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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
29 avril 2010

Au centre du monde...

" On ne peut vraiment aimer que lorsqu'on n'a plus besoin d'être aimé."
Arnaud Desjardins

Nombreux sont ceux qui placent la recherche de l'amour en position centrale dans leur vie, comme si cela pouvait être un but en soi, et que l'amour résoudrait tous les problèmes que jusque-là ils n'ont pas su vaincre...
La recherche de l'amour est rarement une recherche de quelqu'un à aimer, mais bien la recherche de quelqu'un qui nous aime...
Seulement, le raisonnement est erroné, car c'est bien quand on a réussi à s'aimer soi-même, à se sentir suffisamment "aimable", qu'on peut délivrer sans condition ni restriction de l'amour aux autres.
C'est un peu comme quand on vient de faire le plein d'essence, le nombre de stations service sur notre chemin nous importe peu et l'on n'y prête guère attention, puisque de toute façon on sait qu'on possède  suffisamment de carburant pour avancer... par contre, on peut s'arrêter sur le bord de la route, et dépanner ceux qui moins prévoyants ou chanceux, peuvent en avoir besoin...
L'image est rude, mais l'amour fonctionne un peu selon la même logique : on ne peut en donner vraiment que lorsqu'on en possède suffisamment pour soi-même... ou que l'on sent que le partage ne provoquera l'allumage d'aucun voyant d'alarme...

Toutefois cependant, c'est par l'amour reçu qu'on apprend à s'aimer... ou à en douter, et toutes les rencontres de notre vie n'ont d'autres buts, que de nous faire progresser vers ce point de force et d'équilibre, qui consiste à trouver en nous-mêmes notre propre centre de gravité, sans plus avoir besoin que d'autres nous maintiennent dans l'axe, à la force de leurs sentiments ou de leurs bras...
C'est bien en ce sens qu'on prend pour acquis qu'aimer est plus fort que d'être aimé...

Quand on n'a plus à rechercher sa propre reconnaissance par le biais de l'amour et l'approbation que l'on reçoit ou non, on devient libre de soi et de ses choix : on n'a plus besoin du jugement de valeur nécessairement partial que d'autres nous attribuent selon leurs propres critères.
Savoir ce que l'on vaut, sans se surestimer ni se sous estimer, permet de négocier sa place aux jeux de l'amour sur un mode fair-play, sans chercher ni à illusionner ni à mentir, mais d'y être entier sans personnalité de façade ni faux fuyants...
La vérité de l'amour repose toujours sur la sincérité de ceux qui s'y engagent
...

On ne peut aimer vraiment, que lorsqu'on est prêt à recevoir sans se sentir redevable, sans culpabilité... Trop souvent l'amour donné se pose en percepteur, et réclame à l'identique ce qu'il croit dispenser, là où manifestement de savants calculs d'apothicaire faussent toute spontanéité du cœur...
L'amour qui donne en présentant son cœur à une main, et la note dans l'autre, n'est que marchandage de sentiments négociés, et ne conduit jamais à une fin de conte de fées...
Aimer est si naturel pour qui n'en attend que la douceur de l'instant...

Notre besoin d'aimer et d'être aimé sont comme les deux plateaux d'une balance, qui ne s'équilibrent que lorsqu'on a trouvé, en soi, la place et l'espace pour accepter qui l'on est, et qu'on ne s'effraie plus de nos propres reflets sur le miroir du monde...

... ...

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28 avril 2010

Chemin faisant...

" Là où il y a une volonté, il y a un chemin."
Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine

Nous sommes toujours maîtres de notre destin, et c'est notre volonté de le diriger qui nous fait prendre tel ou tel embranchement aux carrefours que l'on rencontre.
Il n'existe personne qui puisse nous contraindre à prendre un chemin que nous ne désirons pas suivre, tant que l'on est prêts à accepter et assumer les conséquences de nos choix.
La vie n'est jamais qu'une somme de choix, que l'on décide de faire soi-même ou auxquels on se soumet en laissant d'autres les faire à notre place. Notre liberté réside avant tout, dans notre pouvoir de décision.

Si l'on ne tient pas à suivre les grands chemins tracés par l'habitude, la peur et la sécurité, il faut bien tracer le sien propre, ce qui s'avère toujours moins facile et confortable que de suivre les grandes voies de circulation bien balisées : le paysage y est à découvrir et à inventer...
Chacun a la possibilité de chercher et de trouver, dans sa propre nature, les paysages qu'il veut contempler et les moyens d'atteindre ses envies.
Quand la volonté de suivre son propre itinéraire est bien là, on trouve comment tracer sa voie... parce que le "hasard" se met toujours au service de nos rêves si l'on ne doute pas qu'on peut les réaliser...

Il n'y a qu'une façon pour que la vie s'adapte à nos envies : c'est de les placer en exigences non négociables... n'en déplaise aux notions de diplomatie basique, que les esprits frileux peuvent mettre en avant pour justifier des compromis coûteux en énergie et en estime de soi.
Sur le chemin, il est parfois nécessaire de courber le dos, si une épaisse végétation ou autres obstacles naturels ne peuvent être d'emblée vaincus, mais courber l'échine devant la réalité des éléments n'est ni avilissant ni frustrant dans la mesure où reconnaitre ses propres limites est plus une preuve de force que de faiblesse.
Courber l'échine par peur ou par lâcheté, sans même oser affronter l'obstacle ne permet de retirer aucune satisfaction par contre... et renforce un sentiment d'injustice et de culpabilité qui fragilise notre estime, sans rien apporter en retour...

Comme le disait déjà Démocrite en son temps : " Le caractère d'un homme fait son destin."

... ...

 

27 avril 2010

Toujours...

" Souviens-toi de toujours savoir ce que tu veux."
Paulo Coelho

... c'est la seule façon d'être heureux...

Atteindre ses rêves, ne pas les atteindre... cela n'a pas, comme certains le disent parfois "aucune importance".
Il est clair qu'on préfère toujours gagner plutôt que perdre, réussir plutôt qu'échouer, se sentir bien plutôt que mal...
Mais, malgré tout, il arrive que tout ne se réalise pas de la façon dont on aimerait que ça se passe.
Parfois c'est décourageant, démotivant... mais il convient de temporiser et de relativiser la réalité de l'instant, en gardant le cap sans renoncer.
Connaître des moments de doute, de lassitude ou de détresse est un parcours normal : les épreuves sont formatrices quoi que l'on puisse leur reprocher. L'essentiel, c'est de ne pas se laisser vaincre par des circonstances sur lesquelles nous ne pouvons pas agir, et de ne jamais renoncer à continuer à avancer vers le sommet de sa montagne...
L'échec n'existe pas, il n'y a que des tentatives mal abouties... qu'il suffit parfois, juste de retenter pour qu'elles portent un peu plus loin leurs fruits... et nos espoirs...

Renoncer, c'est se condamner à l'errance, puisque c'est abandonner son chemin...  Il faut toujours garder à l'esprit que le but n'est pas au bout de chemin, mais que c'est le chemin en lui-même qui formalise notre but...
Savoir ce que l'on veut est un avantage certain sur la force de destin que nous portons en nous, car les pensées que nous fomentons en nos intérieurs secrets n'ont de discrétion que pour nos cerveaux cartésiens...
Au-delà de nos facultés de conceptions primaires s'étend un monde beaucoup plus grand, apte à matérialiser nos pensées en des réalités augmentées de la force de nos croyances et de notre confiance...
Qui projettera et sera capable de croire, nécessairement réalisera... il n'y a pas de logique à chercher, juste des suggestions à adopter... autant qu'elles nous avantagent plutôt qu'elles ne nous lèsent...

Se souvenir de ce que l'on veut...
Savoir que l'on a toujours les moyens de nos rêves...
Et que les moyens sont à portée de nos mains
, à condition de bien vouloir retrousser nos manches et aiguiser nos pensées...

On n'est rarement heureux par hasard...
Certains semblent déployer une énergie fantastique à saper les opportunités que la vie leur apporte pourtant, ,comme sur un plateau, tandis que d'autres semblent ne rien faire qu'accepter la vie comme elle vient et s'en tirer de manière royale...
Il n'y a, de nature, aucune injustice, qui favoriserait les uns par rapport aux autres, il n'y a que des volontés plus ou moins grandes à savoir quel chemin ou visage on a envie de mettre sur ce qui nous procure cette sensation de bien-être ou de mal-être...

La boucle se boucle : "Là où il y a une volonté, il y a un chemin."

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26 avril 2010

Petit clic pour méga claque...

" L'homme moderne communique souvent mieux avec sa souris qu'avec sa langue."
Paul Carvel

Les avancées de la technologie nous propulsent, de gré ou de force, sur des modes de communication qui changent l'espace de notre réel. En ce sens, la révolution du virtuel nous coute au moins, aussi chère en inconvénients, qu'en gain de temps avéré... mais il faut désormais composer avec : c'est le problème avec le "progrès", il ne permet que rarement un retour en arrière même quand son bien fondé est contesté...

Si les orateurs jouissaient autrefois d'un certain pouvoir, c'est parce qu'au-delà du talent oral, on admirait le courage de porter haut et fort sa parole devant un public, s'exposant par là à un droit de réponse qui pouvait être déstabilisant.
Le clavier et la souris, nous offrent la sécurité d'un écran de protection, qui nous protège de toute réaction spontanée...

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15 avril 2010

Aucune importance...

" La chose la plus difficile au monde est de n'attribuer aucune importance aux choses qui n'ont aucune importance."
Charles de Gaulle

Combien de fois ressentons-nous un énervement à propos de futilités qui devraient passer largement au-dessus de nos priorités ?...
Trop !... Beaucoup trop...
Il s'agit bien alors, de décider quelles limites nous voulons fixer à l'importance des choses, et en la matière il n'y a aucun repère pour prendre ses marques...

Devant des problèmes véritables et conséquents, nous savons tous qu'il nous faut prendre le temps d'y réfléchir, d'évaluer nos marges de manœuvre, les possibilités et les impossibilités, les enjeux et les conséquences des décisions que l'on prendra... mais devant toutes les petites agaceries de la vie, notre cerveau semble parfois se dissoudre dans un bouillonnement émotionnel qui pénalise notre capacité à relativiser...
Pour une bonne part, le fautif c'est notre orgueil...

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13 avril 2010

Colin maillard?...

" Avoir la foi, c'est monter la première marche même quand on ne voit pas tout l'escalier."
Martin Luther King

Si on devait toujours attendre que toutes les conditions soient réunies pour atteindre notre objectif avec certitude, on n'avancerait pas beaucoup... On est bien obligés de prendre le risque de la confiance si on ne veut pas stationner ad vitam aeternam au même endroit.

Avoir la foi, c'est croire au-delà de la rationalité, c'est s'ancrer dans une confiance qui ne demande aucune démonstration d'existence pour se ressentir présente. Cette confiance relève plus de l'intuition que de l'intellectualisation, c'est un lâcher prise sur toute tentative de raisonnement. Ce lâcher prise permet alors de dépasser nos croyances limitantes, et nous fait mettre un pas devant l'autre pour gravir notre montagne, et peu importe à quelle altitude se trouve le sommet... et que la météo nous permette de le deviner ou pas...

Ce lâcher prise nous donne une puissance d'action bien plus grande que le passage en revue de toutes les hypothèses envisageables et possibles, puisqu'il nous permet de mobiliser et de canaliser toute notre énergie sur chaque pas en direction de l'objectif, plutôt que de parcelliser notre capacité d'action en fonction des scénarios qui nous semblent les plus probables... et quand on connait le pouvoir de la suggestion et de la pensée créatrice, il semble évident qu'il n'y a pas d'autre voie d'accès à ses rêves que cette confiance même si elle peut sembler naïve de prime abord...

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11 avril 2010

La dictature rassurante...

" Dès l'instant où vous aurez foi en vous-même, vous saurez comment vivre."
Johann Wolfgang von Goethe

Partant du constat que nous sommes tous uniques et différents, nous ne pouvons trouver que seuls le chemin qu'il nous convient d'emprunter et de parcourir pour nous sentir être ce que l'on est. Ainsi aussi bien attentionnées que puissent être toutes les recommandations auxquelles nous sommes exposés, nous ne pouvons faire confiance qu'à nos propres convictions pour progresser vers notre phare...

 

8 avril 2010

Les limites du possible ?...

" Ne restreins pas le champ du possible aux limites de ton imaginaire."
Antony Bouchardon

Il n'y a rien de pire que de prendre les frontières de la réalité présente comme limites de notre existence : la vie est un mouvement perpétuel, qui nous transporte d'instants en instants tout naturellement, une succession de moments qui ne se reproduisent jamais à l'identique, et dont on peut planifier des grandes lignes, sans jamais pourtant acquérir aucune certitude sur leur capacité à se métamorphoser en réalité tangible...

A l'inverse l'imagination est sans limite aucune, c'est là sa force...

7 avril 2010

L'éternité hésitante ?...

" Un amour qui n'a pas le sentiment d'être éternel n'a jamais commencé."
André Frossard

On ne peut pas aimer sans sortir de la temporalité, et qui ressent de l'amour, ressent d'abord une intensité avant d'en formuler une finalité... Si l'on envisageait l'amour à durée déterminée, bien peu oseraient s'y jeter en entier : c'est parce qu'on sort de tout compte à rebours qu'on peut s'y engager.
Les doutes qu'on peut éprouver au départ, sont surtout un refus de notre part, de se laisser submerger par un état qui nous met hors contrôle, et dont on appréhende de devoir en sortir sans que la décision soit issue de nos propres désirs...mais si l'on passe l'obstacle de l'incertitude de l'éternité, et qu'on décide que les hésitations du futur pèsent moins lourd dans la balance que le bien-être que l'on ressent, les doutes deviennent des compagnons de route qui ne nous accompagnent plus que de loin...
Après tout, de quoi est-on vraiment sûr à cent pour cent dans cette vie qui est la nôtre ?...

Bien peu de choses nous procurent à ce point, ce sentiment d'être hors du temps, que l'amour nous permet d'expérimenter... Tous ceux qui ont un jour, laissé grande ouverte la voie d'accès à leur cœur, savent de quoi je parle : ces moments que l'on partage, sur un petit nuage, loin des bourrasques existentielles, dans lesquels on oublie le chrono perpétuel sur nos jours et nos nuits, nous ouvrent les portes d'un petit paradis de vie qu'on aurait bien tort de se refuser...
Cette sensation d'intemporalité nous donne évidemment un goût d'éternité, puisque l'éternité n'est pas un concept humainement imaginable : on ne peut pas imaginer l'éternité sur une longueur de temps, mais bien sur une absence de comptabilité temporelle qui va de tout de suite à toujours, sur une déclinaison infinie et indéfinissable...

Envisager l'amour sans éternité, c'est comme commander un menu au restaurant en sachant qu'on n'aura pas le temps d'attendre qu'on nous l'apporte : on s'en fait une joie, on s'en fait une idée, mais on ne peut pas y mettre tout l'appétit qu'on y aurait si on savait qu'on allait s'en régaler... puisqu'on partira à l'apéritif ou juste après l'entrée...
Quand on sait d'avance qu'on ne peut qu'enclencher un processus, sans pouvoir assister à son développement, nécessairement on y est moins impliqués... On s'implique dans ce que l'on fait à la mesure de ce qu'on pense en retirer : en expériences, en avantages ou en connaissances...

Les chemins de l'amour sont imprévisibles, mais relèvent tout de même d'une décision. Aussi "inévitables" que puissent paraitre être certaines histoires, elles relèvent toujours, à la base, d'une décision : on a toujours le choix d'aimer ou de refouler les sentiments que l'on ressent.
Il n'y a jamais de choix meilleur ou pire, mais il y a toujours un choix.
Choisir d'aimer, c'est d'abord faire un choix de l'instant que l'on veut partager et prolonger... et c'est uniquement par réflexe de protection qu'on évite parfois d'envisager son éternité...

Mais si on choisit d'aimer vraiment, on finit par baisser la garde, et les considérations temporelles ou temporaires, deviennent des considérations subsidiaires, dont on n'a que faire... c'est en projetant une durée qu'on s'éloigne de l'éternité, mais quand on ne projette rien, on rentre de fait dans l'éternité... puisqu'on ne voit aucune limite...
Aimer, c'est avant tout se dire que c'est possible... que tout est possible... à condition de le vouloir...

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5 avril 2010

Compteurs remis à zéro...

" C'est quand même toujours neuf l'amour..."
Christian Osler

Malgré ce que l'on est parfois amenés à penser à la suite d'une expérience éprouvante et décevante, chaque nouvelle histoire se rebâtit à neuf, sur de nouvelles fondations et avec de nouvelles briques, sauf à chercher à revivre la même voie sans issue bien sûr...
A chaque histoire on revit la découverte, le ravissement et la joie simple du partage... à condition de lâcher prise sur ses souvenirs et ses à priori : il suffit de vouloir se laisser conquérir et envahir simplement sans lutter ni présager de rien.
L'amour n'engage jamais à rien d'autre qu'au bonheur d'aimer et de se sentir aimé : on ne vit pas l'amour pour son avenir ou son devenir, on ne peut l'apprécier qu'en tant que présent...

Présent, oui... il faut être présent à sa vie dans l'instant et dans l'acceptation pour prendre l'amour comme un cadeau, et non comme un but ou une fin : on ne prévoit jamais ni le lieu ni le moment ni même la personne, qui saura servir de catalyseur à toute la force de sentiment que l'on abrite en soi, sans pouvoir la mesurer ni la ressentir hors expérimentation...
L'amour possède son propre champ de force et de réaction que l'on ne peut mesurer sur aucune échelle de valeur : chacun ses grades et ses niveaux d'émotions et d'engagement...
Bien que l'amour ait toujours fait couler beaucoup d'encre, c'est souvent sur ses douleurs que les mots se répandent, alors qu'il est source de vie, de joie et d'intensité positives avant tout... et ce que l'on regrette d'un amour qui nous déçoit, n'est jamais l'amour en lui-même, mais l'appréciation erronée qu'on a eu de sa durée de vie ou de sa faculté à pouvoir le porter...

" ça ne se regrette pas l'amour..." (Christian Osler)
Non, l'amour vrai, ça ne se regrette jamais, et peu importe le temps qu'il dure, même si c'est sûr, on a toujours envie de le conjuguer au futur pur, sans conditionnel ni antériorité... c'est déjà bien beau de pouvoir en expérimenter le présent, et de se sentir bien dedans...
L'expérience des temps de conjugaison nous apprennnent au fur et à mesure, que les temps du passé sont des fardeaux à dompter bien plus compliqués que l'indicatif du présent : là où le cœur indique ses préférences est le temps le plus facile et le plus agréable, ne tombons pas dans le piège de vouloir maîtriser tous les temps passés et à venir...
Aimer est un verbe tout simple, sans traitrise ni piège, pour qui veut aborder chaque nouveau tandem comme un verbe de premier groupe à chaque fois... c'est dans nos suspicions d'irrégularités que naissent les plus grosses fautes, avec un peu d'attention et d'intuition, on arrive parfaitement à s'en faire un allié reposant, dont la douceur est propice à nous combler...

Il n'y a pas d'amour "d'occasion", même si l'occasion peut faire le larron... pas d'amour "deuxième main', même pour un cœur déjà expérimenté : chaque histoire est un nouveau départ, un nouveau scénario, où le seul rôle qu'on peut jouer est face à soi d'abord...
On ne peut avoir aucune crainte à aimer quand on sait que l'amour n'engage à rien... rien d'autre qu'à accepter de vivre cette alchimie magique, qui réunit par on ne sait quelle force de destinée deux êtres par ailleurs souvent très différents, dans un voyage intérieur mutualisé dans un partage d'instants qui se succèdent... jusqu'au bout d'un calendrier de vie, dont on ignore juste s'il est perpétuel ou civil...

Définitivement... je suis contre le regret : chaque histoire est une trajectoire personnelle vécue à deux, qui nous fait néanmoins avancer chacun sur son propre chemin... fifty-fifty...

... ...

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