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EMBARQUEMENT IMMEDIAT...
10 janvier 2010

Les débordements imprévus...

" Ne me secouez pas, je suis plein de larmes."
Henri Calet

"Drelin ! drelin ! faisait le pantin...
En secouant sa tête de ci de là...
Que je suis las ! Que je me sens raplapla !"
Espérant que cela ne durerait pas jusqu'à la Saint Glinglin...

... ...

Si la vie vous jette par terre...

Ta mission d'ange...

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9 janvier 2010

Le silence apaisant...

" Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence."
Euripide

Rien ne sert de vouloir remplir l'espace par des mots si l'on sent bien que ceux-ci n'apporteront rien à l'instant qui passe en silence dans le temps.
Il y a des silences qui traduisent bien mieux tout ce que l'on ressent qu'aucune parole ne pourra jamais le faire...
Le silence est un langage certes compliqué à bien interpréter, mais il peut parfaitement correspondre à l'intensité du moment... Rompre un silence juste pour poser du bruit dessus est parfois à la limite de l'irrespect...

Le silence a parfois vertu d'apaisement, quand il permet de faire place en soi aux véritables sensations que l'on ressent.
Il n'est pas gênant quand il ne se sent pas gêné. Là où le silence est blessant c'est quand il est volonté de mutisme pour opposer au dialogue un mur d'opposition silencieuse...
Le silence est parfois ce que l'on partage le mieux quand l'émotion qui relie est au-delà de tout ce que l'on peut dire.

Le silence fait peur parfois. On vit à une époque de bruit (et de fureur) et de surstimulation sensorielle qui nous éloigne dangereusement de notre état naturel.
La nature est faite de sons et de silence, d'ombre et de lumière, d'obscurité et de couleurs.
Pourquoi devrions-nous avoir une communication basée principalement sur l'échange verbal ?...
Il  y a bien d'autres modes de communications sensoriels qui permettent de véhiculer les messages qu'on a à délivrer à notre entourage...
Peau à peau, autant que mot à mot, naturellement le dialogue se fait, silence ou parole n'y apportent que des détails supplémentaires, pas toujours nécessaires...
La communication verbale a d'abord été informative avant d'entrer dans le relationnel et le social... Les évolutions de la vie ne doivent pas nous faire oublier sa réelle valeur.

Le silence a ce pouvoir d'apaiser les tensions relationnelles quand la parole est difficile, et permet de recentrer l'importance des choses à dire... ou à taire... parce que toute vérité n'est pas bonne à dire pour l'oreille qui n'y est pas préparée, et pour le cœur qui cherche ses repères dans un univers éprouvé ou éprouvant.
A préférer le silence, quand les mots se cherchent sans se trouver, on court tout de même le risque de l'interprétation aléatoire malencontreuse qui peut briser bien plus que la maladresse verbale...
Entre deux maux, on tente toujours de choisir le moindre, mais on ne sait pas vraiment quel est le moindre quand on rebondit sur deux alternatives comme une balle de flipper incontrôlée ,qui tilte à tout va sans trouver sa balise gagnante...

Le silence n'allume aucun warning quand il s'installe naturellement...
C'est seulement quand on hésite entre le silence et les mots que l'importance de l'instant est mesurable et pesante, et qu'il faut savoir si les mots qu'on trouvera seront plus forts que ce silence ou s'ils tomberont comme un couperet...

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Les Ponts du langage...

8 janvier 2010

Les harmonies à découvrir...

" La femme est une lyre qui ne livre ses secrets qu'à celui qui sait en jouer."
Honoré de Balzac

Malgré l'avancée des sciences et de nos connaissances, la femme semble demeurer un mystère pour l'homme. Incompétence masculine à dompter l'empathie, ou culte féminin de l'incompréhensibilité, on ne saurait le dire...
Les femmes entre elles pourtant, arrivent à se ressentir et se comprendre mutuellement sur ce terrain de l'indicible et du ressenti incommunicable, le mystère féminin est donc une légende masculine, qui leur permet de mettre un nom sur ce qui leur échappe...

Les femmes n'ont pas un goût spécifique pour la logique irrationnelle, elles sont juste guidées par un instinct plus fort que la logique, qui les pousse à vivre de leurs ressentis plus que de leur raison et plus que de raison, au goût des hommes... c'est ce qui les rend à la fois si douces et si cruelles, si aimantes et si changeantes, si sûres d'elles et si fragiles dans ces mêmes certitudes...
Le corps des femmes semble être tout entier, en permanence, dédié à ressentir la force de vie qui pourtant nous anime tous également, dans ses plaisirs autant que dans ses douleurs, il y répond de manière spontanée et incontrôlable, et transforme au physique nombre d'émotions qui restent "intellectuelles" chez l"homme...

C'est bien cette faculté à ressentir plus qu'à raisonner qui séduit les hommes, parce qu'aucun argument intellectuel ne peut contrebalancer, chez une femme, la force du sentiment qui se sait véritable même quand il parait déraisonnable...
C'est un fait : les femmes sont plus sentimentales que cérébrales, c'est leur vulnérabilité autant que leur force, et celui qui sait manier avec précaution cette sensibilité innée, est appelé à découvrir des harmonies inédites propres à ravir la psyché masculine...

Le corps des femmes fascine parce qu'elles s'apprennent, chacune, comme on apprend à jouer d'un instrument, et la mélodie qu'on en retire est fonction de l'émotion qu'on y applique.
On apprend un corps comme on apprend la musique, avec ses mains mais aussi avec son âme... et c'est toujours quand on le connait par cœur qu'un morceau a le rendu le meilleur...
On juge un musicien sur le transport qu'offre sa musique : la musique peut-être brillamment exécutée mais avoir un rendu mécanique qui ne donne à juger que de la prouesse technique sans égard pour les harmoniques.
Il en va de même pour le plaisir : il est des plaisirs mécaniques qui n'offrent que peu de saveur... s'il y manque l'envie de le donner et de le partager... A cela les femmes sont plus sensibles que les hommes, et elles ne peuvent laisser vibrer toutes leurs cordes qu'aux mains de ceux qui s'y impliquent...

Ce qui vaut pour le corps vaut pour le cœur.
On met souvent en avant la légèreté des femmes qui auraient une moindre résistance à l'appel du désir que les hommes, rappelons tout de même qu'en ce domaine, il faut être deux, et que les femmes succombent, contrairement aux hommes, plus facilement par le cœur que par le plaisir... parce qu'elles ont toujours en elles ce besoin de croire aux harmonies humaines... et qu'à la poursuite de ce but, il peut leur arriver de faire quelques fausses notes en oubliant par exemple, de considérer les bémols placés à la clé...

La musique est un domaine de rigueur autant que de liberté, de spontanéité autant que d'attention, et l'on en trouve la richesse qu'à force de patience et de temps...

... ...

L'écoute des sens...

7 janvier 2010

Le secret des mots...

" Tous les secrets de l'âme d'un auteur, toute ses expériences, toutes les qualités de son esprit sont gravés dans son œuvre. "
Virginia Woolf

Les mots n'ont pas toujours un sens secret, ou même un double sens. Chaque auteur, bien sûr, joue à sa manière avec les mots, et les mots prennent un sens différent selon le lecteur qui les découvre... Mais derrière tous les mots, il y a la même intimité de l'auteur... qui se livre à à son propre jeu du secret et de l'énigme...

Les mots parlent bien au-delà de leur sens quand on connait la personne qui guide la plume sur le fil de sa pensée... Et l'auteur n'en est pas dupe, preuve en est qu'on en retient, on en retient certains... parfois beaucoup...
Chaque auteur le sait bien : même en pleine fiction, même dans la plus débridée des imaginations, les mots sont issus de ce qu'il est... de ses joies, de ses émerveillements, de ces interrogations comme de ses douleurs... mais l'art de les manier tente de recouvrir de détachement toutes ces choses-là...
Même dans les autobiographies les plus sincères, il y a des mots qui jouent à cache-cache, non par crainte que le lecteur ne perce à jour ses mystères, mais plutôt par peur de trop se révéler à soi-même...

L'écriture a le don de clarifier la pensée, par la nécessaire volonté de rendre compréhensible cet assemblage de mots, et si cette clarification se fait aisément quand on traite le "conceptuel", elle peut aussi faire figure d'écorchement quand elle s'applique à l'émotionnel...
Le secret des mots qui captivent est très simple : c'est quand ils viennent de l'être profond, de l'émotion... et ils ne sont pas toujours simples alors, ni à écrire, ni à lire... Ils ne font pas nécessairement mal, ils dérivent de l'expression de la simple vérité, sans artifice même quand ils se maquillent d'effets rhétoriques...
On n'écrit jamais autre chose que soi... et les mots sonnent justes quand ils sont matérialisation d'une authenticité...

Pour les auteurs que l'on apprécie, avec lesquels on sent une communion de pensée à quelque niveau que ce soit, on aime à lire l'intégralité de leurs œuvres, parce que dans chaque bribe on trouve des indices qui nous guident dans une plus grande connaissance de leur univers. Les auteurs, sont comme tout le monde, ils sont un monde à découvrir, juste qu'ils s'offrent par le biais de leurs mots plus facilement au déchiffrage...
L'encodage des mots n'est pas toujours un phénomène conscient, et l'auteur se retrouve quelquefois surpris lui-même du sens qu'il met à jour...

Tous les secrets ne sont cependant pas gravés dans l'œuvre d'un auteur de manière accessible. Ils résultent bien de ses expériences et des qualités de son esprit et de sa personne, mais aucun auteur n'est assez fou pour rendre public tout ce qu'il écrit, et nombre d'entre eux détruisent après écriture ce qu'ils jugent trop impliquant ou trop difficile à partager... ou le gardent au secret d'un tiroir, dans le noir de ses ombres, bien loin de la lumière du public...

Le secret reste une intimité qui ne peut pas se partager, même à mots couverts, avec tous... et même parfois qui ne se partage jamais... avec personne...
Tenter de percer le secret de l'âme d'un auteur ne se fait jamais sans son consentement.
Pour le reste chacun est toujours libre de ses interprétations du secret qu'il croit avoir découvert...

Il y a même des mots qu'on ose à peine partager avec soi-même...

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Ecrire le silence...

6 janvier 2010

Good Luck Mister Gorki !...

" Quand une femme a une profession, elle n'a pas besoin d'un mari ; un amant suffit."
Alfred Capus

De nos jours, c'est un constat que l'on fait immanquablement dans les sociétés occidentales... les femmes rejettent de plus en plus l'idée de l'engagement au sein d'un couple, c'est leur façon de prendre leur revanche sur leur histoire peut-être...
Il y a 50 ans seulement, il leur fallait encore la permission de leurs maris pour travailler, aujourd'hui elles ont gagné le droit de s'aliéner au travail de leur plein gré... quel progrès !... Elles en paient le prix par des journées à rallonge parfois épuisantes, mais pour rien au monde elles ne referaient le chemin en arrière, parce que cette liberté acquise est tout de même un mets de choix qu'elles veulent maintenant déguster à leur aise...

La dépendance financière a longtemps contraint la femme à rester une "moitié" relative du couple, mais en faisant sauter ce verrou-là, elle s'est aperçu qu'elle pouvait tout à fait être heureuse en étant un "tout"... toute seule... et que ses besoins de tendresse et/ou de sexe pouvaient être suffisamment assouvis par une présence épisodique dans sa routine.
Cela change forcément la donne dans les relations homme/femme actuelles : les femmes ne sont plus prêtes à accepter d'être corvéables à souhait dans l'intendance d'un foyer, et même ont compris le pouvoir et la puissance qu'elles ont acquis par ce biais...
Les hommes se retrouvent face à des créatures inconnues, qui n'ont plus besoin d'eux pour survivre, et qui les reclassent au rang "d'objets de plaisir"... Il faut reconnaître que cela peut être assez déroutant...
Se sentir observé en tant qu"objet sexuel" : quel être humain normalement constitué pourrait trouver ça honorable et agréable ?...

Je ne pense pas que le problème soit posé exactement en ces termes dans l'esprit féminin, mais plutôt que c'est une évidence qui leur apparait spontanément. Ce n'est pas que les femmes n'ont plus "besoin" des hommes, mais seulement que leurs besoins sont différents...
Les femmes restent accro aux love stories qu'elles idéalisent, et continuent à chercher leur Prince Charmant, inévitablement, parce qu'elles ont toujours envie de tendresse, de caresses, de passion et d'idéal à partager à deux...

J'entends souvent dire que les hommes "donnent" de la tendresse pour avoir du sexe, et que les femmes "donnent" du sexe pour avoir de la tendresse, les hommes ayant à satisfaire des besoins là où les femmes n'ont que des envies...
Si chacun y trouve son compte, après tout... peu importe les motivations respectives, non ?...
Je pense toutefois que l'histoire des hommes et des femmes ne peut pas se résumer à une carnalité unilatérale, dont la femme serait toutefois le maitre d'œuvre... la femme ayant compris, depuis bien des générations son pouvoir en ce domaine : celui de prodiguer ou non le don de sa personne, par amour, par compassion, par devoir... ou par pur recherche de plaisir... mutuel ou personnel...

Les femmes sont désormais en situation de décisionnaires sentimentales qui effraie les hommes par l'impuissance forcée  à accepter cet état de fait qu'ils ressentent en retour, mais... rien n'est jamais acquis et figé : la prochaine étape de l'histoire des relations hommes/femmes est encore à écrire, quand chacun aura compris qu'on a autant besoin les uns des autres...

Et si tel n'était pas le cas, alors souhaitons bonne chance à tous dans leur recherche d'épanouissement...

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Goog Luck Mister Gorki !...

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5 janvier 2010

Résolution pour l'année 2010...

" Refais chaque jour le serment d'être heureux."
Alain

Il y a des choses comme ça... qui ne peuvent pas être mises en projet, être heureux par exemple...
On ne peut jamais projeter son bonheur dans le temps, on ne peut être heureux que dans le "tout de suite et maintenant".
Remettre à plus tard son bonheur d'être, c'est nécessairement se frustrer à la sérénité du présent...

Bien sûr, me direz-vous mais, les contraintes de la vie, que l'on ne peut pas écarter d'un revers de la main au nom d'une philosophie jouissive de l'instant, font que l'on est sans cesse contraints de différer notre approche du bonheur.
Je ne peux pas contredire cet aspect important de nos vies qui nous fait apprendre la patience pour atteindre notre nirvana présumé, toutefois si l'on désire vivre le mieux possible, nous devons nous donner les moyens de nos envies, et Alain prescrit un sage conseil, car c'est en n'oubliant jamais notre objectif, qu'on s'en rapproche le mieux...

Si chaque jour nous nous faisons la promesse d'être heureux, nous nous programmons mentalement à trouver le meilleur en tout, afin de ne jamais passer une journée sans avoir ressenti le plaisir et le goût de vivre...
La vie n'est pas seulement ce qui nous arrive tous les jours, c'est surtout ce que nous expérimentons chaque jour : le savant qui veut réaliser les plans de la machine qu'il a déjà vu mille fois dans ses rêves, ne se contente pas d'attendre qu'elle apparaisse comme par magie... Non !... Toutes ses pensées et réflexions sont orientées vers ce but : la réaliser... et tout essai de mise en œuvre, qu'il se solde par une réussite ou par un échec constitue alors un pas important, sur lequel d'autres pas pourront venir se caler...
Il en va de même pour nos aspirations : il ne suffit pas de les énoncer pour qu'elles se matérialisent, mais en les énonçant, en les rendant présentes à notre esprit, nous leur accordons l'attention et l'espace nécessaire à leur concrétisation.

Nos pensées sont aussi vivantes que nos cellules, et conditionnent notre vision du monde, ainsi vaut-il mieux les choisir et les orienter positivement, plutôt que de les projeter dans le vide du futur, au risque de les voir avorter avant même qu'elles n'aient pu devenir matures et se réaliser...
Nul autre que nous-mêmes n'a de pouvoir sur nos pensées, car bien que nous soyons tous à des degrés divers des individus influençables, au final nous sommes les seuls maîtres à bord quand il s'agit de prendre la parole dans nos dialogues intérieurs.
Nous pouvons tout à fait, dans le plus grand secret même s'il le faut, nous promettre de vivre la vie dont nous rêvons, sans avoir à rendre de comptes.

En cette période propice aux grandes décisions, si vous êtes à court de bonnes décisions à prendre, tentez l'expérience : voir en toute chose le bon côté, et renouveler l'expérience à chaque matin qui se lève, comme une prescription aussi médicale que mentale... à effet quasi garanti si bien respectée...
Et même si les résultats obtenus peuvent être relativisés par l'explication d'une sorte d'effet placebo, quelle importance ?... L'essentiel n'est pas de savoir pourquoi ni comment on est heureux, ni de disséquer son bonheur par souci ou nécessité de compréhension, mais tout simplement d'être heureux, non ?...

Ne remettons jamais à demain ce qui peut nous rendre aujourd'hui plus agréable...
Le monde n'appartient pas seulement à ceux qui se lèvent tôt comme le dit la légende, mais il appartient surtout, à ceux qui se lèvent "du bon pied"... la sonnerie méga matinale du réveil n'étant, en elle-même, garante de rien du tout...

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4 janvier 2010

"Auprès de ma blonde..."

" Etre avec des gens qu'on aime, cela suffit ; rêver, leur parler, ne leur point parler, penser à eux, penser à des choses indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal."
Jean de la Bruyère

Le degré d'intimité entre les personnes se mesure à la liberté individuelle ressentie par chacune en présence de l'autre. La liberté d'être soi n'a pas de prix et constitue le seul indice de bien-être à prendre en compte pour évaluer la qualité d'une relation...
C'est quand on n'a pas besoin de se réfléchir ou de "se jouer" qu'on sait qu'on aime les gens...
Ce n'est pas ce que l'on partage ni pourquoi, mais comment on le partage qui compte, quand les détails sont à la fois essentiels et sans importance, parce que l'instant prévaut sur la durée...

Mais comment une chose peut-elle être à la fois d'une certaine manière et son contraire ?...
Tout simplement parce que la logique ne vaudra jamais le ressenti immédiat et le naturel spontané, et qu'à trop vouloir comprendre et rationaliser, on complique jusqu'à l'incompréhensible ce qui se passe aisément d'explication, ce que l'on a seulement à vivre sans chercher le pourquoi du comment...
Il est des moments qu'il fait bon vivre, et qui se passent de tout commentaire...

La sensualité créatrice...

3 janvier 2010

Au nom de l'erreur, des coïncidences et de la vie... Amen !...

" Il n'y a pas d'erreurs, pas de coïncidences. Tous les évènements sont des bénédictions qui nous sont données pour que nous apprenions."
Elizabeth Kübler-Ross

On a tous des passages plus difficiles à franchir et des coïncidences qui nous bousculent dans nos petits univers personnels qu'on a fini par se créer avec le temps et l'expérience qu'on en a faite, et ces moments où on s'interroge sur la logique et le cours de nos vies, sans vraiment savoir comment répondre à la question, ni même par quel bout commencer pour considérer la situation...
Ces moments de brève incompréhension nous font nous retourner sur nous-mêmes et interroger l'avenir, avec l'esprit presque implorant de percer ces desseins qui nous dépassent...

Pourtant, le recul du temps finit toujours par nous apporter les réponses...
Rien ne sert de s'impatienter ou de se lamenter, il n'y a que vivre qui nous permet de comprendre ce que l'on vit... et pourquoi on le vit... parce qu'il n'y a guère de détails superflus dans nos parcours : tout a sa raison d'être... même ce que nous préférerions éviter ou ne jamais connaître de près...
L'erreur n'est pas l'apanage de la jeunesse, nous restons à tout âge aussi perfectibles qu'au premier jour, et aussi capables d'apprentissages...

Les coïncidences les plus déroutantes sont celles qui nous font tilter dans nos certitudes, et qui les ébranlent avec la force d'un penalty trop précis. On sent notre cage de sécurité vaciller sous l'impact, et malgré nos efforts pour les empêcher de décalquer le filet, on ne peut mesurer que notre impuissance à arrêter leurs courses...
Encaisser... On ne peut rien faire d'autre parfois...

Si la vie n'avait plus rien à nous apprendre, passé un certain âge, quel intérêt porterait-elle ?...
Il n'y a d'arrivée qu'à notre dernière demeure, et entre notre naissance et notre mort, le voyage se déroule en continu... A chaque étape, chaque escale, on apprend...
Si nous perdons le goût de ce voyage, la vie se charge de nous faire reprendre la route. Et pendant les étapes plus pénibles, il ne faut jamais perdre de vue ce qu'elles sont : des étapes... au bout desquelles on finira par trouver un gîte d'accueil ou un paysage qui vaudra le coup...

On ne peut jamais vraiment apprendre des erreurs des autres : il faut les faire soi-même...
Et les coïncidences ne s'adressent pas au hasard non plus, chacun rencontre les siennes.
Ce qui fatigue dans ce voyage sans itinéraire tracé au départ, c'est l'accumulation de celles-ci sur un temps réduit comme si nous nous transformions par instants en véritables aimants  de circonstances aggravantes pour notre bien-être...

Acceptons aujourd'hui l'état de notre présent comme un cadeau utile, même quand il nous semble bon à jeter sans rien avoir à en retirer, parce que... ces moments-là nous font souvent passer des caps dont l'évitement nous priverait de la découverte de nouveaux paysages...

Hisser haut et tenir la barre !... Il n'y a qu'en naviguant qu'on devient marin...

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Les bonnes décisions de 2008...

2 janvier 2010

Les hommes, les femmes, la vie... et même l'amour...

" L'espoir est que les hommes puissent comprendre ce qu'est être femme, que les femmes puissent comprendre que les hommes ne sont ni à combattre ni à soumettre, et que les hommes et les femmes puissent rester des amants."
Monique Canto-Sperber

Tout ce qui traite de "la guerre des sexes" a tendance à me hérisser...
C'est un fait établi, hommes et femmes sont des êtres résolument différents, tant par leur constitution que par leur façon d'appréhender le monde, mais la différence est source d'enrichissement mutuel, il n'y a aucune guerre à mener, aucun combat qui pourrait rendre à chacun sa dignité et sa légitimité d'être ce qu'il est...

Nous, les femmes, avons souvent le sentiment de ne pas être assez considérées dans nos spécificités, et reléguées à une position subalterne, qui à la fois nous réduit et nous contraint dans nos capacités d'épanouissement personnel, parce qu'effectivement, comme le disait Charlotte Whitton : "Quoi qu'elle fasse, la femme doit le faire deux fois mieux qu'un homme afin qu'on en pense autant de bien. Heureusement, ce n'est pas difficile."

Les hommes, quant à eux, semblent un peu perdus dans leur identité par l'émancipation des femmes qui, en les rendant autonomes et indépendantes, les oblige à revoir leurs repères tant au niveau professionnel, que pour trouver une place comme compagnons de vie.

Ainsi de chaque côté nourrit-on des griefs à l'encontre du sexe opposé, sans que ceux-ci n'aient de réels justifications, parce qu'avant tout nous faisons tous partie du même genre humain, et y contribuons à égalité. Il n'y a rien à reprocher de part ou d'autre, mais bien un chemin à continuer pour réellement se rencontrer de personne à personne, il nous reste à trouver dans le partage de nos différences la douceur d'une complétude que l'on ne peut pas renier, ni condamner par manque de tolérance...

Il existe bien une difficulté d'être femme, et de le rester, quand on doit sans cesse être vigilantes au respect de notre égalité et de notre intégrité à la fois physique et morale, les violences faites aux femmes ne sont pas une illusion et sont intolérables.
Toutefois ce n'est pas par une volonté de dominer ou de soumettre les hommes que les femmes  parviendront à imposer leur respect, parce que ce genre de conduite décrédibilise complètement l'égalité des sexes réclamée.
L'égalité n'est pas de vouloir que les femmes deviennent des "hommes au féminin", mais bien qu'elles restent des femmes en jouissant des mêmes droits, libertés et considération.

Et puis entre les hommes et les femmes, il y a aussi de bien belles histoires à vivre... dont il serait fort dommage de se priver, non ?

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2 janvier 2008 ...
A la recherche de l'éternité...


1 janvier 2010

Comme la flamme d'une lanterne...

" Il faut être illuminé de l'intérieur pour éclairer à l'extérieur."
François Garagnon

Toute source de lumière rayonne de l'intérieur vers l'extérieur, il n'y a pas de mystère... pourquoi pourrait-il en être autrement pour les personnes ?...
Notre rayonnement peut s'augmenter, ou diminuer, selon l'environnement dans lequel nous nous trouvons, mais notre feu intérieur ne peut prendre sa source qu'en nous-mêmes...
Le monde extérieur peut parfois contribuer à souffler sur nos braises en passe de s éteindre pour nous aider à rallumer cette flamme qu'on aurait laissée sans soin ni attention, mais l'étincelle première nait toujours d'une volonté délibérée...

Etre illuminé de l'intérieur, c'est n'avoir pas à chercher à l'extérieur de soi de quoi éclairer sa vie, son cœur et son esprit, mais savoir qu'on a déjà toutes les ressources nécessaires...
Avoir son propre soleil, et savoir que son coucher n'est pas mauvais présage pour le lendemain, mais repos nécessaire et temporaire...
Sentir la chaleur et la puissance de ses rayons nous réchauffer l'âme et la confiance, le sentir nous appartenir, mais être conscient que partager sa chaleur ne nous ruine en rien notre petit bout de paradis intérieur...

Etre illuminé de l'intérieur, ça se voit dans le regard... On a beau fermer les volets, il y a toujours une lueur qui transparait au travers des volets... une lumière discrète qui témoigne de la présence de quelqu'un à l'intérieur...
Quand on a marché longtemps dans l'obscurité, ça a quelque chose de rassurant de rencontrer, même seulement du bout des yeux, ce genre de loupiote, ça peut guider dans la nuit, comme un phare dont on perçoit au loin les signaux et qui nous indiquent une terre d'asile potentielle...

Chacun est seul gardien de son phare... et de son entretien...

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1er janvier 2008...

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