut-être il recèle...
Ces zones là peuvent être une sorte de "clé", pour se mettre en accord avec des manques ressentis qu'on n'arrivait pas à combler, en nous ouvrant de nouveaux chemins...

Il y a les zones d'ombre, dont on sait qu'elles existent, mais qu'on préfère laisser là où elles sont, dans leur lumière particulière de souffrance déclinante ou de réminiscences douloureuses...
On sait que ces zones existent, on a sécurisé le périmètre autour, de façon à les tolérer, sans qu'elles ne nous handicapent sur notre vision globale, mais on ne leur accorde que l'importance due à l'acceptation de la réalité de leur existence...
Il y a aussi ces zones d'ombre-là ...qui font partie de nous... et qui donnent à notre lumière ses ombres dansantes particulières... Elles font de nous ce que l'on est, par l'humanité qu'elles renferment, même si on souhaite la laisser sous clé, bien planquée derrière nos souvenirs teintés...

Et puis, il faut aussi tenir compte du moment...
On n'a pas la même envie d'ombre quand il fait froid, ou quand le soleil brûle...
Il y a comme des époques dans nos vies... qui découpent notre parcours en une chronologie avec des dates, des moments plus importants que les autres, parce qu'ils sont des sortes de charnières...

L'ombre et la lumière... C'est un peu comme le soleil et la pluie...
Opposés mais nécessaires... La vie comme une partie de tennis entre deux extrêmes...
Le Bien et le Mal... La Vie et la Mort... L'avant et l'Après... Le passé et l'avenir...
Et toujours, toujours pour avancer, garder le cap... et faire de son mieux...

... ...


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3 novembre 2009

Tout, tout, tout...

" Tout nous affecte, c'est ça l'affectif."
Réjean Ducharme

On pourrait même aller jusqu'à dire que ce qui ne nous affecte pas, n'existe pas...
Ce sont toutes ces petites choses, sans importance, qu'on néglige de prendre en considération... Des "peccadilles", qui ne nous apparaissent pas comme suffisamment conséquentes pour nous "affecter" à quelque point de vue que ce soit...

Pourtant...
Ce sont toujours sur les détails qu'on accroche
... parce que c'est par l'affectif que nous menons nos vies, et non, comme souvent nous le croyons par la raison.
Notre raison est au service de l'affectif, et non l'inverse... mais elle n'en est pas esclave...
La différence est toutefois, un fossé immense, où il faudrait jeter toutes nos représentations du fonctionnement humain...

21 octobre 2009

"Love" for nothing...

" Savoir aimer, sans rien attendre en retour
Ni égard, ni grand amour (...)
Mais savoir donner, donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre...
Apprendre à aimer...
"
Florent Pagny, Savoir aimer

On peut s'interroger sur la finalité de l'amour... son utilité... son but...
Il faut bien reconnaitre que l'amour inconditionnel reste quelque chose de rare...
Aimer juste pour aimer, sans rien projeter de soi, et sans avoir aucune attente à l'égard de l'autre n'est pas une inclination naturelle en général...
Pourtant, si on y réfléchit, il n'y a que cette façon d'aimer qui soit louable... et finalement équilibrante.

C'est quand on a dans sa tête, des projets ou des schémas préformatés, des vues bien précises sur ce qu'est l'amour, ce que l'on tend à exiger de l'autre en implication et en comportement, qu'on voit bien toute la difficulté d'être deux dans une histoire, où l'on ne joue pas toujours avec les mêmes cartes et les mêmes règles...
On ne peut être que ce que l'on est, et on ne peut donner que ce que l'on a...

L'amour, la "rencontre" avec l'autre, les ressentis, les sensations sont hors de notre champ de contrôle. Si l'on pose des "conditions", on tente donc de réglementer ce qui n'a de sens qu'au spontané. On en perd la valeur naturelle, spontanée et immédiate pour en dégager une ligne directionnelle le long de laquelle on contraint alors le sentiment.
Peut-on encore considérer l'amour comme une inclination "naturelle" si on lui dicte la forme et les modalités qu'il doit suivre ?...

Certes, la théorie peut paraitre facile... et la mettre en pratique peut sembler idéaliste. Or, un constat vient cependant appuyer cette théorie dans la mesure où ce qui suscite l'intérêt chez l'autre, ce qui est à la base de la rencontre, ce qui fait le caractère spontané et naturel de l'éveil du sentiment, c'est l'autre... l'autre tel qu'il est... En cherchant à modifier cette singularité qui nous attire, on prend le risque de modifier ce que soi-même on ressent...

Catherine Ringer s'est évertuée à nous le chanter : "Les histoires d'amour finissent mal en général", mais je ne partage pas son point de vue. Si les histoires, comme elle dit, finissent mal en général, c'est parce que chacun, enfermé dans ses chimères, tente de modeler l'autre à ses souhaits, ses désirs et ses illusions. Ce sont ces projections qui détruisent l'édifice, parce que l'on ne peut aimer et donner que gratuitement. Quand on commence à négocier des compromis et des demi-mesures, on rentre dans un commerce sentimental où chacun finit par calculer ses pertes et ses profits... jusqu'au jour où le bilan devient négatif d'un côté ou de l'autre... Ce sont surtout les attentes déçues qui font mourir ou pourrir l'amour...

Quand on fonde son sentiment sur l'inconditionnel, les histoires peuvent finir bien sûr, mais elles gardent la force du sentiment sans les regrets ni les remords... Quand on n'attend rien, rien d'autre que la reconnaissance de deux individualités, qui pourraient très bien se passer l'une de l'autre, mais qui choisissent toutefois de se côtoyer, le sentiment n'éveille aucune mise en danger de soi, aucun territoire à défendre ou à préserver, il n'y a qu'un terrain de partage à s'approprier...

L'amour inconditionnel est aussi la seule modalité qui permet le respect de l'autre et de soi-même... ...

Les ogres et les fontaines de la vie...

 

13 octobre 2009

Les sensations conceptuelles... et les autres...

" Les idées perdront toujours leur procès contre les sensations."
Antoine Rivarol

"C'est dans la tête !..." "Tout est dans le mental !..." "Hé, z-y vas ! Réfléchis !..."
On peut dire ce qu'on veut... n'empêche que...
N'empêche que les sensations sont toujours plus convaincantes que les réflexions...

Les sensations sont une sorte de retour du réel vers soi, c'est-à-dire ce que la réalité nous fait éprouver, dans l'instant, indépendamment de ce que les idées pouvaient en avoir tracé comme images.
Ainsi, les sensations sont-elles nécessairement plus proches de la "vérité", dans la mesure où elles sont "reçues" plutôt qu'orchestrées, à l'inverse des idées qui elles, précèdent (ou suivent) les sensations...
Les sensations nous manipulent comme nous manipulons nos idées...
Lesquelles sont transportées?... Et lesquelles nous transportent ?...

Les sensations sont les émotions de l'instantané, en prise directe avec la réalité du moment.
La sensation est première... c'est elle qui va permettre la perception...
Quelque part les sensations relèvent du "stimulus-réponse", du réflexe, de l'instinct...
Les sensations sont une bonne part de notre "intuition", elles sont notre restant d'"archaïsme", le noyau dur commun à toute l'humanité...

Les sensations sont à la fois imprévisibles, hors de notre pouvoir de contrôle et de décision, instinctives et immédiates... Elles sont toujours une part d'inconnu qui nous accompagne tout le temps, partout où on va...
Elles illustrent la réaction réflexe qui est la nôtre avant toute autre réflexion ou extrapolation psycho pseudo intellectuelle...
Un jugement premier à l'état brut... que l'on ressent tellement plus intensément qu'un bon raisonnement...

Les sensations nous replacent à notre position d'être vivant "entier" possédant corps et âme, alors que la conceptualisation d'idées nous fait parfois oublier que le corps ne peut pas se limiter à un cerveau...
Les sensations sont ces piques de garde fous qui nous empêchent d'oublier la réalité de la vie...

5sens2

Les idées peuvent toutefois triompher des sensations...
"Tout est dans la tête..."
Mais que vaut le fait de "triompher" contre une part de "soi-même" ?...

......

L'écoute des sens...

12 octobre 2009

Guilleragues?...

" J'aime bien mieux être malheureuse en vous aimant, que de ne vous avoir jamais vu."
Guilleragues (itinéraire rapide...)

Une conception de l'amour très moderne pour l'époque (1669)...

Les Lettres Portugaises...

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10 octobre 2009

Sans titre... et sans faux reflets...

" Celui qui ne recherche que l'approbation de l'extérieur confie son bonheur entier aux mains de quelqu'un d'autre."
Olivier Goldsmith

Rechercher sans arrêt l'approbation des autres, c'est ne pas avoir confiance en sa propre capacité d'action et de jugement, non ?
Ce que l'on fait uniquement dans le but de recueillir l'approbation des autres n'est jamais fait dans le même état d'esprit que ce que l'on fait par conviction...

On ne peut pas vivre en quémandant l'approbation des autres pour exister, on ne peut vivre que pour soi, avec les autres...
On ne peut pas inconditionnellement toujours être approuvé, ou toujours approuver... on est de toute façon obligés, tous, de nous former nos propres échelles de valeurs, de référence, de jugement... plus on possède de références, plus la précision de jugement est aigüe.

En outre, on peut comprendre ce que toutefois, l'on approuve pas, ou approuver sans comprendre... aussi... parfois...
L'approbation de l'extérieur est toujours une combinaison très aléatoire d'un nombre inconnu de facteurs, qui s'entrecroisent à un moment... suivant l'humeur du jour et d'autres impondérables non prévisibles...

L'approbation des autres : c'est surtout une recherche de reconnaissance de soi...
sauf que... ce n'est surement pas dans la recherche de l'approbation d'autrui que l'on trouvera qui l'on est soi-même...
Pour savoir qui l'on est, ce ne sont pas les autres qu'il faut questionner... mais soi-même...
Même si ça fait vieillot, le "Connais-toi toi-même" de Socrate est toujours d'actualité...

... ...

L'apparence et la connaissance...

8 octobre 2009

Preuves de réflexion...

" Ce que nous pensons nait plus souvent de nos épreuves que de nos réflexions."
Romain Guillaumes

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Mais ce sont bien souvent nos réflexions qui déterminent nos actions......

Si la vie voue jette par terre...

27 septembre 2009

Les promesses de l'amour ?...

" Un amant exceptionnel ne peut faire qu'un mauvais mari."
Michel Audiard

On ne sait jamais bien sur quelles bases se forment les couples.
Certains auront pour moteur des raisons bien réfléchies, d'autres s'allieront sur des affinités subtiles et utiles, d'autres encore utiliseront le catalyseur de la passion...
Chaque couple commence son chemin selon les modalités qui lui convient, et tend à se projeter sur l'avenir avec les cartes qu'il a en main... sans toujours être très conscients qu'à chaque tour de jeu, les cartes changent, et que la "pioche" nous réserve des surprises...
parce qu'il ne suffit pas toujours de s'aimer pour se supporter au quotidien pour le reste de la vie...

On n'attend pas non plus tous la même chose, ni de la vie, ni de l'amour... et selon les schémas avec lesquels on a grandi et expérimenté, certains seront plus enclins à rechercher le plaisir même éphémère de la vie, là où d'autres seront guidés plus sereinement par une nécessité de stabilité, avec ou sans plaisir de vie...
L'amour physique n'a pas la même importance selon les individus, selon le degré de sensualité possédé et recherché. Avec le temps nombreux sont les couples qui développent une tendresse quasi fraternelle et qui oublient que le corps aussi a son langage...

Les amants "exceptionnels" ne le sont que par les circonstances qui favorisent ce jugement...
Prenez cet "amant exceptionnel", plongez-le dans un bouillonnement quotidien, et laissez-le mijoter quelques années à temps libre bien encadré, ajoutez-y quelques enfants bien envahissants et quelques bonnes figures familiales douces amères, et attendez...
De deux choses l'une, ou bien vous obtiendrez un couple qui trouve un mode de fonctionnement global, c'est-à-dire, où chacun devient part d'un tout bien organisé, sans plus beaucoup d'identité et d'espace personnel dans lequel rester fidèle à ses aspirations...
Ou bien tout va finir par déborder parce que les promesses de la recette ne seront pas conformes aux attentes qu'on pouvait avoir d'après la photo qu'on s'en était faite... et le passage de l'état d'amant à celui de mari ne pourra jamais se réaliser...

On n'attend pas les mêmes choses d'un amant ou d'un mari non plus : avec l'amant on est dans une recherche de plaisir, avec le mari on est dans une recherche de construction. (Le masculin est employé par convention langagière mais on peut féminiser le raisonnement).
C'est "socialement" plus correct de s'inscrire dans une recherche de construction que dans une recherche de plaisir, parce que la norme a besoin de s'appuyer sur une certaine stabilité pour fonctionner et pour pouvoir édicter des principes généraux et aisément maitrisables...
Sur la recherche de plaisir, planent toujours les ombres du libertinage, parce que les modèles dominants nous veulent d'abord "reproducteurs" avant de nous vouloir "épanouis" dans toutes nos capacités d'être et de ressentir...

Nous ne portons pas tous le même intérêt au langage, qu'il soit oral... ou corporel...
Et qui peut bien se targuer d'avoir des leçons à donner en la matière ?...

                                                                 L'amour et sa légitimité...

Le temps de l'amour...

L'amant...

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