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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
14 novembre 2010

Et puis on dirait que...

" On pourrait presque..." : c'est bon la vie au conditionnel. "
Philippe Delerm

Partout et depuis longtemps, les bouches sont pleines de "Si" pour tenter d'apaiser les esprits et les vides à combler, des "Si" multidimensionnels qui se juxtaposent... et qui contribuent à désavouer le présent pour lui préférer l'emploi d'un conditionnel toujours envisagé comme supérieurement rassurant et apaisant...

Il y a les "Si...", plein de grandeur, d'espoir et d'utopie pour inventer des rêves de vie et des vies de rêve, dans un monde qu'on taillerait enfin à nos mesures...
" Ah, si la mer était rouge, tous les couchers de soleil flamboieraient à son contact..."
" Ah, si la vie était plus juste, on ne se plaindrait jamais..."
" Ah, si la semaine des quatre jeudis tombait en même temps que la Saint Glin-Glin, qu'est-ce qu'on s'éclaterait !..."      

Il y a les "Si j'étais...", qui nous autorisent à modifier nos reflets pour nous aider à fantasmer des quotidiens où tout pourrait être différent...   
" Ah, si j'étais plus jeune, je referais le monde..."
" Ah, si j'étais Dieu, j'aurais les moyens de faire de la terre un paradis..."
" Ah, si j'étais moins lucide, je croirais qu'avec des "si", on peut tout changer..."    

Il y a les "Si j'avais...", plein de désirs de pouvoir et de possession qui ne s'embarrassent d'aucune condition spatio temporelle ni méritoire pour obtenir ce que nous pensons nous être dû...
" Ah, si j'avais le pouvoir des mots que je prononce, toute la grammaire de l'univers serait une toute autre affaire..."
" Ah, si j'avais tout l'argent que je désire, je pourrais acheter des machines à fabriquer les billets..."
" Ah, si j'avais une cigarette sous la main, je l'allumerais tout de suite..."    

Et il y a aussi les "Si j'avais su..." pour fermer la marche d'une suite d'énumérations qui auraient pu, à nous en croire, changer la face de notre monde... sorte de baume à l'arnica qu'on pommade sur les blessures et les cicatrices de nos illusions, de nos erreurs ou de notre conscience...
Mais si l'on veut être honnête, on connait souvent intuitivement les conséquences de nombreux "si j'avais su..." ultérieurs que l'on formule, simplement... on ne les prend pas, au moment où il serait opportun de le faire, pour des hypothèses plausibles, formulables, probables et/ou possibles...
Et puis le fait de ne pas savoir, dans la plupart des cas, n'excuse ni n'annule la responsabilité de l'action...

Beaucoup de " Si " imaginent, revendiquent ou déplorent une sorte de paradis perdu, et tombent plus sous le coup d'une longue lamentation irresponsable, que sous celui d'un élan courageux et constructif pour inventer délibérément un monde meilleur...

Le conditionnel ne mériterait-t-il pas qu'on en fasse meilleur usage ?...

... ...

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13 novembre 2010

Solde qui peut !...

" Il n'y a pas de magasins au paradis..."
sagesse argumentaire de vendeur psychologue

 

... http://www.smiley-emoticones.com/smiley/ange/ange%20(112).gif ...

 

13 novembre 2010

Mention favorable...

" Il est sorti premier d'un concours de circonstances."
Paul Claudel

Si le mérite et le travail sont des valeurs largement citées dans l'explication des motifs de la réussite, il ne faut pas non plus oublier les facteurs chance et hasard... et les circonstances imprévisibles qui jalonnent nos existences...
Sortir premier d'un concours de circonstances témoigne d'une faculté d'analyse développée, et peut se titrer de la même gloire qu'une persévérance acharnée...
Savoir reconnaitre les opportunités propices à nous rapprocher de nos visées, est une capacité autant qu'une qualité rare, car pour ce faire, il faut parfois savoir bâillonner la petite voix frileuse de la raison qui préfère les moyens plus traditionnels pour nous faire suivre le chemin... le courage de suivre son instinct n'est pas moindre que celui de la patience ou de l'acceptation... Il en est une autre modalités aux risques différents...

A la différence de tous les autres, on ne peut guère s'inscrire à un concours de circonstances, aussi n'est-on guère habitué à miser notre avenir dessus...
Pourtant... il faut bien l'admettre : à côtés de tous les plans qu'on échafaude pour maitriser les orientations de nos vies, les facteurs "vent" et "courant" ne sont jamais maitrisables, et l'on peut toujours pagayer dans la direction qui nous sert de cap, il faut bien prendre en compte ces circonstances externes qui nous forcent sans cesse à corriger nos trajectoires...
Il arrive que l'on puisse anticiper les circonstances auxquelles nous serons confrontés, mais ces prédictions ne sont jamais tout à fait exactes et complètes. L'adaptation reste une qualité fondamentale pour mener sa barque à bon port...

C'est dans les concours de circonstances les plus imprévisibles que l'on déploie la plus grande créativité.
Les concours de circonstances sont toujours une chance : en dépit de l'aspect qu'ils peuvent présenter au premier abord, ils ont toujours quelque chose d'inédit à nous offrir, puisqu'ils n'ont pas été passés à l'épreuve de nos prévisions ou de nos prédictions.
Les concours de circonstances représentent l'instant dans toute sa splendeur, la liberté virginale d'agir et de penser ici et maintenant... Ils sont des cadeaux du présent pour habiller l'avenir selon une mode non dictée par aucun styliste de la vie...

J'aime ces concours de circonstances que l'on n'attend pas, mais dont on parvient soudain à en attendre tout, comme jamais on ne l'aurait imaginé...
J'aime passer ces épreuves de l'extrême qui ouvrent grand tout le champ des possibles, même ceux auxquels on ne croit pas... Ils sèment dans nos projets des graines rares ou impossibles sous nos climats habituels, et font germer des idées qu'on prend plaisir à découvrir à mesure qu'elles luttent pour se développer...
J'aime les concours de circonstances qui font se croiser des routes et des chemins d'ordinaire parallèles, et qui font ainsi mentir les théorèmes basiques de la vie...

Aucun préalable n'est requis, les concours de circonstances sont ouverts à tous les participants qui veulent bien s'y risquer...
et parfois même à ceux qui ne veulent prendre aucun risque, mais que le risque prend, de lui-même, d'assaut pour qu'ils se remettent bien à l'esprit que la vie n'est jamais longiligne ni tracée d'avance
... et que les gagnants se trouvent toujours parmi ceux qui acceptent de jouer...

... http://www.smileys-gratuits.com/smiley-bravo/bravo-6.gif ...

11 novembre 2010

Peux-tu simplement m'écouter ?...

" L'empathie, c'est être distinct sans être distant. Autrement dit, se mettre à la place de l'autre tout en restant à la sienne ! On ne rencontre l'autre qu'en étant soi. "
Anne Ducrocq

Texte anonyme indien... à entendre...

" Quand je te demande de m'écouter et que tu commences à me donner des conseils, tu n'as pas fait ce que je te demandais.
Quand je te demande de m'écouter et que tu commences à me dire pourquoi je ne devrai pas ressentir cela, tu bafoues mes sentiments.
Quand je te demande de m'écouter et que tu sens que tu dois faire quelque chose pour résoudre mon problème, tu m'as fait défaut, aussi étrange que cela puisse te paraitre.

Écoute, tout ce que je te demande, c'est que tu m'écoutes, non que tu parles ou que tu fasses quelque chose ; je te demande uniquement de m'écouter.
Les conseils sont bon marché : pour six francs j'aurai dans le même journal le courrier du cœur et l'horoscope.
Je peux agir par moi-même ; je ne suis pas impuissant.
Peut-être un peu découragé ou hésitant, mais pas impotent.

Quand tu fais quelque chose pour moi, que je peux et ai besoin de faire moi-même, tu contribues à ma peur, tu accentues mon inadéquation, mais quand tu acceptes comme un simple fait que je ressens ce que je ressens (peu importe la rationalité), je peux arrêter de te convaincre et je peux essayer de commencer à comprendre ce qu'il y a derrière ces sentiments irrationnels.

Lorsque c'est clair, les réponses deviennent évidentes et je n'ai pas besoin de conseils.
Les sentiments irrationnels deviennent intelligibles quand nous comprenons ce qu'il y a derrière.
Peut-être est-ce pour cela que la prière marche parfois pour quelques personnes, car Dieu est muet.
Il ou elle ne donne pas de conseil.
Il ou elle n'essaie pas d'arranger les choses.
Ils écoutent simplement et te laissent résoudre le problème toi-même.

Alors s'il te plait, écoute et entends-moi.
Et si tu veux parler, attends juste un instant, et je t'écouterai
...
"


... ...

10 novembre 2010

Sous les évidences...

" Nous commençons à comprendre lorsque nous n'acceptons pas le monde tel qu'il parait."
Alan Kay

L'apparence des choses est souvent trompeuse, et même si l'on est conscient de ce précepte de base que l'on inculque sans réserve dès notre naissance, il est aisé de constater qu'on ne l'applique néanmoins que très sélectivement... aujourd'hui plus encore qu'hier...
Dans ce monde de l'apparence, de la rationalité et de l'objectivité relative, la face cachée des choses, c'est bien nous qui la créons et la voulons plus qu'elle n'existe réellement. Nous aimons vivre dans un monde de toc et d'illusions, même en pleine conscience... surtout si cela nous arrange...

Nous ne voyons pas le monde tel qu'il est, mais comme il nous plait de le voir, et nous fondons nos opinions, nos certitudes et nos mensonges sur des leurres que nous bâtissons jour après jour sur des bases usurpatrices de la réalité et de la vérité. Comme l'apparence ne fait pas la réalité, ni l'habit le moine, nos perceptions ne sont pas le reflet de ce qui est... ou de ce qu'il nous est donné de tenir pour vrai...
C'est en acceptant la remise en question et en questionnement que nous pouvons espérer déverrouiller les scellés mis sur les ombres du tableau de la vie et du monde en général. La lumière ne peut se faire pour ceux qui refusent d'entrouvrir les volets... au prétexte qu'on nous menace du danger des ultra violets du dehors si on s'expose hors des cachots sécuritaires qu'on nous présente comme des abris protecteurs... Protecteurs de quoi ?...

La connaissance des choses n'induit pas la libération. Plus on accroit sa connaissance, plus on aborde la complexité des choses, et plus on se rend compte que si la liberté est notion individuelle, la libération, elle, reste une notion conceptuelle et inatteignable, au même titre que LA vérité ou LA connaissance.
Comme un refrain entrainant, on pourrait chantonner un "Ouvrez, ouvrez la cage..." aux idées reçues et à l'obéissance aveugle, mais en gardant à l'esprit que le ciel est trop grand et trop vaste pour pouvoir jamais le posséder en entier.
Toutefois, il n'en reste pas moins qu'il vaut mieux se ressentir tout petit dans un vaste univers, que puissant dans un trou à rat...

La subversivité n'est condamnable que dans le risque qu'elle fait courir aux puissants de tomber de leurs trônes, mais ne fait encourir aucun risque à ceux qui n'ont rien à perdre, si ce n'est celui de prétendre donner matière à une réflexion différente.
Il n'y a rien à craindre à porter notre regard au-delà des frontières du paraitre pour chercher des yeux d'autres vérités sur lesquelles accrocher nos croyances. Ecarter le rideau pour faire entrer plus de lumière, cela ne peut que doper nos organismes pour synthétiser les vitamines de self pensée qui parfois nous font défaut.

La vérité ne s'exhibe guère dans ce monde manipulateur, mais il n'y a rien d'obscène à vouloir observer ce qu'elle dissimule sous son manteau...

... http://www.smiley-emoticones.com/smiley/humour/humour%20(4).gif ...

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9 novembre 2010

Au pied de la laisse...

" Ne prenez pas l'admiration de votre chien à votre égard comme la preuve que vous êtes formidable. "
Ann Landers

Loin de moi le désir de minimiser ou d'anéantir la force de l'admiration et du respect qui anime le chien à l'égard de son maitre, je pense toutefois, comme Ann Landers, que l'expression de celle-ci ne peut pas être tenue pour vérité impartiale et absolue de la valeur intrinsèque de son maitre...
Tout comme il existe de nombreux miroirs, aux angles plus ou moins seyants ou déformants, les raisons d'admiration véhiculées par un chien vis-à-vis de son maitre, sont fonction de ses propres représentations et considérations vitales et factuelles, qui sont tout à la fois parcellaires et en adéquation avec les besoins de satisfaction de la race canine...

De la même façon, on ne peut établir aucune vérité absolue concernant la neutralité de jugement, si l'on se base sur le jugement de personnes qui sont sous notre influence ou en totale dépendance à notre égard.
Tout jugement est tronqué quand la personne qui porte un jugement et celle qui est "évaluée" ne peuvent pas se mettre sur un égal pied de neutralité relationnelle : l'interdépendance amène à des conclusions nécessairement erronées et invalides.
Autant que le besoin ou la dépendance, les sentiments tels que l'amour ou la haine empêchent une objectivité sereine, qui se départirait de ses impulsions propres.

... ...

 

8 novembre 2010

Lancer les dés...

" Il y a le risque que vous ne pouvez pas vous permettre de prendre, et le risque que vous ne pouvez pas ne pas vous permettre de prendre. "
Peter Drucker

Jouer la carte de la sécurité préserve de bien des dangers, mais ne permet guère de fantaisie à l'aventure d'une vie...
Quand on a dans sa ligne de mire un objectif, au-delà des barrières de protection, deux choix s'offrent et il est malaisé de déterminer lequel est le plus raisonnable des deux.
L'un consiste à continuer à l'observer et à le caresser de loin, afin de nourrir ses rêves quand on ferme les yeux le soir en s'endormant, comme dans ces contes remplis de destins fabuleux et d'épopées séduisantes ; l'autre choix est de franchir la rambarde de sécurité pour se diriger à  son devant, sans garantie ni d'atteindre l'objectif, ni d'y préserver ses acquis...
Il n'y a pas de choix meilleur ou moins bon : il importe que chacun ressente sa liberté de rêver les yeux ouverts ou les yeux fermés, à la lumière du jour ou à la lueur de sa lampe de chevet...

La vie est une succession d'opportunités éphémères qui ne peuvent être saisies que lors d'un bref espace temps.
Ces opportunités temporaires et particulières à chacun comportent parfois une part de risque... c'est l'évaluation du rapport risque pris sur résultat obtenu qui permet dévaluer la pertinence et la concordance de ces opportunités face à nos buts et objectifs.
Pour calculer ce rapport très subjectif, nous n'avons que notre seule capacité à juger de nos priorités individuelles... sachant toutefois que l'erreur n'existe jamais en tant que telle... parce que toute "erreur" est source d'enseignements...

Il y a des risques que l'on ne peut pas prendre parce que nous ne disposons pas d'informations suffisantes, parce qu'ils dépassent les moyens que nous pouvons mettre en œuvre pour les transformer en entreprise gagnante, ou parce que le résultat ne vaut pas le prix à payer...
On peut considérer les opportunités de la vie du même œil que l'on évalue les denrées présentées en rayon en période promotionnelle : les prix affichés ne reflètent pas toujours la valeur ou la qualité de la marchandise proposée, la nécessité de l'acquisition peut être discutable malgré l'attractivité du prix de l'échange, et les conditions d'achat peuvent être aveuglantes et trompeuses...
Il importe plus de savoir bien juger avant de se laisser tenter, que d'assumer les conséquences de choix impulsifs propices à nourrir des regrets ou des remords...

Mais il y a aussi les risques que l'on ne peut pas ne pas prendre, parce qu'ils portent en eux des enjeux trop importants, et qu'ils se dressent parfois devant nous de façon récurrente ou au contraire, parce qu'ils sont fruits d'opportunités uniques qui ne se représenteront peut-être jamais...
Ce genre de risque tend à se manifester de façon très émotionnel à notre capacité de réflexion : il y a les risques que l'on sent être "ceux de l'ultime", ceux que l'on a toujours rêvé de prendre, mais que la raison maintient hors de notre champ de possible par ses accents de lucidité et de raisonnable... jusqu'au jour où l'on est assez fort pour envisager le déraisonnable et l'impossible comme une possibilité comme une autre...
Il importe plus de savoir bien se remettre en question que de se laisser convaincre que tout est déjà pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles... surtout quand on sent au fond de soi, qu'on ne s'y sent pas si bien que ça dans ce meilleur des mondes...

Quand rien ne va plus et que les jeux sont faits... c'est bien le moment de lancer les dés, non ?...
De la face inconnue qui se dévoilera sur le tapis dépend alors notre fortune ou son revers, mais qui ne mise rien, ne gagnera rien...

... http://www.smiley-emoticones.com/smiley/casino/casino%20(33).gif ...

7 novembre 2010

To be or not to be ?...

" Ne pas exploiter ses talents, ne pas vivre pleinement, c'est mourir. "
George Sand

La dépression est devenue le mal du siècle, et il est parfaitement inutile de chercher dans nos gènes une réponse au pourquoi du comment elle a gagné la première place... il suffit d'observer notre façon de vivre, et même notre façon de concevoir la vie...
Dans un monde où vouloir vivre selon ses talents et passions personnelles est considéré comme relevant de l'utopie, on ne peut que se diriger vers la survivance et la frustration pour dérouler son tapis sur un chemin qui paradoxalement, s'allonge de plus en plus au regard des avancées de la science et de la médecine, sensées nous fournir une vie plus confortable et agréable...
On s'aperçoit rapidement que le niveau de confort matériel que l'on peut acquérir a toutefois un coût souvent beaucoup trop élevé pour que notre épanouissement personnel puisse s'y faire un équilibre...

Un des piliers de la dépression est ce sentiment d'inutilité, de vide et d'incompréhension... Inutilité de nos actions, buts sans teneur réelle et incompréhension du sens profond de tout cela... La dépression n'est rien d'autre qu'une manifestation "illuminatoire" du non sens de la vie que l'on mène...
Il y a toujours des âmes "charitables" qui argueront en faveur des raisons qui font qu'on doit retrouver le goût d'apprécier la route qui reste à faire, et en premier lieu seront toujours placés ceux qui nous aiment et que l'on aime...
Mais larguons un peu ces amarres bon enfant : la vie d'amour et d'eau fraîche est révolue depuis que l'on a quitté le jardin d'Eden... On vit dans la jungle pas au paradis, c'est chacun pour soi et même pas avec Dieu pour tous !...

Le sens de la vie, pour qu'il nous soit acceptable, ne peut pas être trouvé par rapport à nos responsabilités face à ceux qui partagent nos vies, mais bien de façon personnelle : on ne peut reconnaitre que la vie a un intérêt que lorsque celui-ci nous est intra personnel, c'est-à-dire qu'il nous allume de l'intérieur et nous permette de ressentir que ce que l'on est, ce que l'on fait trouve d'abord une justification à nos propres yeux, avant d'être mis en équation avec les autres...
Et ce sens existe, au fond de chacun de nous... Parce qu'avant de "devenir" quelqu'un ou quelque chose, on est déjà...
Simplement on n'arrive pas toujours à devenir qui l'on est
...

"La plupart des gens meurent à 25 ans, on les enterre 50 ans plus tard." (David Komski)
C'est ce que dit aussi George Sand à demi mots, et c'est ce que l'on peut constater autour de nous quand on prête un peu attention à la façon de vivre de nombre d'entre nous.
Ambitions contrariées, stress du quotidien, charges matérielles et morales qui font courber l'échine et qui empêchent de relever le regard vers nos rêves...
Accélération du temps, dépersonnalisation, décadence annoncée bien que non assumée..

La vie semble devenir de plus en plus risquée et compliquée à gérer...
Alors... n'est-ce pas le moment idéal pour décider de tout changer ?...
A commencer par se changer soi-même en décidant de vivre en accord avec ce que l'on est ?...

La vie n'est ni juste ni injuste, elle est ce que l'on en fait...

... http://www.smiley-emoticones.com/smiley/anime/anime%20(89).gif...

6 novembre 2010

Shopping d'automne aux Galeries Lafabulette...

" Je voudrais travailler dans un magasin de rêves où l'on ne vendrait que des choses imaginaires."
Pierre Dac

Aujourd'hui, en avant première , je vous convie à un shopping extraordinaire...
On pourra y dépenser sans compter, le blé n'est plus à moissonner, il est là à notre portée...
A portée d'imaginaire, pour dépenser sans rien soustraire à nos comptes bancaires...
Juste à se laisser guider et gâter, gaiement et gaillardement, sans grincer ni grimacer...
Soldes à gogos pour liquider tout ce qu'est pas beau et consommer mégalo et rigolo...
Marre de ces emplettes à la sauvette, faites contre le temps, avec du vrai argent pour de faux besoins...
Je vous offre un shopping à la hauteur de toutes les ambitions, n'ayons pas peur des mots :
J'ouvre le premier temple de la folie ordinaire pour libérer votre âme de cette raison qui trop nous contraint...

Sur sept niveaux et en cinq dimensions, le monde s'y ouvre comme une caverne d'Ali Baba...
Vous n'en reviendrez pas, à portée de souhaits, à portée de "si"... Tout y est, tout est là !...
N'ayez pas peur, formulez vos désirs !... Désirez vos rêves ! ... Rêvez sans limite !...
Vous exprimez... Et cela apparait !...Plus de délais, plus de "si j'avais..." Soyez juste explicite !...
Mais avant de vous lâcher dans ce super supermarché, il vous faut le règlement accepter...
Evidemment tout a un prix, sinon c'est de l'arnaque, mais il n'est pas cher à payer...
Le règlement tient en un seul article : tout ce que vous voulez vous pouvez l'obtenir,
A condition que cela ne nuise à personne et que ce désir exaucé vous apporte le sourire...

Laissez-vous pénétrer par vos envies les plus folles et laissez-vous aller à imaginer...
Les désirs exaucés ne sont ni repris ni garantis sur le bonheur réel qu'ils vous apporteront,
Chacun étant laissé seul juge de ces besoins et de ses aspirations...
Rappelez-vous juste, que les bonheurs les plus grands sont en général sans facture à acquitter...
Savoir distinguer ce qui nous rend véritablement heureux, de ce qui relève de l'envie de posséder,
Est une des épreuves à surmonter pour réussir son shopping d'automne aux Galeries Lafabulette
Soyez créatifs mais surtout : écoutez votre cœur, rien ne sert de vouloir bourrer sa charrette,
Il faut savoir choisir à point... et dénicher l'essentiel plutôt que ses à-côtés...

Comme il est difficile de ranger, de prévoir et d'ordonner tous les désirs de l'humanité...
Au premier étage, vous pourrez exaucer tous vos désirs relevant de l'ordre du matériel, du "posséder"...
Au second niveau, se réaliseront vos désirs relationnels en rapport avec votre vie personnelle...
Le troisième étage s'ouvre sur les fantasmes les plus débridés de l'imaginaire : conceptuels ou intellectuels...
Plus haut encore, le sensationnel sera à l'honneur, pour libérer vos esprits au-delà de ce dont vous pouvez rêver...
Le cinquième étage le complète avec toute une panoplie d'émotionnel : à découvrir, à conquérir... ou à essayer...
Après avoir traversé toutes ces galeries, pour les plus avides, seront présentés les aspects philantropiques et fraternels...
Enfin, les plus vaillants pourront même accéder au dernier niveau : les désirs spirituels...

C'est aussi simple que cela... alors allez-y : lâchez-vous !... Lâchez tout !...
Vos choix, comme leurs conséquences vous appartiennent... Faites vos jeux !...
Le magasin ne saurait en être tenu pour responsable : sachez trouver ce qui vous rend heureux !...
Tout ne dépend... que de vous...

...  http://www.smileys-gratuits.com/smiley-argent/argent-5.gif...

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